1. DeVoTchKa - Blessing in Disguise 2. Vampire Weekend - Mansard Roof 3. The Last Shadow Puppets - Standing Next to Me 4. Late of the Pier - Focker 5. British Sea Power - Waving Flags 6. The Black Keys - Strange Times 7. The Ting Tings - That's not my Name 8. The Raconteurs - Salute your Solution 9. DeVoTchKa - Along the Way 10. The Killers - Human 11. Hot Chip - Ready for the Floor 12. Does it Offend You, Yeah? - With a Heavy Heart (I Regret to Inform You) 13. MGMT - Time to Pretend 14. The Raconteurs - Many Shades of Black 15. The Raconteurs - Consolers of the Lonely 16. Zita Swoon - I Feel Alive in the City (2008 version) 17. Islands - Pieces of You 18. Coldplay - Viva la Vida 19. Simian Mobile Disco - I Believe 20. dEUS - The Architect
Voici donc cette année 2008 qui s'achève doucement et déjà je pense pouvoir poster mon top 10 des albums qui selon moi ont marqué cette année. Musicalement parlant, ce n'était pas une année extraordinaire ni nulle; des déceptions et souvent des surprises...mesdames et messieurs, voici mon choix! :
1. DeVotchKa - A Mad and Faithful Telling J'ai longtemps hésité à mettre cet album à la première place car je dois avouer que je l'ai moins écouté en deuxième partie d'année. Néanmoins, c'est avec lui que j'ai pu découvrir la musique du groupe étant un mélange savant de musiques slaves, gitanes et contemporaines avec une voix à briser les coeurs. Un groupe à découvrir sans plus attendre.
2. Late of the Pier - Fantasy Black Channel Nouveau groupe de Grande-Bretagne souvent comparé à une version plus moderne des Klaxons. Des petits défauts apparaissent sur l'album mais la qualité générale de ce dernier les fait oublier et on obtient une série de chansons assez originales et surtout entrainantes comme 'Focker' pour ne citer que celle-là.
3. The Killers - Day & Age Encore un dilemne que de placer cet album car les Killers font partie de mes groupes préférés et surtout, des groupes qui ont créé la surprise cette année-ci en changeant de style de musique. Dans cas-ci, bye bye la moustache et Oncle Sam et bonjour David Bowie et habits kitsch.
4. The Raconteurs - Consolers of the Lonely Voilà un groupe qui a du talent à revendre et il l'a prouvé en sortant un deuxième album bien meilleur que le premier. Je n'ai qu'une chose à dire: pourvu qu'ils continuent comme ça!
5. Pop Levi - Never Never Love Décrit comme étant le descendant de T.REX avec son premier album, Pop Levi nous prouve avec ce deuxième opus qu'il sait aussi exceler dans des domaines plus pop et électro. C'est album est addictif et pourtant Pop Levi n'est pas assez connu. Vous savez ce qu'il vous reste à faire.
6. Bloc Party - Intimacy Un pas en avant assez ambitieux de la part du groupe qui trébuche de temps en temps mais qui montre néanmoins une détermination à s'affirmer et qui y réussit assez bien.
7. The Black Keys - Attack & Release Du pur Blues Rock à écouter sans modération.
8. British Sea Power - Do You Like Rock Music? Un croisement entre Arcade Fire et Coldplay avec la touche rebelle qui manque aux groupes. Encore des moments incertains mais qui apportent cette qualité de diamand brute d'un groupe qu'il s'avère être de plus en plus difficile à trouver.
9. Islands - Arm's Way Groupe canadien mi-expérimental, mi-alternatif. La première moitié de l'album est géniale mais malheureusement la deuxième moitié vient gacher la qualité globale de cet opus.
10. The Last Shadow Puppets - The Age of the Understatement Side project d'Alex Turner qui a merveilleusement bien porté ses fruits et qui a remis au goût du jour le glamour des années 70 avec des tubes comme The Age of the Udnerstatement ou Standing Next to Me.
