lundi 3 décembre 2007

Amy Winehouse - Back to Black (2006)

Changement de registre avec Amy Winehouse qui est une chanteuse de blues/jazz. S'il est vrai que dernièrement on parle souvent d'Amy en termes négatifs par rapport à sa vie privée, ses problèmes d'alcoolisme de drogues et de couples, on en oublie presque qu'elle a fait deux albums dont celui-ci, sorti en 2006.

Si je devais décrire cet album en un mot ce serait sans aucun doute 'génial' tant le tout nous transporte du début à la fin. Il ne faut pas oublier de souligner qu'Amy est sans aucun doute l'héritière du mouvement musical des engendré dans les années 50 avec des groupes comme The Supremes pour ne citer que celui-là. Au final, on obtient un mélange de sons oldies et de son r'n'b/jazz modernes ('Me and Mrs Jones', 'Back to Black') qui ne laissent sûrement pas de marbre sans oublier de parler de la voix d'Amy, aux teintes 'black'. 'Je suis un homme noir dans un corps de femme' nous dit-elle, et en tout cas, le swing et l'âme Soul(e), Amy l'a surement. Je conseille cet album à tout le monde car il y a au moins une chanson écrite pour chacun d'autre nous. Il ne reste plus qu'à espérer qu'Amy ne sombrera pas définitivement dans la boisson et qu'elle continuera à nous faire rêver avec ses tubes en puissance ('Rehab' et 'You Know I'm No Good' - des purs chefs d'oeuvre) et sa voix rocailleuse...






1. Rehab*


2. You Know I'm No Good*


3. Me And Mrs Jones*


4. Just Friends


5. Back To Black*


6. Love Is A Losing Game*


7. Tears Dry On Their Own


8. Wake Up Alone


9. Some Unholy War*


10. He Can Only Hold Her


11. Addicted

dimanche 21 octobre 2007

Radiohead - In Rainbows

Voilà maintenant 11 jours que le 7ème album du groupe britannique surement le plus connu au monde vient de sortir. C'est avec une certaine appréhension que j'écris cette critique parce que pour une fois, je peux me vanter de vraiment m'avoir donné du temps pour écouter un album de Radiohead et pouvoir dire que je l'ai 'cerné'.

En ayant provoqué une véritable tornade médiatique en permettant aux fans d'acheter le téléchargement en indiquant comme prix 'it's up to you', le groupe a également provoqué des remous dans les rangs de leur fans qui, après 4 ans d'attente se trouvent enfin rassasié, ou pas. Mais encore une fois, tout celà n'est que subjectif, les gouts et les couleurs ne se commandent pas et je ne peux pas me permettre de parler de cette album en faisant vraiment des parallélismes avec les albums précédents que je ne connais pas 'à fond'. C'est vrai que dans un sens général, il y a des sonorité, rythmiques déjà entendues auparavant mais le grand exploit réside plus dans un renouvellement général de l'atmosphère radiohead-ienne. Le titre est en effet bien choisi vu qu'à l'écoute de cet album on ressent une certaine fraicheur, une légéreté et un certain optimisme, bref on est vraiment 'in rainbows'.

Sur l'album on trouve une palette assez large de chansons dont il est difficile d'en dégager une meilleure que l'autre (même si je n'aime pas vraiment 'Videotape'), le tout s'enchaîne tellement bien qu'on ne se rend pas compte que l'album est déjà terminé. Au final, l'album s'écoute en boucle sans vraiment provoquer de lassitude, on passe de rythmes plus rapides (Bodysnatcher, Jigsaw Falling Into Place) à des rythmes lents et doux (Nude - le nouveau Creep?, All I Need)...

Après tout ça, une question se pose quand même? Est ce que cet album est meilleur que ... blabla. Chaque album de Radiohead correspond à une époque précise de leur musique, chaque album est un trésor à découvrir ou à redécouvrir mais en attendant, In Rainbows se place sans aucun doute au dessu de la pile des albums, c'est a dire dans la progression normale de l'incroyable créativité dont ils font preuve depuis des années.


1. 15 Step

2. Bodysnatcher

3. Nude

4. Weird Fishes/Arpeggi

5. All I Need

6. Faust Arp

7. Reckoner

8. House of Cards

9. Jigsaw Falling Into Place

10. Videotape

mercredi 26 septembre 2007

Silverchair - If You Keep Losing Sleep



Silverchair - Young Modern (2007)

Silverchair est un groupe australien formé en 1992 et qui a à son compteur 5 albums studio dont le dernier en date ‘Young Modern’. Le groupe est décrit comme mélangeant des sonorités grunch, du rock alternatif, voir progressif. Je ne connaissais qu’une chanson du groupe (‘The Lever’ de l’album ‘Diorama’), et encore, elle résonnait dans ma tête d’une manière assez floue, la seule chose dont je me rappelais, c’était une ambiance obscure et de lourdes guitares. C’est pourquoi je me suis lancée dans l’écoute de cet album après avoir entendu quelques extraits sur leur myspace qui m’ont assez étonné.

L’album démarre avec ‘Young Modern Station’, une chanson pure rock à la Foo Fighters. Rien d’étonnant par rapport à mes suppositions sur le groupe. On enchaîne sur ‘Straight Lines’ et c’est là que l’étonnement apparait, il s’agit d’une chanson assez légère, avec des notes de piano légères et des sonorités pop, bref idéale pour passer à la radio. Puis vient encore l’étonnement avec ‘If You Keep Losing Sleep’, chanson majestueuse, épique, utilisant des violons, dressant un décor se confondant avec les cirques d’autant ou avec une armée prête à affronter son ennemi (cfr ‘Empire’ de Kasabian). On retrouve dans cette chanson le côté épic de Queen à ses débuts dans des chansons comme ‘The Ogre Battle’. La voix de Daniel Johns n’hésite pas à monter dans les aigus et le tout forme un ensemble assez cohérent, mélangeant rock et symphonie (un model qu’on retrouve dans plusieurs chansons de l’album) dans lequel il devient très facile de se perdre. On respire à nouveau avec la chanson ‘Reflection of a sound’ similaire à ‘Straight Lines’ dans ses sonorités mais plus douce notamment grâce à la voix de Daniel Johns et une mélodie assez entrainante. La chanson qui suit est selon moi une des plus réussie de l’album. Elle est certes assez longue vu qu’elle dure 7 minutes et quelques mais comme son nom l’indique (Those Thieving Birds (part 1) – strange behaviour – Those thieving birds (part2)) elle contient plusieurs parties qui s’emboîte sans aucune difficulté et les 7 minutes défilent avec plaisir. Après ce feu d’artifice de mélodies et de sons différents on retombe sur le sol avec ‘The Man that Knew Too Much’.Chanson plus rock que les précédentes et la voix du chanteur s’adapte très bien à l’atmosphère créée. A nouveau changement de décor avec ‘Waiting all Day’ qui me fait penser aux Manic Street Preachers avec des sons un peu folk sur le dessus. C’est une de mes chansons préférées, surtout au moment du Break : ‘Take this dose and go, whiskey warms september…’. Arrive ‘Mind Reader’, la chanson la plus rock de l’album. On voit bien que c’est un terrain sur lequel le groupe est habitué à jouer, surement une petit réminiscence du passé qui ravira les anciens fans (ou pas ?), les nouveaux dont je fais partie, et les fans d’Audioslave. La chanson qui suit, ‘Low’, fait partie du lot ‘Straight Lines’et ‘Reflection of a Sound’, rien de bien particulier même si la chanson est efficace parmi ce melting pot de sons. ‘Insomnia’ et ‘All over the world’ sont similaires dans le sens ou les mélodies partent un peu dans tous les sens. Ca donne une petite touche d’originalité mais on a l’impression que le groupe s’essoufle en fin de parcours comme sur ‘Insomnia’ par exemple où on a l’impression qu’il s’agit d’un assemblage de plusieurs mélodies qui viennent par ci par là et qui sont sensée former une chanson qui manque parfois de cohérence mais ça, chacun ses goûts, ça plaira à certains et pas à d’autres.

