mercredi 26 septembre 2007

Silverchair - If You Keep Losing Sleep



Silverchair - Young Modern (2007)

Silverchair est un groupe australien formé en 1992 et qui a à son compteur 5 albums studio dont le dernier en date ‘Young Modern’. Le groupe est décrit comme mélangeant des sonorités grunch, du rock alternatif, voir progressif. Je ne connaissais qu’une chanson du groupe (‘The Lever’ de l’album ‘Diorama’), et encore, elle résonnait dans ma tête d’une manière assez floue, la seule chose dont je me rappelais, c’était une ambiance obscure et de lourdes guitares. C’est pourquoi je me suis lancée dans l’écoute de cet album après avoir entendu quelques extraits sur leur myspace qui m’ont assez étonné.

L’album démarre avec ‘Young Modern Station’, une chanson pure rock à la Foo Fighters. Rien d’étonnant par rapport à mes suppositions sur le groupe. On enchaîne sur ‘Straight Lines’ et c’est là que l’étonnement apparait, il s’agit d’une chanson assez légère, avec des notes de piano légères et des sonorités pop, bref idéale pour passer à la radio. Puis vient encore l’étonnement avec ‘If You Keep Losing Sleep’, chanson majestueuse, épique, utilisant des violons, dressant un décor se confondant avec les cirques d’autant ou avec une armée prête à affronter son ennemi (cfr ‘Empire’ de Kasabian). On retrouve dans cette chanson le côté épic de Queen à ses débuts dans des chansons comme ‘The Ogre Battle’. La voix de Daniel Johns n’hésite pas à monter dans les aigus et le tout forme un ensemble assez cohérent, mélangeant rock et symphonie (un model qu’on retrouve dans plusieurs chansons de l’album) dans lequel il devient très facile de se perdre. On respire à nouveau avec la chanson ‘Reflection of a sound’ similaire à ‘Straight Lines’ dans ses sonorités mais plus douce notamment grâce à la voix de Daniel Johns et une mélodie assez entrainante. La chanson qui suit est selon moi une des plus réussie de l’album. Elle est certes assez longue vu qu’elle dure 7 minutes et quelques mais comme son nom l’indique (Those Thieving Birds (part 1) – strange behaviour – Those thieving birds (part2)) elle contient plusieurs parties qui s’emboîte sans aucune difficulté et les 7 minutes défilent avec plaisir. Après ce feu d’artifice de mélodies et de sons différents on retombe sur le sol avec ‘The Man that Knew Too Much’.Chanson plus rock que les précédentes et la voix du chanteur s’adapte très bien à l’atmosphère créée. A nouveau changement de décor avec ‘Waiting all Day’ qui me fait penser aux Manic Street Preachers avec des sons un peu folk sur le dessus. C’est une de mes chansons préférées, surtout au moment du Break : ‘Take this dose and go, whiskey warms september…’. Arrive ‘Mind Reader’, la chanson la plus rock de l’album. On voit bien que c’est un terrain sur lequel le groupe est habitué à jouer, surement une petit réminiscence du passé qui ravira les anciens fans (ou pas ?), les nouveaux dont je fais partie, et les fans d’Audioslave. La chanson qui suit, ‘Low’, fait partie du lot ‘Straight Lines’et ‘Reflection of a Sound’, rien de bien particulier même si la chanson est efficace parmi ce melting pot de sons. ‘Insomnia’ et ‘All over the world’ sont similaires dans le sens ou les mélodies partent un peu dans tous les sens. Ca donne une petite touche d’originalité mais on a l’impression que le groupe s’essoufle en fin de parcours comme sur ‘Insomnia’ par exemple où on a l’impression qu’il s’agit d’un assemblage de plusieurs mélodies qui viennent par ci par là et qui sont sensée former une chanson qui manque parfois de cohérence mais ça, chacun ses goûts, ça plaira à certains et pas à d’autres.

‘Young Modern’ est sans aucun doute une étape importante pour le groupe car il marque le changement (définitif ?) de direction du groupe. Pas besoin pour cela d’être un fan de longue date de Silverchair pour s’en rendre compte. L’album forme un tout assez convaincant malgré le nombre important d’influences et de sonorités différentes, on peut se trouver quelque peu perdu en l’écoutant pour la première fois mais on apprivoise au fur et à mesure des écoutes ce monde coloré (ou c’est plutôt lui qui nous apprivoise) semblable à la bande-son d'une comédie musicale tellement l'album est riche de décors différent qu'il devient difficile de s’en détacher…

1. Young Modern Station

2. Straight Lines

3. If You Keep Losing Sleep*

4. Reflection of a Sound

5. Those Thieving Birds [pt. 1] - Strange Behaviour - Those Thieving Birds [pt.2]*

6. The Man That Knew Too Much

7. Waiting All Day*

8. Mind Reader*

9. Low

10. Insomnia

11. All Across the World

*= chansons conseillées

vendredi 21 septembre 2007

Ghinzu - Blow (2004)

Ca fait un petit temps que je me promets de me plonger dans l’univers musical de Ghinzu mais je n’ai jamais vraiment trouvé le temps ni l’envie de découvrir ce groupe en profondeur. Cependant, vu que leur troisième album va bientôt sortir et qu’en plus je vais les voir ce 22 février à l’ancienne Belgique, je n’avais plus d’excuse.

Avant toute chose, Ghinzu est un groupe belge formé en 1999. Le groupe a deux albums à son compteur : ‘Electronic Jacuzzi’ et celui dont je vais parler maintenant ‘Blow’. L’ordre logique aurait voulu que je commence par Electronic Jacuzzi mais Blow est celui que je connaissais le plus ou dirais-je, celui qui m’attirait le plus.