Voici sans aucun doute la dernière sortie anticipée de cette année 2008. Et pour ne pas changer, voilà encore un groupe qui a décidé de surprendre ses fans.
Il me semble bien inutile de présenter les Killers mais un petit résumé de leur carrière s'impose quand-même;il s'agit donc d'un groupe venant de Las Vegas et ayant fait une entrée explosive dans les charts de 2004 avec leur single 'Somebody told me' et un album aux fortes influences anglaises des 80s. Deux ans après, 'Sam's Town' sort et est définitivement beaucoup plus rock que son prédécesseur, avec des chansons taillées pour les stades et surtout, un album étant la preuve incontestable du talent et du potentiel du groupe. C'est avec une curiosité certaine qu'était attendu ce troisième album studio du groupe, curiosité qui n'a cessé de croitre après avoir entendu le nouveau single du groupe, 'Human', disponible depuis voici maintenant un mois et demi sur le myspace du groupe et qui annonce un certain retour aux sources pour le groupe étant donné le côté 'dance' du single, assez caractéristique de leur premier album. Et pourtant, la surprise qui attendait tous les fans était bien différente qu'un simble retour aux sources; Day & Age est sans aucun doute l'album de maturité du groupe, le célèbre troisième album qui est sensé representer la synthèse du passé et un avant-goût du futur. Dans le cas des Killers, le rock n'est plus vraiment leur domaine on dirait et c'est avec une très grande surprise que j'ai écouté cet album pour la première fois en me demandant s'il s'agit d'une grosse blague ou de quelque chose de vraiment sérieux...L'explication étant que les Killers semblent définitivement avoir viré pop et abandonné leur son rock si puissant sur 'Sam's Town'...et quand je dis pop c'est même des fois version 'Dallas' sur des chansons comme 'I Can't Stay' et même si des fois ça semble être ringard, on ne peut s'empêcher de saluer l'initiative du groupe d'aller explorer un terrain encore inconnu jusque là...et surtout aussi risqué, et ce qui est malheureusement sûr c'est qu'ils vont y perdre quelque plumes car malgré certaines chansons qui resortent du lot, d'autres comme 'A Dustland Fairytale' sont assez râtées (Brandon Flowers chante sans vraiment le savoir et la chanson n'a pas vraiment de mélodie) et ne donnent pas vraiment une bonne impression de l'album au final.
C'est un album intéressant et surtout assez différent de ce dont nous ont toujours habitué les Killers, mais ça leur réussi pas mal; au contraire de beaucoup de gens, j'ai envie de défendre cet album malgré tout et son côté excentrique bien qu'éccoeurant à certains moments peut s'avérer être agréable à d'autres.
Annoncé pour le mois de décembre et puis sur décision de Kanye West lui-même et après un changement dans le tracklisting des chansons, le nouvel album de West sort un mois à l'avance, à la surprise de beaucoup, et ça ne s'arrête pas là.
Il y a déjà quelque semaines que les deux premiers singles de l'album circulent sur les ondes, 'Love Lockdown' étant le premier et annoncant une toute autre direction pour le rappeur. Là où beaucoup devaient s'attendre au flow bien connu de Kanye West on découvre ce dernier entrain de chanter accompagné de sons de basses bien grasses qui rendent la chanson assez épurée et qui ne font qu'accentuer l'attention sur la voix du rappeur. 'Heartless' vient confirmer le tout avec certes des beats plus hip hop mais encore une fois, Kanye West ne rape pas, il chante. Ce n'est qu'en écoutant 'Paranoid' qu'on retrouve les bonnes vieilles habitudes et cette formule magique que Kanye West utilise dans tous ses plus grands tubes. Les chansons s'enchainent et au final, l'impression qui domine c'est qu'on ne sait pas vraiment où va Kanye West. Cet album marque sans aucun doute un tournant majeur dans sa carrière musical, de part ses sonorités r'n'b et surtout la maturité qui s'en dégâche; Kanye a 'enfin' laissé tomber les titres d'albums mentionnant le collège et ça traduit peut-être ses sentiments par rapport au décès de sa mère il y a quelques mois.