‘Young Modern’ est sans aucun doute une étape importante pour le groupe car il marque le changement (définitif ?) de direction du groupe. Pas besoin pour cela d’être un fan de longue date de Silverchair pour s’en rendre compte. L’album forme un tout assez convaincant malgré le nombre important d’influences et de sonorités différentes, on peut se trouver quelque peu perdu en l’écoutant pour la première fois mais on apprivoise au fur et à mesure des écoutes ce monde coloré (ou c’est plutôt lui qui nous apprivoise) semblable à la bande-son d'une comédie musicale tellement l'album est riche de décors différent qu'il devient difficile de s’en détacher…

1. Young Modern Station

2. Straight Lines

3. If You Keep Losing Sleep*

4. Reflection of a Sound

5. Those Thieving Birds [pt. 1] - Strange Behaviour - Those Thieving Birds [pt.2]*

6. The Man That Knew Too Much

7. Waiting All Day*

8. Mind Reader*

9. Low

10. Insomnia

11. All Across the World

*= chansons conseillées

vendredi 21 septembre 2007

Ghinzu - Blow (2004)

Ca fait un petit temps que je me promets de me plonger dans l’univers musical de Ghinzu mais je n’ai jamais vraiment trouvé le temps ni l’envie de découvrir ce groupe en profondeur. Cependant, vu que leur troisième album va bientôt sortir et qu’en plus je vais les voir ce 22 février à l’ancienne Belgique, je n’avais plus d’excuse.

Avant toute chose, Ghinzu est un groupe belge formé en 1999. Le groupe a deux albums à son compteur : ‘Electronic Jacuzzi’ et celui dont je vais parler maintenant ‘Blow’. L’ordre logique aurait voulu que je commence par Electronic Jacuzzi mais Blow est celui que je connaissais le plus ou dirais-je, celui qui m’attirait le plus.

L’album démarre avec ‘Blow’, un bourdonnement vrombis dans nos oreilles, des violons s’élèvent au loin et une ligne de basse se fait entendre. Je pense ne pas me tromper en disant que ‘Blow’ pourrait bien faire partie des grands chefs d’œuvres alliant un nombre élevé de minutes à leur compteur comme Bohemian Rhapsody, Citizen Erased ou Paranoïd Androïd. En effet, au fil des secondes qui s’écoulent, la mélodie crée une véritable fresque dans notre esprit, passant de couleurs foncées au plus claires. L’histoire continue avec ‘Jet Sex’, véritable chef d’œuvre alliant piano, riff discret de guitare et les paroles déchirantes de John Stargasm, il ne faut pas beaucoup de temps pour passer directement à la face B de la chanson qui n’est autre que la chanson qui suit ‘Cockpit Inferno’, on a l’impression que le ciel se déchire tout autour de cette fameuse ascension dans le ciel pour cette fameuse découverte ‘if heaven is a lie’. Ces trois premières chansons représentent à elles seule une partie relativement compact qui se suit dans la logique de la mélodie et des paroles… c’est ainsi que l’explosif ‘Do You Read Me’ vient clore cette partie quelque peut apocalyptique et nous donne envie de sauter dans tous les sens (ça doit être énorme en live sur cette chanson) et de gueuler dans tous les sens ‘Do You Read Me, Do You Read Me Aliiiive’et ça continue avec un ‘Til You Faint’ sur lequel il y a bien moyen de perdre des kilos aussi. Le majestueux ‘The Dragster-Wave’ vient clore le petit jam des trois chansons précédentes suivit d’un ‘Sweet Love’ poignant, efficace mais pourtant simple comme bonjour. On continue avec un ‘High Voltage Queen’ dans les normes pour atterrir sur la planète des ‘21st century Cronners’, chanson qui a à elle seule le plus d’influence de Muse (même si l’album en général est très influencé par le trio britannique) et qui nous emmène dans des hautes sphères bien connue pour les fans de Muse. L’atterrissage n’est pas doux car ‘Mine’ arrive avec ces fameux riffs et impossible de ne pas se balancer sur cette chanson. On revient à un moment de calme extrême avec l’instrumental ‘Horses’ qui semble venir d’un autre monde pour enfin terminer sur ‘Seaside Friends’, une chanson qui reste dans l’esprit de l’album et qui le clos en beauté.

C’est album est un véritable diamant mais au contraire de son prédécesseur qui est beaucoup plus désordonné, on a ici plus de précision et de travail, c’est plus fouillé mais on ressent aussi beaucoup de spontanéité, beaucoup d’énergie qui n’est parfois pas canalisée mais que ça fait du bien ! Ca nous change de tous ces groupes formatés qui n’utilisent que trois notes dans toute leur chanson. Voilà un album rempli d’amertume et qui parle de la vie de tous les jours pour nous laisser bien méditatif à la fin de son écoute.

A consumer sans aucune modération!

1. Blow

2. Jet Sex

3. Cockpit Inferno

4. Do You Read Me

5. ‘Till You Faint

6. The Dragster-Wave

7. Sweet Love

8. High Voltage Queen (the reign of)

9. 21st century crooners

10. Mine

11. Horses

12. Seaside Friends



mercredi 12 septembre 2007

Retour avec le tri des vacances...

Les vacances touchant à leur fin, je ne peux pas me vanter d'avoir vraiment progressé dans les critiques de mes cds, surement parce que je me trouve quelque peu dépassée par leur nombre croissant encore et encore...Néanmoins, voilà un rapide petit tri des cds qui n'ont pas vraiment accroché mes petites oreilles musicales...

* Aereogramme - My Heart Has a Wish That You Would Not Go (2007)

Voici un groupe écossais que j'ai connu avec la chanson 'Barriers' véritable chef d'oeuvre et seule chanson, avec 'A Life Worth Living' de cet album que je m'étais empressée de procurer au plus vite mais c'est avec une certaine déception que j'ai découvert tout un contenu assez soporiphique de l'album.

* AaRON - Artificial Animals Riding On Neverland (2007)

C'est quand même avec un petit pincement au coeur que je 'jette à la poubelle' (au sens figuratif biensûr) l'album des petits français. Le groupe a un sérieux potentiel et un grand talent, il ne suffit que d'écouter la célèbre chanson 'U-Turn (Lili)' pour s'en rendre compte. Le début de l'album est assez prometteur avec des chansons comme 'Blow' maus au-delà, l'ambiance devient assez obscure et à moins d'être dans un état d'esprit particulier ou d'être un fan de Coldplay, l'écoute de la 2ème partie se révèle être assez ennuyante.
Je donne quand-même une mention spéciale pour la poésie des paroles...