L’album démarre avec ‘Blow’, un bourdonnement vrombis dans nos oreilles, des violons s’élèvent au loin et une ligne de basse se fait entendre. Je pense ne pas me tromper en disant que ‘Blow’ pourrait bien faire partie des grands chefs d’œuvres alliant un nombre élevé de minutes à leur compteur comme Bohemian Rhapsody, Citizen Erased ou Paranoïd Androïd. En effet, au fil des secondes qui s’écoulent, la mélodie crée une véritable fresque dans notre esprit, passant de couleurs foncées au plus claires. L’histoire continue avec ‘Jet Sex’, véritable chef d’œuvre alliant piano, riff discret de guitare et les paroles déchirantes de John Stargasm, il ne faut pas beaucoup de temps pour passer directement à la face B de la chanson qui n’est autre que la chanson qui suit ‘Cockpit Inferno’, on a l’impression que le ciel se déchire tout autour de cette fameuse ascension dans le ciel pour cette fameuse découverte ‘if heaven is a lie’. Ces trois premières chansons représentent à elles seule une partie relativement compact qui se suit dans la logique de la mélodie et des paroles… c’est ainsi que l’explosif ‘Do You Read Me’ vient clore cette partie quelque peut apocalyptique et nous donne envie de sauter dans tous les sens (ça doit être énorme en live sur cette chanson) et de gueuler dans tous les sens ‘Do You Read Me, Do You Read Me Aliiiive’et ça continue avec un ‘Til You Faint’ sur lequel il y a bien moyen de perdre des kilos aussi. Le majestueux ‘The Dragster-Wave’ vient clore le petit jam des trois chansons précédentes suivit d’un ‘Sweet Love’ poignant, efficace mais pourtant simple comme bonjour. On continue avec un ‘High Voltage Queen’ dans les normes pour atterrir sur la planète des ‘21st century Cronners’, chanson qui a à elle seule le plus d’influence de Muse (même si l’album en général est très influencé par le trio britannique) et qui nous emmène dans des hautes sphères bien connue pour les fans de Muse. L’atterrissage n’est pas doux car ‘Mine’ arrive avec ces fameux riffs et impossible de ne pas se balancer sur cette chanson. On revient à un moment de calme extrême avec l’instrumental ‘Horses’ qui semble venir d’un autre monde pour enfin terminer sur ‘Seaside Friends’, une chanson qui reste dans l’esprit de l’album et qui le clos en beauté.

C’est album est un véritable diamant mais au contraire de son prédécesseur qui est beaucoup plus désordonné, on a ici plus de précision et de travail, c’est plus fouillé mais on ressent aussi beaucoup de spontanéité, beaucoup d’énergie qui n’est parfois pas canalisée mais que ça fait du bien ! Ca nous change de tous ces groupes formatés qui n’utilisent que trois notes dans toute leur chanson. Voilà un album rempli d’amertume et qui parle de la vie de tous les jours pour nous laisser bien méditatif à la fin de son écoute.

A consumer sans aucune modération!

1. Blow

2. Jet Sex

3. Cockpit Inferno

4. Do You Read Me

5. ‘Till You Faint

6. The Dragster-Wave

7. Sweet Love

8. High Voltage Queen (the reign of)

9. 21st century crooners

10. Mine

11. Horses

12. Seaside Friends



mercredi 12 septembre 2007

Retour avec le tri des vacances...

Les vacances touchant à leur fin, je ne peux pas me vanter d'avoir vraiment progressé dans les critiques de mes cds, surement parce que je me trouve quelque peu dépassée par leur nombre croissant encore et encore...Néanmoins, voilà un rapide petit tri des cds qui n'ont pas vraiment accroché mes petites oreilles musicales...

* Aereogramme - My Heart Has a Wish That You Would Not Go (2007)

Voici un groupe écossais que j'ai connu avec la chanson 'Barriers' véritable chef d'oeuvre et seule chanson, avec 'A Life Worth Living' de cet album que je m'étais empressée de procurer au plus vite mais c'est avec une certaine déception que j'ai découvert tout un contenu assez soporiphique de l'album.

* AaRON - Artificial Animals Riding On Neverland (2007)

C'est quand même avec un petit pincement au coeur que je 'jette à la poubelle' (au sens figuratif biensûr) l'album des petits français. Le groupe a un sérieux potentiel et un grand talent, il ne suffit que d'écouter la célèbre chanson 'U-Turn (Lili)' pour s'en rendre compte. Le début de l'album est assez prometteur avec des chansons comme 'Blow' maus au-delà, l'ambiance devient assez obscure et à moins d'être dans un état d'esprit particulier ou d'être un fan de Coldplay, l'écoute de la 2ème partie se révèle être assez ennuyante.
Je donne quand-même une mention spéciale pour la poésie des paroles...

* Duels - The Bright Lights & What I Should Have Learned (2006)

Un autre groupe anglais nous venant de Leeds cette fois. Le seul reproche est qu'on reste dans les limites d'un rock assez simple, pop...bref 'average'. Question de goût et d'attentes de la par de celui ou celle qui écoute.

* Kaiser Chiefs - Employment (2005)

Qui ne connait pas les célèbres 'I Predict a Riot', 'Everyday I Love You Less & Less', 'Na Na Na Na Naaaa' ? Et bien en ce qui me concerne, ça s'arrête là. Voilà en ce qui me concerne les seules chansons qui font la richesse de ce premier album. C'est toujours une question de goût et je me ferais surement lyncher par les fans des Kaiser Chiefs mais le reste de l'album est pour moi déporuvu de tout intérêt, émotion voir originialité.

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