Quoiqu'il en soi, il y a quelques pierres précieuses sur cet album, comme sur chacun d'ailleurs, mais ce qui est sûr c'est que Kanye West risquent de perdre des fans mais ça ne devrait pas trop lui poser de problèmes vu son passé musical. Reste à savoir s'il s'agit d'une passe ou pas...
Rappelez-vous en 2004 quand les ondes sonores ont soudainement été envahies par un groupe anglais prénommé Keane. Aimé ou pas, tout le monde a au moins fredonné une fois 'Everybody's Changing' ou 'Somewhere Only We Know'. Malgré la médiatisation certaine du groupe, on peut dire que leur premier album est rentré dans le top 2004 sans aucun mal de part la simplicité des tubes qu'il comportait. En gros, de la pop pure et simple mais efficace.
En 2006 le groupe sort son deuxième album, 'Under the Iron Sea', qui passe quelque peu innaperçu et ne rencontre pas le même succès que son prédécesseur. Difficile d'arriver à faire quelque chose de mieux, c'est-à-dire dans ce cas-ci, quelque chose de différent. C'est pourquoi, certain d'entre vous auront surement remarqué que les Keane reviennent gonflé à bloc avec leur nouvel album intitulé sobrement 'Perfect Symmetry'.
Si le premier single de l'album, 'Spiralling', apporte un certain sentiment de renouveau, on ne peut s'empêcher de se demander où le groupe s'aventure sur cet album. Certes, c'est différent des albums précédents, sans vraiment innover non plus; on a un côté plus électro qui reste quand-même assez discret...mais l'album en lui-même reste plutôt assez plat et fade...en gros, pas vraiment accessible. On peut saluer l'initiative du groupe de vouloir s'aventurer plus loin dans leur expérience musicale, mais ce qui est sûre c'est qu'ils vont perdre des fans.
'Spiralling' et 'Better than This' sont sans aucun doute les points forts de l'album, mais concernant le reste, passez votre chemin ou ré-écoutez leur premier album.
Encore un groupe de Glasgow. Encore un groupe qui monte. Les Glasvegas se sont fait connaitre ces derniers mois grâce à leur tube ‘Geraldine’ et leur album fraichement sorti déchaine les passions des adeptes de la musique. Coup de pub ou réel talent ?
A priori, la recette du groupe est faite pour marcher : s’inspirer du surf rock des années 50 etle remettre au goût du jour. On ne peut s’empêcher de ressentir une certaine nostalgie en écoutant le premier titre ‘Flowers & Football Tops’ ; bien que la plupart des jeunes d’aujourd’hui sont bien loin de cette époque, ça coule dans nos veines qu’on le veuille ou non, on connait tous Elvis et ses copains de l’époque, sans parler des films qui utilisent ce genre de musique comme bande-son. Par contre, au fil des chansons, le sourire s’efface assez parce qu’il n’y a rien de neuf. L’album tourne en rond, les chansons se ressemblent toutes et si on parle de surf-rock c’est surtout en version triste et lente avecdes chansons qui s’éternisent à l’infini. Bref, je me suis assez ennuyée en l’écoutant.
On peut quand-même saluer l’initiative du groupe et dire que ça reste assez sympa d’écouter une chanson de temps en temps mais ça ne vaut pas vraiment la peine de s’ennuyer à essayer d’écouter l’album. Vous savez vers qui aller si vous voulez écouter du surf pop.
Music for Modern Man est le nom du projet musical du danois Asger Tarpgaard qui sort cet année son premier album éponyme.