* Duels - The Bright Lights & What I Should Have Learned (2006)

Un autre groupe anglais nous venant de Leeds cette fois. Le seul reproche est qu'on reste dans les limites d'un rock assez simple, pop...bref 'average'. Question de goût et d'attentes de la par de celui ou celle qui écoute.

* Kaiser Chiefs - Employment (2005)

Qui ne connait pas les célèbres 'I Predict a Riot', 'Everyday I Love You Less & Less', 'Na Na Na Na Naaaa' ? Et bien en ce qui me concerne, ça s'arrête là. Voilà en ce qui me concerne les seules chansons qui font la richesse de ce premier album. C'est toujours une question de goût et je me ferais surement lyncher par les fans des Kaiser Chiefs mais le reste de l'album est pour moi déporuvu de tout intérêt, émotion voir originialité.

mardi 10 juillet 2007

Interpol - Antics (2004)

Interpol est un groupe New-Yorkais formé en 1998 et composé actuellement de 4 membres (Paul Banks, Daniel Kessler, Carlos Dengler, Sam Fogarino). Ils ont sorti à ce jours 3 albums dont le troisième, 'Our Love To Admire' vient de sortir récemment.
Etant d'actualité avec leur troisième opus, j'ai décidé de me lancer/relancer dans la découverte de leur discographie en commançant par leur deuxième album, 'Antics'.

Pourquoi commencer par le deuxième? A vrai dire, cet un album que je connais depuis longtemps mais pas entièrement, j'avais en ma possession la quasi totalité du cd sur mon ordi mais je ne l'ai completé que très récemment. C'est donc avec un plaisir certain que je me suis lancée dans la ré-écoute de cet album même si la première fois que je les ai entendu, il y a 3 ans de celà, j'ai eu du mal à les digérer. Ce qui frappe tout d'abord, c'est la voix du chanteur...on a pas vraiment l'habitude d'entendre ce genre de voix (même si aujourd'hui ça ne pose plus vraiment de problème car le groupe est connu et puis c'est aussi une marque de fabrique pour un autre groupe similaire à Interpol: Editors). Passé cet obstacle, les Interpol ont un talent fou pour créer une musique puissante et entrainante avec des lignes de basses et des riffs de guitares maîtrisé et structuré. On se retrouve aspiré dans l'univers de leur musique en un rien de temps et on se détend sur des balades comme 'Next Exit' ou des chansons plus rythmées comme 'Slow Hands'. On s'étonne même à essayer de chanter en même temps que la voix bizarre, mais certes très jolie, de Paul Banks.
Comme à mon habitude, en fin de critique j'aurais tendance à dire que ce groupe à du talent comme bon nombres de ceux cité sur ce blog et que je me réjouis d'entendre le prochain album...qui est d'ailleurs semble être à la hauteur des attentes. Mais cette critique viendra plus tard!


1. Next Exit
2. Evil
3. Narc
4. Take You On A Cruise
5. Slow Hands
6. Not Even Jail
7. Public Pervert
8. C'mere
9. Length Of Love
10. A Time To Be So Small

mardi 3 juillet 2007

Metric - Live It Out (2005)

Fan des Garbage de la première heure? Ce groupe est pour vous.
Metric est un groupe qui nous vient du Canada et qui a sorti à ce jour 2 Ep's (dont un, 'Grow Up and Blow Up Away' réédité dernièrement) et 2 albums, 'Live It Out' étant le plus récent. La chanteuse Emily Haines est aussi connue pour son projet solo 'Emily Haines & The Soft Skeleton' et elle a participé avec un autre membre de Metric, James Shaw, au projet Broken Social Scene.


Je n'ai jamais vraiment entendu parlé de ce groupe avant d'écouter cet album mais c'est bien connu, les meilleures choses arrivent souvent par hasard. J'ai donc écouté cet album de long en large et j'ai accroché quasi tout de suite. Ce qui est assez frappant c'est l'énergie que déjà le groupe; là où beaucoup de groupes ayant le même genre de formation, c'est-à-dire une voix féminine en tête, tombent dans de la pop bien sympa et soporiphique, impossible ici de s'endormir, les chansons s'enchaînent les unes après les autres et on a pas le temps de se reposer qu'on se laisse déjà emporter par une autre mélodie. Ce qui est assez sympa aussi c'est le paradoxe entre les gros riffs de guitare et la voix toute fine d'Emily ('Glass Ceiling'). Il y a des chansons qui sont de véritables tubes ('Poster of a Girl'), d'autres sont plus brutes mais dans l'ensemble, c'est très agréable à l'écoute et impossible de trouver un véritable défaut à ce disque...si ce n'est qu'on ne s'en lasse pas facilement.
Ce disque est tout simplement bourré de simplicité et tellement efficace....! Idéal pour les vacances.

1. Empty
2. Glass Ceiling
3. Handshakes
4. Too Little Too Late
5. Poster Of A Girl
6. Monster Hospital
7. Patriarch on a Vespa
8. The Police and The Private
9. Ending Start
10. Live It Out

dimanche 1 juillet 2007

Werchter 2007 (28/06/07) Feedback

Cette année-ci, je ne suis allée qu'un jour à Werchter et ce pour diverses raisons comme le prix, chaque année ça semble augmenter et c'est pas toujours donné et puis, je voulais être présente pour mes résultats d'examens et je pense que niveau météo, j'ai bien fait de ne pas rester les 4 jours.Ce jeudi 28 juin, premier jour du festival, 5 groupes jouaient sur la Main Stage:
- Billy Talent
- Zornik
- My Chemical Romance
- Marylin Manson
- Björk
- Muse
Inutile de préciser que si je venais c'était bien entendu pour Muse même si les autres groupes ont bien assuré.
Par manque de temps, je n'ai quand-même pas pu aller au Pyramid Marquee voir Rufus Wainwright mais j'essayerai de me rattraper la prochaine fois.


Le premier groupe intéressant de la journée était donc My Chemical Romance. Je ne suis pas fan de toutes leur chansons mais dans l'ensemble, j'aime bien ce qu'ils font et je suis sûr qu'avec les années, leur potentiel se dévelopera encore plus.
Si je ne me trompe pas, le groupe n'a joué que des chansons du deuxième et du troisième album. Entre autres: The Sharpest Lives, Dead, Welcome To The Black Parade, You Know What They Do To Guys Like Us In Prison, I'm Not Okay, Mama, Teenagers, Helena, I Don't Love You, Cancer....et j'en ai surement oublié une ou deux. Le chanteur était assez bavard et son look était différent et ça lui va beaucoup mieux que ses cheveux cours et blonds. Ce qui était assez marrant c'est que juste après My Chemical Romance, c'est Marylin Manson qui devait entrer sur scène et les deux groupes ont récemment eu un désaccord, Marylin les accusant de recopier son style et il leur auraient même dédié une chanson: Mutiliation is the most sincere form of flattery.
Apparement, tout s'est bien passé car Marylin est monté intact sur scène.


En parlant de Marylin Manson justement, son concert était assez attendu. D'abord, j'aime assez bien sa musique...je n'irais pas jusqu'à dire que tous ses albums me plaisent mes certains sont vraiment bon...et puis, on peut dire ou penser ce qu'on veut, Marilyn Manson est une vraie star et c'était un petit peut la seule occasion pour moi de le voir en concert.
A peine les My Chemical Romance sorti de scène, un long drap noir avec le logo de Manson est étendu sur le devant de la scène et des panneaux sont placés sur les côtés afin de créer une surprise la plus totale...A ce moment là, les fans de Manson commencent à apparaître un peu partout et semble sortir de nulle part. Les gens s'amassent autour de la scène, il y a sans aucun doute beaucoup de curieux qui veulent voir Manson en chair et en os. Les minutes passent et à 21h, une musique commence à se faire entendre. C'est bien Manson, plus glauque que ça ça n'existe pas...on se croirait dans le film entretien avec un vampire...et d'ailleurs, on entend subitement Manson chanter le début de If I was Your Vampire du récent album 'Eat Me, Drink Me'. Le drap tombe enfin et la foule part en délire quand Manson apparait.
Et pendant une heure Manson va se gigoter sur scène, enchainant les titres, des fois difficile à reconnaitre tellement les basses sont puissantes mais on a quand-même eu droit à Sweet Dreams, Heart-Shaped Glasses (When The Heart Guides The Hand), Rock Is Dead, The Beautufil People, mOBSCENE...Manson n'hésite pas à changer de vêtements comme pour mOBSENE où il porte une sorte de redingote avec un chapeau de la période 'The Golden Age Of Grotesque' etc.
On a aussi eu droit à des envolées de bouteilles d'eau dans le public (oui il buvait de l'eau!), et il était parfois difficile de le suivre parce qu'on peut dire que Manson est proche de ses fans, il ne s'est pas gênée pour descendre prêt de la foule, s'accrocher à la caméra...foutre sa main dans son froc (je compte plus les les fois où il l'a fait) et même nous montrer son cul.
Je pense que c'est quand-même soft de sa part et puis, la provocation ça fait partie du personnage.
Seul point négatif: à la fin, le son a foiré et ça a un peu cassé tout mais dans l'ensemble, j'ai trouvé son concert fort intéressant et instructif ^^.

A 22h, la fatigue commence à s'accumuler, on ressent un mal de jambe...et quand c'est Björk qui passe avant Muse...c'est le concert de trop. Je m'excuse d'avance au prêt des fans...je ne suis pas super fan d'elle même si j'ai quand-même apprécie sa chanson d'ouverture 'Earth Intruders', mais là, c'était pas vraiment le bon moment pour ça.
Le concert est quand-même vite passé et enfin, il était venu le temps pour Muse de monter sur scène.

L'année dernière, on était assez bien placé dans le foule, on était plus ou moins au milieu mais cette année, pour cause de fatigue, on est resté plus sur le côté pour le faire en plus soft. Il y avait en plus tellement de fan que c'était quasi impossible de se hisser jusqu'au devant ou plus prêt. Niveau décor, on a eu droit à celui que le groupe utilise depuis un an maintenant, c'est à dire l'espèce de tube au dessu de la batterie de Dom, des écrans au dessus de la scène, un fond étoilé,...
Enfin le groupe est apparu sur scène et on a eu droit à 1h30 de pur bonheur. J'ai trouvé le groupe assez en forme et un Matthew particulièrement bavard! Voici la setlist:

Knights of Cydonia
Hysteria
SMBH
MOTP
B&H
Feeling Good
Apocalypse Please
Sunburn
Invincible
Starlight
Man Of Mystery
TIRO
New Born
------------
Unintended
Plug In Baby
Stockholm Syndrome
Take A Bow


Enorme surprise en ce qui concerne Sunburn, Apocalypse Please et Unintended même si le groupe avait recommencé à les jouer depuis quelques temps, ça a quand même fait du bien! Dommage que mon zoom n'était pas assez puissant et que dans le noir les photos ne sont pas super mais je garde un excellent souvenir de ce concert même si à la fin j'étais complètement claquée...Merci Muse et merci Werchter de nous donner la possibilité (cher c'est vrai) de pouvoir vivre des moments aussi extraordinaires...!
A bientôt j'espère!

samedi 23 juin 2007

Stuck In The Sound - Nevermind The Living Dead (2006)

Stuck In The Sound est un nouveau groupe français qui a sorti son premier album l'année dernière. J'ai connu le groupe avec le tube en puissance 'Toy Boy' et depuis je me suis lancée à la recherche de leur album...que je n'ai pu que dégotter dernièrement. A l'écoute de cet album, la première chose qui me vient en tête c'est 'waouw'. On dirait que les nouveaux groupes français à textes anglais se font de plus en plus nombreux sur la scène musicale et leur talent est assez extraordinaire (AaRON, Kim Novak, ...). Sur cet album, le groupe fait preuve d'une très grande maturité pour un premier album; c'est énergique, c'est mélodieux, c'est entrainant....et le groupe jouit en plus d'une excellente réputation scénique. La voix du chanteur fait parfois penser à celle du chanteur des Pixies ou des Rapture, avec un talent égalable en prime! Mais le point fort du groupe c'est sans aucun leur musique stratifiée; on se retrouve assaillit de sons partant quelque fois dans tous les sens et on est là au beau milieu (d'ailleurs leur nom 'Stuck In The Sound' est bien trouvé!). Il y a quand même toujours une mélodie de base qui représente un peu le filon de chaque chanson mais le groupe ne se gêne pas de partir un peu dans tous les sens avant de revenir par moment sur cette base. Aussi, les moments de répis sont assez rares sur l'album, voir trop court et c'est bien dommage car le groupe peut aussi avoir du potentiel de ce côté là notamment grâce au piano (voir intro de 'Delicious Dog'). Cet album est quand même une perle, ou plutôt un diamant à l'état brut et le groupe a sûrement des jours heureux devant lui, en espérant qu'il arrive à gommer ses imperfections.

7/10

1. I Shot My Friend
2. Toyboy
3. Cramp Push And Take It Easy !
4. Delicious Dog
5. Waste
6. Don't Break The Bar Please Dumbo !
7. Don't Go Henry
8. Nevermind The Leaving Dead
9. Never On The Radio
10. I Travel The World
11. It's (Friday)
12. Third Eyed Girl
13. You Ain't For Me

dimanche 17 juin 2007

Mika - Life In Cartoon Motion (2007)

Qui ne connaît pas Mika?
A l'heure qu'il est chacun de nous a déjà succombé à au moins une de ses chansons; 'Grace Kelly', 'Relax, Take It Easy', ...
En ce qui me concerne, Mika ça été un vrai coup de foudre sur pas moins de 20 secondes d'une chanson, c'est assez étrange je vous l'accorde. Un beau jours de mois de mars, je zappais tranquillement sur ma télé quand tout à coup je tombe sur le clip de 'Grace Kelly' qui se terminait justement. J'ai juste eu le temp
s d'entendre le refrain mais j'ai tout de suite adoré et j'ai filé me proccurer l'album.
Avant tout de chose, Mika semble être la réincarnation de Freddie Mercury ou le digne descendant d'Elton John et la liste des autres 'ressemblances' est longue. Pourtant, même si l'album de ce garçon semble être un mélange des vocalistes et compositeurs les plus grands, son talent à lui n'en est pas moins exceptionnel.
'Grace Kelly' est une chanson où sa voix atteint des hauteurs difficilement égalables et les autres chansons sont autant créatives, diversifiées qu'entrainantes. Au final on obtient un album remplit de bonne humeur, très coloré et leger et malgrè le matrquage médiatique, difficile de s'en lasser.
Pour un premier album, chapeau bas car Mika réalise un grand exploit.