C'est un projet assez audacieux car il est dédicacé à 'l'homme moderne' d'aujourd'hui c'est pourquoi on ne peut s'empêcher d'être curieux en écoutant cet album pour la première fois. On obtient trente minutes de musique de tous genre qui rend hommage au rock d'aujourd'hui avec 'Modern Man' qui fait penser aux Modest Mouse, au rock à la Led Zeppelin/Black Sabbath ('Electric Gtrs', 'Rock'n'Roll Machine'), au disco ('Killing the Doctor'), à la musique classique remise au goût du jour par des samples électro ('Interlude in F-Minor') et aux fameuse ballades hippies des années 70 ('Buy My Love'). L'album répond bien à la question qu'on peut se poser: qu'elle est la musique que l'homme moderne écoute aujourd'hui? Comme dans tout, on ne peut plus vraiment créer quelque chose de nouveau, et il est de même pour la musique. L'homme moderne écoute tout ce qui s'est fait de bon pendant des années dans le domaine musicale et on ne peut certainement pas évoluer sans prendre conscience du passé.
Album éclectique à souhait, agréable à écouter et qui devrait satisfaire les besoins musicaux de tout le monde.
Les Cold War Kids sont apparu sur la scène musicale américaine/mondiale en 2006 avec leur retentissant premier album intitulé 'Robbers and Cowards'. Il m'a fallut pas mal de temps pour me (ré)concilier avec cet album qui reste assez difficile à cerner après autant de temps mais qui arrive toujours à me faire vibrer.
C'est avec une curiosité et une impatience certaine que j'ai attendu la suite de leur aventure musicale.
Difficile de trouver une meilleure intro que 'We Used to Vacation' et le groupe se contente dans cet nouvel album de commencer le tout 'gentillement'. Le premier single de l'album 'Something is not Right With Me' marque le climax de la première partie qu'on pourrait qualifier aussi d'inconsistente. Certes le tous sonne bien, on retrouve ces ambiances épurées et bluesy bien chères au groupe mais l'enchainement qu'apportait 'We Used to Vacation', 'Hang me Up to Dry' et j'en passe, manque cruellement. Et puis, il n'y a pas vraiment d'évolutions réelles; le groupe se contente de faire des chansons agréables à écouter mais qui n'apportent pas vraiment de renouveau. Seules 'Something is not Right with Me' et 'I've Seen Enough' arrivent à se démarquer du lot et à apporter de la fraicheur à l'album. En ce qui concerne le reste, les Cold War Kids s'engouffrent un peu trop dans la mélasse avec une chanson comme 'Avalanche in B' qui ralentit pas mal l'album...
Quelques chansons sortent du lot mais en général, 'Loyalty to Loyalty' est loin d'être meilleur que 'Robbers and Cowards', peut-être sera-t-il aussi bon pour certains (voir meilleurs pour les fans acharnés...ou pas) et moins bon pour d'autres.
Fans du groupe, écoutez le, curieux? Contentez vous du premier album.
Les Department of Eagles sont plus connu comme étant le side project d'un des membres du groupe américain Grizzly Bear (Daniel Rossen). D'ailleurs beaucoup de fans de ces derniers suivent assidument le 'Département des aigles' tant la musique semble être similaire. 'In Ear Park' est le deuxième album de ce groupe New-Yorkais.
Connaissant un peu (mais pas assez) Grizzly Bear, ce n'était pas vraiment une surprise que de découvrir l'univers décalé d' 'In Ear Park' où le folk et l'électro sont unis pour le meilleur...(et pour le pire?). L'album s'ouvre avec une valse légère qui met du temps à s'imposer mais la douceur de la voix et de la musique laisse la chanson s'éclore comme une fleur. Les chansons s'enchaînent toutes avec cette douceur qui reste omniprésente mais qui laisse parfois une place discrète à des guitares plus agressives à certains moments.