1. Grace Kelly
2. Lollipop
3. My Interpretation
4. Love Today
5. Relax, Take It Easy
6. Any Other World
7. Billy Brown
8. Big Girl (You Are Beautiful)
9. Stuck In The Middel
10. Happy Ending/Over My Shoulder
11. Ring Ring

mercredi 13 juin 2007

The Killers - Sam's Town (2006)

Les Killers font partie des rares groupes des U.S.A qui sortent du lot, c'est peut-être aussi un des groupes américain qui sonne le plus 'british'. Comment ne pas citer les Killers sans évoquer le chanteur charismatique Brandon Flower, qui pourtant n'est pas connu pour jeter des fleurs sur les autres groupes. Cet aspect un peu grosse tête et pompeux du groupe, on le retrouve dans leur musique...et le résultat est excquis.
Le groupe est arrivé en grande pompe dans le monde de la musique en se fesant surtout connaître par le single 'Somebody Told Me' un mélange explosif de rock, de strass et de paillettes,un univers bien connu du groupe qui est originaire de Las Vegas. Leur premier album intitulé 'Hot Fuss' et sorti en 2004 rend le groupe célèbre et c'est en 2006 que sort enfin leur deuxième album, 'Sam's Town'.Si j'ai décidé de ne parler que de cet album c'est parce qu'il y a quand-même une différence assez importante entre le premier. Le groupe revient à du rock plus traditionnel même si le tout reste dans la veine des Killers. On sent quand-même que le strass et les paillettes sont mises de côté et que l'accent est plus misé sur l'honnêteté. D'ailleurs, Brandon Flowers crie haut et fort qu'il ne s'agit ni plus ni moins que d'une certaine confession, parfois même religieuse (le chanteur est mormon) mais il s'agit surtout d'un album dédié à l'Amérique et à la fierté que le groupe a d'appartenir au peuple américain. Il est vrai que les Etats-Unis ne traversent pas une bonne passe dernièrement (ou plutôt depuis quelques années tout court) et c'est album est une façon admirable de redonner la foi.
Niveau musical, je préfère largement cet album au premier. Les chansons ont toujours un côté mégalo au niveau composition et voix de Brandon (il n'y a qu'à entendre le titre d'ouverture 'Sam's Town') et il y a même des petites surprises comme le titre 'Bones' où l'on peut entendre des trompettes. Le tout s'enchaîne bien, la voix est plus travaillé, le chanteur pousse la chansonnette un peu plus haut/loin et comme dit précedemment, le groupe est revenu à un rock plus traditionel, plus brut.
Cet album donne l'impression d'avoir apporté une certaine sérénité au groupe et le futur ne laisse présager que de bonnes choses les concernant. Vite le prochain album!

9,25/10

Radiohead

S’attaquer à Radiohead n’est pas chose facile, d’autant plus que le groupe a prouvé tout au long de leur carrière (déjà bien remplie) qu’ils s’avaient évoluer dans le sens qui leur plaisait et en gardant un nombre important de fans accro depuis la première heure.Pourtant, suivre la discographie de Radiohead ne s’avère pas chose facile. J’ai connu le groupe avec la très célèbre chanson ‘Creep’ à laquelle je n’ai pas pu résister et le premier album que j’ai choisi m’a quelque peu laissé sans voix. A cette époque je n’avais aucune idée des albums que je pourrais écouter en premier alors j’ai choisi ‘Amnesiac’, sorti à l’époque et c’est un choix qui s’est trouvé être mauvais. Je ne vais pas m’attarder sur cet album parce que ce n’est pas mon préféré, il m’a assez bouleversé dans le mauvais sens je dois dire et ce n’est qu’après avoir fait connaissance des autres albums que j’ai enfin pu le digérer.

C’est donc après avoir longuement réfléchi que je me suis décidée à acheter l’album ‘The Bends’. Je m’étais renseignée et c’est un des meilleurs albums de tous les temps selon quelques sondages trouvé par-ci par-là et en plus, cet album était le préféré de Matthew Bellamy (Muse)…tout ça ne pouvait qu’annoncer quelque chose d’intéressant. J’ai donc écouté l’album et je dois dire que j’ai eu besoin de plusieurs écoutes pour retenir les sons et les apprécier. C’est vrai qu’il y a des ressemblances avec Muse mais quand-même, les deux groupes se différencient assez notamment au niveau de l’énergie déployée. Sur ‘The Bends’, Radiohead a des moments de sursaut sur des chansons comme ‘Just’ ou ‘My Iron Lung’ mais la force de l’album réside plus dans cette ambiance planante que le groupe réussi à créer sur des ballades comme ‘Fake Plastic Tree’ ou ‘High and Dry’ et la voix de Thom y est pour beaucoup bien sûr.

8,75/10



Mon deuxième album de Radiohead (2ème place en terme chronologique) est bien sûr le magnifique ‘Ok Computer’, l’album qui représente la limite entre le style plus rock de Radiohead et leur incursion totale dans le domaine de l’électronique sur l’album ‘KID A’. Cet album renferme de véritables chef d’œuvre et c’est un classique incontestable (ceux qui ne connaissent quand-même pas, dépêchez vous de l’acheter !!) de la musique contemporaine.


9,5/10

samedi 9 juin 2007

Placebo - Meds (2006)

Dans ma série des incontournables, impossible de ne pas citer cet album. Sorti en 2006, 'Meds' est le successeur de 'Sleeping With Ghosts' sorti 3 ans plutôt.
Bien que je sois une fan de Placebo et que je possède tous leur albums, je dois dire que 'Without You I'm Nothing' est le seul que je connaisse vraiment. 'Sleeping With Ghosts' m'avait plû à moitié et les autres disques ne sont pas encore assez exploré pour que je puisse les juger vraiment.
C'est pourquoi c'était avec une certaine appréhension que j'ai écoute cet album. Je l'ai fait du début à la fin sans m'arrêter et je l'ai a-d-o-r-é! Je trouve que c'est ce que le groupe a fait de mieux (tjs en ce qui me concerne biensûr) et je ne vois vraiment pas de défauts fraglants, au contraire, j'ai l'impression que le tout est très bien travaillé, très bien orchestré et Brian a notamment plus travaillé sa voix et c'est très agréable. Les deux duos sur l'album sont assez efficace; le très explosif 'Meds' d'ouverture chanté avec Alison Moshart (chanteuse des Kills si je ne m'abuse) et 'Broken Promise' en duo avec Micheal Stipe (REM). Il y a des chansons comme 'Drag' qui sont typiques pour le groupe mais le tout est soigneusement pauffiné, et même plus que d'habitude je dirais, c'est pourquoi certains fans de longue date n'apprécient pas cet album, certains trouve que Placebo a perdu son côté 'Underground' et est passé à du 'easy listening'. Vrai ou pas, cet album reste une pure merveille que je prends tjs plaisir à écouter et j'en profite parce que c'est tellement rare que j'aime un album de A à Z!

9,5/10

Franz Ferdinand

Constitué en 2001, le groupe a sorti son premier album éponyme en 2004 avec des titres comme 'Take me Out' ou 'Matinee' bien connus de tous et toutes. Ce que j'aime dans ce groupe c'est leur style décalé... dans un peu prêt tout! Comment ne pas s'empêcher de danser quand on écoute leur musique rock-dance à l'écossais ou de chanter à tue-tête 'Ich heise Superfantastisch, ich drinke shampuss und lastfish'...? En gros ce sont des mecs qui ne se prennent pas trop la tête et c'est ce qu'on ressent dans leur musique, et que ça fait du bien! La voix d'Alex quant à elle, je ne peux m'empêcher de citer son caractère sensuel et grave qui donne encore un truc en plus à nos Franz.

8,75/10


Pris dans un tourbillon de folie ou débordant d'inspiration, le groupe sort dans la foulée, c'est à dire à peine un an après la sortie du premier album, leur deuxième LP intitulé 'You Could Have It So Much Better'. Souvent critiqué comme n'étant qu'une simple copie du premier LP, le groupe nous rassure sur son talent en offrant des chansons comme 'Walk Away' et 'Eleanor, Put Your Boots On', plus loin du style du premier album. Je dirais d'ailleurs que même si les innovations par rapport au premier album ne sont pas énormes, cet album est bien plus aboutis que le précédent et se déguste d'un bout à l'autre!
Autre mérite que l'on peut attribuer aux Franz c'est biensûr celui d'être les pionniers d'un nouveau genre, et malgrè les quelques ressemblances à gauche à droite avec des groupes antécédents (c'est somme toute normale), ils ont remixé le tout et on créé un genre à leur sauce que beaucoup d'autres groupes ont suivit par suite comme les Frattellis pour ne citer qu'eux.

9/10

A l'heure d'aujourd'hui, le public est en attente d'un troisième album et les Franz semblent prendre leur temps cette fois pour encore une fois essayer de sortir du lot, ce qui n'est pas chose facile ...
Pour info, nos Franz ont décidé d'utiliser plus de synthés pour le prochain album...Curieuse de voir ce que ça va donner, mais je suis sûre que le carton est assuré.

jeudi 7 juin 2007

Arcade Fire, ou le feu venu du froid

Comme je l'ai déjà dit, les plus belles rencontres musicales se font toujours par hasard.
En 2004 sort le premier album d'Arcade Fire, Funeral. A vrai dire, le nom et la pochette de l'album m'a parut assez étrange et c'est avec surprise que j'ai découvert la beauté de cet album. La première chanson notamment est une pure merveille à laquelle j'ai tout de suite accroché. Déjà là on sent que le groupe possède un énorme potentiel et que l'album risque d'apporter beaucoup des surprises. Le groupe étant composé de 7 membres, on doit s'attendre à beaucoup d'instruments et on en a: accordéon, violon, piano, xylophone, alto et biensûr guitare, basse et batterie. Plus on avance dans l'album plus les compositions paraissent riches et diversifées. Le groupe, originaire du Canada, ne se prive pas non plus de chanter en français notamment sur la chanson 'Une année sans lumière' et à côté de la voix de Win Butler, on retrouve souvent celle de Régine Chassagne. Le tout forme un ensemble cohérent et les chansons s'enchaînent, tantôt légères, tantôt plus rythmées mais toujours aussi entrainantes. Arcade Fire est un groupe comme on en attendait depuis longtemps, voici enfin quelque chose qui sort de l'ordinaire, de la formation basique d'un groupe rock et surtout, l'apparition d'un groupe qui casse un peu la tradition des bébés rock garage comme les Kooks et autre qui ont fait leur apparition à peu prêt à la même époque.

8,5/10

3 ans après, c'est-à-dire cette année, sort le deuxième album tant attendu 'Neon Bible'. Tant attendu car durant trois ans, le groupe a su créer une vraie base de fan et tout le monde s'attendait à un véritable événement concernant cet album. En tout cas, défi encore une fois réussi en ce qui concerne le test du deuxième album. On est bien dans la lignée du premier et le progrès et la musicalité du groupe est encore une fois démontrée sans aucun effort. Mieux, cette oeuvre frise encore une fois la perfection. Enregistrées dans des cathédrales, certaines chansons comme 'Intervention' prennent une dimention énorme notamment grâce aux jeux d'échos des cathédrales biensûr mais surtout grâce à l'instrument utilisé: les organnes d'Eglises. L'effet est garanti. En général, ce deuxième opus est peut-être moins rock dans le sens ou les riffs sont moins présent. Ca n'enlève rien de magique, que du contraire, le groupe affirme encore plus sa position et compense avec des instruments comme le piano entre autres (Ocean Of Noise), beaucoup plus présents.
Que dire à part que je brûle d'impatience de voir ce qu'il vont arriver à nous concocter pour le futur!

9/10

Placebo - Without You I'm Nothing (1998)

Dans l'évolution normale de ma découverte musical, je me dois de parler de Placebo. On associe souvent Placebo à Muse et vice-versa, du moins avant car je pense que maintenant les deux groupes ont pris des directions qui leur sont propre. Avec ce deuxième album, Placebo s'est enfin affirmé en débarquant avec un set de chansons qui resteront toujours des classiques incontournables de leur répertoires.
La toute première chanson que j'ai entendu était 'Special K' (de l'album Black Market Music) mais une chanson qui m'a marqué et qui a motivé l'achat de ce deuxième album était bien entendu 'You don't care about us'. Dans l'ensemble, cet album frôle la perfection et il est étonnant de voir comme le groupe a évolué subitemment et tout d'un coup. On peut dire que le test du deuxième album a été réussi haut la main. La voix de Brian Molko quant à elle n'est pas toujours facile à assimiler quand il s'agit de la première fois même si ce malaise de la première heure est bien loin derrière moi au jour d'aujourd'hui.
Le thème de l'album et évoquateur notamment dans le titre 'Without You I'm Nothing' et sur la pochette qui suggère l'alchimie parfaite entre deux êtres ici représenté par des jumeaux. Les interprétations peuvent donc être variées, il peut s'agir de l'amitié, de l'amour biensûr et ce thème d'absence et de besoin est présent dans chacune des chansons, atteignant un paroxisme notamment dans le titre éponyme de l'album 'Without You I'm Nothing'.
C'est album est aussi assez coloré et me viennent à l'esprit la mélancolies de certains soirs d'été en l'écoutant; en quelques sortes, la magie opère et d'une très belle façon.

Le groupe fait ici une belle démonstration de leur talent et cela laisse présager de bonnes choses pour la suite. Seulement voilà, la suite on la connait, pour certains la magie a disparue, pour d'autres elle continue, mais après tout, le positif dans tout celà c'est qu'il y a toujours des surprises.


9/10












mercredi 6 juin 2007

MUSE ou la bande son de ma vie

MTV n'a pas que de mauvais côtés.
Depuis que je connais Muse, je peux assurer que
la musique c'est comme le grand amour. On est tous destiné à tomber un jour ou l'autre à tomber sur LA musique qui nous fait vibrer plus que les autres.
Un bon jour en 2001, j'ai vu le clip de New Born à la télé et c'est parti. Ca va faire maintenant 6 ans que je suis fan de Muse et je ne me vois pas vivre sans. Mais bien sûr, les choses ont changé à l'heure d'aujourd'hui.


J'ai connu Muse à l'époque où le groupe était un diamand brut. Je n'irais pas à me vanter de les connaître depuis le début même si je suis fière que ce soit grâce à Origin of Symmetry.
Sorti en 2001, il s'agit du deuxième album du groupe. Le test du 2ème album est toujours une épreuve pénible pour un groupe, parce que c'est à ce moment là que le talent fait toute son apparition...ou pas. En ce qui me concerne, Origin of Symmetry était mon premier album et je l'ai tout de suite adoré. C'est un vrai chef d'oeuvre même si à la première écoute, je ne savais pas si je devais sauter de joie et d'excitation ou si je devais m'assoir pour me calmer. Je sortais d'une longue passe des Backstreet Boys même si à cette époque je ne les écoutais plus et Queen était timidement présent dans un coin de ma tête. Des chansons comme 'New Born' et 'Bliss' déjà connues par le biais de la télé ont été facile à 'assimiler' mais quand j'ai entendu 'Space Dementia', la surprise s'est emparée de moi. Je ne savais pas que le groupe utilisait le piano et d'une façon si majestueuse. Ce Matthew Bellamy renfermait décidemment beaucoup de surprises: une voix exceptionnelle, la guitare, c'est comme si il était né avec et voilà que maintenant le piano venait s'ajouter à sa palette de talents...Ce n'était pas la seule surprise que renfermait cet album, des chansons comme 'Darkshines' m'ont litéralement subjugué et 'Plug In Baby' m'a fait sauté dans tous les sens. Quoiqu'il en soit, j'étais tombé sur un album de rock puissant dans tous les sens du terme. Mais cette musique possédait quelque chose que je connaissais déjà: le baroque. Mêlant Opéra-rock, piano et de lourds riffs de guitare, la comparaison avec Queen n'est pas loin. C'est peut-être ça qui m'a tant attiré dans ce que faisait Muse, c'est petit touche Queen, infiniment dissimulée sous quelques notes de piano ou la voix de Matthew.
Cet album je ne saurais dire combien de fois j'ai pu l'écouter. A une certaine époque, je passais mes journée à ça, je m'impregnais de toute cette musique, de la voix de Matthew. Je ne vivais que de cet album.

Quelques mois après, je suis quand-même sortie du concon 'Origin Of Symmetry' et un ami m'a passé trois chansons: Unintended', 'Muscle Museum' et 'Sunburn'.
J'ai tout de suite accroché même si je dois avoué que ma passion pour 'Sunburn' n'est venue que plus tard. C'est album est sorti 2 ans avant Origin of Symmetry, c'est-à-dire en 1999, mais point de vue artistique, c'est autant un chef d'oeuvre que Origin Of Symmetry. C'est quand-même incroyable le talent que le groupe montrait déjà sur leur premier album! Alors que certains groupes gardent des réserves sur le premier et montrent timidement un talent encore maladroit, trouver des points négatifs à 'Showbiz' relève vraiment de l'exploit.
Durant les mois qui ont suivit mon acquisition de cet album, j'ai aussi passé mon temps à l'écouter et le réécouter, à l'explorer de haut en bas et de gauche à droite.
La musique de Muse est apparue à un moment crucial de ma vie, tout le monde sait que l'adolescence n'est pas une période facile. Ca n'a pas toujours été rose pour moi mais Muse s'est montré être un échappatoire, comme je le dis plus haut, leur musique est un peu la bande son de ma vie. J'ai toujours eu ce sentiment bizarre que la musique qu'ils faisaient était une partie de mon âme parce que je me sentais tellement bien quand je l'écoutais que je ne voyais pas ça autrement. J'avais besoin d'écouter leur musique pour me défouler, et à cette époque, ils le faisaient sûrement aussi.




En 2002, j'ai acheté leur dvd Hullabaloo. C'était la première fois que je les voyait en live et ça m'a parut très étrange à vrai dire. C'est la première fois que je voyais Matthew jouer de ses instruments, chanter, j'apprenais ces gestes et ses expressions. A ce moment, leur musique a prit encore une plus grande dimention. C'est facile d'écouter un album mais c'est toujours mieux de voir le groupe le faire. Et chapeau. Voir Matthew sauter dans tous les sens et casser ses instruments fait du bien. Tandis que Dom et Chris, sous leur airs timides, ils cachent bien leur jeu!Ca c'était la bonne époque.

Oui, c'était, car si Muse à l'heure d'aujourd'hui est 10 fois plus connu qu'il y a 7 ans, ce n'est pas forcément toujours positif. A l'époque d'Hullabaloo, je suis devenu fan puissance 1000. Je connaissais toutes leur chansons, b-sides y compris et j'attendais avec impatience leur prochain album. A vrai dire, l'attente d'un album de Muse se passe toujours avec une grande impatience parce qu'on se demande toujours comment ce groupe peut faire mieux, et il y a toujours un après. A cette époque, être fan de Muse, c'était une certaine fierté. C'était un groupe qui était réputé comme n'étant pas 'facile', nous, fans de Muse, nous représentions une sorte de communauté secrète partageant les même émotions en écoutant leur musique. Le groupe était assez absent des médias, ce qui facilitait une certaine sélection parce que si on voulait être fan, il fallait vraiment bien connaitre le groupe, ne serait-ce qu'un des eux premiers albums et pas une ou deux chanson qui passait occasionnellement à la radio.

Enfin septembre 2003, sorti d'Absolution.
Je connaissais déjà 'Time Is Running Out' qui passait assez souvent à la télé d'ailleurs...
Contrairement à beaucoup de personnes qui ont fait la connaissance de Muse grâce à Absolution, ça été une petite déception me concernant. Musicalement parlant, Muse était toujours au sommet de sa forme. Le groupe avait fait preuve de beaucoup d'imagination concernant cet album et c'était aussi grandiloque qu'osé. Seulement voilà, le trop nuit dans tout, c'est bien connu. Beaucoup de choses prouvent qu'avec cet album, le groupe a vraiment voulu créer un événement et conquérir le monde, ce qui, grand bien leur fasse, leur est arrivé. Cet album n'est pas facile à critique car je sais que beaucoup de fans de la première jeure ont adoré et d'autres comme moi, sont resté perplexe. La production y est beaucoup, je trouve d'ailleurs que cet album est 'surproduit', c'est écoeurant à force d'écouter et les chansons sont meilleures quand on les écoute séparémment. Par contre, il n'y a pas que des choses négatives sur cet album! Des chansons comme 'Butterflies & Hurricanes' sont de véritables chef d'oeuvre. Par rapport aux autres albums, je donnerais un 8/10. C'est du Muse et pour moi ce serait toujours de la très bonne musique, mais là avec cet album, le groupe n'a pas rempli mes attentes. Je pense d'ailleurs que je n'ai jamais vraiment réussi à assimiler cet album.
Et puis, avec Absolution, il y a tout un phénomène qui s'est créé autour de Muse; passage en boucle à la radio (passer à la radio n'est pas négatif en soi, bien au contraire, mais ça dépent quelle radio!), à la télé, magazines, etc. C'est devenu subitement à la mode d'écouter Muse, c'est devenu 'IN'.

C'est pourquoi j'ai vraiment attendu Black Holes And Revelations au tournant.
Niveau production, on est resté dans le même ton. Je dirais qu'il y a un côté surproduit. Mais bon sang, quel gigantesque pas pour le groupe! C'est là qu'Absolution prend toute une autre signification, on se rend compte en écoutant Black Holes & Revelations qu'Absolution était nécessaire pour que le groupe en arrive là. Biensûr, le Muse du début, le diamand brut, semble être loin. Il y a beaucoup plus d'effets dans la musique et on sent que l'énergie est beaucoup plus contrôlée et canalisée. La rage et la violence dans leur musique semble être moins présente. En gros, on sent que le groupe est devenu mature. Et ça fait plaisir parce qu'on sent que le groupe nous suit en quelque sorte. Black Holes and Revelations a un côté commercial qui me dérange beaucoup mais je ne peux pas m'empêcher de dire que j'adore cet album! C'est l'aboutissement de ce que le groupe a pû faire jusqu'à aujourd'hui et c'est tellement diversifié dans le style qu'il n'y a pas vraiment moyen de s'ennuyer en l'écoutant. Mention spéciale pour des chansons novatrices comme 'Supermassive Black Hole' et 'Knight Of Cydonia' sans oublier 'Starlight'. Oui je sais, cette chanson est passée peut-être un million de fois à la radio mais je m'en fous, je l'adore même si c'est la chanson la plus commerciale de l'album parce que je trouve qu'elle possède une énergie énorme dans sa simplicité et qu'elle est arrive à mettre de bonne humeur. Pour le reste, cet album est apparu aussi à une époque où ça m'a fait extrêmement du bien de l'entendre, et là je souligne particulièrement 'Invincible', une hymne au courage que j'ai entendu au moment où j'en avais le plus besoin.

Voilà le parcours de mon expérience avec Muse. Un expérience exceptionnelle avec des émotions fantastiques. A quand le prochain album, et surtout, qu'est-ce qu'ils vont arriver à faire la prochaine fois?

Au commencement

Avant d'arriver au présent, je me dois de parler de mes bases musicales...Ce sont elles qui m'ont ouvert les portes de la musique. Tout d'abord, je ne peux pas parler musique sans évoquer 'Queen', un des plus grand groupe emblématique des années 70-80 (si pas le plus grand, en tout cas pour moi) et LE groupe de Grande-Bretagne par excellence. Je dois dire que j'ai eu la chance de pouvoir grandir en écoutant leur musique et surtout les Greatest Hits. Somme toute, c'était suffisant pour avoir une palette de musique variée, passant d'Opéra au Hard Rock, sans oublier le jazz et le funk. C'est sur ce cd que j'ai pu découvrir des chansons éternelles comme 'Bohemian Rhapsody' pour ne citer qu'elle. C'est LA chanson de Queen même si leur oeuvre au complet est bien plus que cela. C'est un groupe qui ne sera jamais oublié et je ne manque pas de rendre hommage à Freddie Mercury, dieu du rock, décédé depuis 15 ans à cause du SIDA. Aujourd'hui, je me demande souvent ce que Queen ferait à l'heure qu'il est si Freddie était toujours en vie...Oui parce que Queen, et d'ailleurs c'est quelque chose que j'ai du mal à accepter, existe toujours et fait des tournées en compagnie de Paul Rodgers!! On ne peut pas trouver de meilleurs paradoxe que celui-ci. Aujourd'hui, seul Mika arriverait peut-être à la cheville de Freddie Mercury mais quand-même, Queen sans Freddie n'est plus Queen. Le groupe a toujours fonctionné en groupe, chacun apportait sa part à la musique et ça a toujours bien marché comme ça. Et pour répondre à ma question plus haut, je pense que Freddie vivant, le groupe marcherait toujours à l'heure d'aujourd'hui, ils ont toujours sû s'adapter au style du temps, passant du hard-rock des années 70 au disco des années 80... Malheureusement, le destin en fait toujours a sa tête. C'est souvent comme ça d'ailleurs, comment ne pas évouqer John Lennon ou Elvis Presley...Mais dans leur cas, leur mort n'était pas nécessaire pour en faire des légendes...Heureusement qu'il reste leur musique, c'est une trace éternelle.

On continue avec les Backstreet Boys. Et oui! Il faut dire qu'à l'époque de mon enfance/pré-adolescence, les boys bands étaient les rois de la musique. Je ne peux pas être sincère si je ne parle pas d'eux
! D'ailleurs, leur musique m'a apporté beaucoup de choses aussi. C'était de la musique qui donnait envie de bouger et c'était pas forcément de la merde! On trouve pire aujourd'hui. Enfin bref, j'ai été fan pendant quelques années quand-même et puis j'ai arrêté naturellement, je suis passée à autre chose même si les Backstreet Boys m'ont donné envie d'écouter du r'n'b et du rap, alors grâce à eux je vais dire, j'ai eu une période Sisqo, un peu plus tard Eminem,etc. Quoiqu'il en soit, ce groupe a tout autant contribué à mon éducation musicale et m'ont innitié à la pop et tout ce qui va avec. D'ailleurs je trouve que Maroon 5 n'est pas aussi loin du style des Backstreet Boys (mais ça, c'est un autre débat).

A côté de tout ça, mes origines slaves ont aussi beaucoup apporté. Les oberek et compagnies (pour ceux qui connaissent) c'est une de mes spécialités...

Mais la vie nous apprends chaque jour de nouvelles choses et il en est de même pour la musique. Chaque jour on découvre de nouveaux groupes, de nouvelles chansons qui nous font vibrer. Moi c'est arrivé tout bêtement, c'est d'ailleurs sans aucun doute ma plus grande rencontre musicale. Mais ça, c'est dans l'article qui suit.

...Présentations...

Bon! Bonjour à tous et à toutes si vous passez sur ce blog...Je n'ai pas besoin de me présenter, à vrai dire, ce blog n'est pas dédié à ma vie mais juste à une passion: la musique...!Ca fait terriblement longtemps que j'ai envie de faire un blog avec mes coups de coeur musicaux et mes critiques (très humbles celà dit) sur les artistes et leur musique. Humbles car je ne suis pas une pro des critiques, et je me passerais bien d'utiliser le langage des pros qui passe souvent à côté des choses essentielles à dire sur un cd. Quoiqu'il en soit, je m'adresse à vous alors que somme tout, ce blog ne vous apportera peut-être rien de nouveau et ce n'est pas tellement mon but, c'est aussi une manière pour moi de remettre de l'ordre dans mes goûts musicaux, qui sont certes schizophrènes quelques fois! Quoiqu'il en soit, bonne visite quand-même.

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