Entre des berceuses à la Walt Disney voir mélodies de Noël ('Floating on the Lehigh') pas vraiment facile d'arriver à se positioner. C'est un album qui fait planer et rêver, beaucoup de moments forts dans certaines chansons mais c'est aussi un album qui ne s'écoute pas tout le temps; les rêveurs apprécieront, ceux en manque 'd'action' l'oublieront assez facilement.
Portugal. The Man est bien un groupe et non une personne comme on pourrait se l'imaginer en lisant leur nom. Originaire de l'Alaska, il s'agit en faite des anciens membres du groupe appelé 'Anathomy of a Ghost'. Quant à leur style musical, il est bien loin des rythmes exotiques suggérés eux aussi par le nom; il s'agit avant tout d'un groupe de rock alternatif qui laisse beaucoup de place au blues et à l'expérimental dans sa musique.
'Censored Colors' est le troisième album du groupe qui, selon les plus grands fans, contient bien trop de ballades par rapport aux riffs "Led Zeppeliniens" des précédents albums. Est-ce vraiment un problème pour quelqu'un qui découvre le groupe? Pas vraiment, les fans des Cold War Kids par exemple seront ravit de retrouver cette touche de blues assez marquée dans chacune des chansons. Les fans des Pink Floyd devraient eux aussi trouver des ambiances planantes bien familières. L'album en lui-même est assez 'long' (53 minutes) et pas forcément facile à écouter; le tout semble s'éterniser et il n'y a pas vraiment de chanson qui viennent changer le rythme général. On a l'impression de rester bloqué sur une image qui ne fait que varier de couleur.
Malgré tout, la musique est touchante, puissante et des chansons comme '1989' provoquent leur petit effet.
C'est un album qui reste assez difficile d'accès mais qui devrait arriver à atteindre les fans de blues et pourquoi pas, les avides de nouvelles sensations musicales.
Décidemment, les Radiohead font leur loi depuis quelques années. Après être une source d'inspiration pour bien des groupes, ils ont aussi apporté un renouveau dans le monde musical en innovant l'année dernière pour la sortie de leur album 'In Rainbows' annoncée un mois à l'avance, à la surprise de bien des fans et des curieux. Après Radiohead, c'est au tour des Raconteurs d'annoncer une semaine à l'avance la sortie de leur album. Et enfin, les Bloc Party, cette fois-ci, le font trois jours à l'avance (qui dit mieux pour la prochaine fois?).
Bien qu'il s'agisse avant tout d'un moyen de créer la surprise mais aussi de ne pas trop faire patienter les fans, on peut dire que dans le cas des Bloc Party, c'était aussi un moyen d'échapper à une pression certaine. En 2005, le premier album du groupe, 'Silent Alarm' sort et provoque une vague d'adoration chez les fans d'indie pour ce groupe qui le mélange avec des éléments punk et une batterie idéale pour le dancefloor. Deux ans après, donc l'année dernière, sort le deuxième album du groupe 'A Week End in the City' qui crée des avis assez mitigés parmis les fans. Personnellement, je n'ai jamais été une fan totale des Bloc Party. Je considère ce groupe comme un des meilleurs de Grande-Bretagne mais leur album ne m'ont jamais entièrement convaincue et AWITC le confirmait. Quelques chansons ressortaient mais le reste était assez facilement oubliable. En faite, on pouvait se demander où allait Bloc Party? Pas facile pour un groupe de sortir de son univers clé mais heureusement, Kele (le chanteur) et ses copains s'en sont rendu compte.
Après AWITC, le groupe a sorti un single, 'Flux', anormalement différent de leur son habituel, bien plus éléctro. Les fans ont aimé et il y a de celà quelque mois, sortait le premier single du prochain album: 'Mercury'. Ce dernier a par contre créé beaucoup de remous. 'Où est passé le bon vieux Bloc Party?' - se disaent beaucoup de fans. Par contre, d'autres personnes (dont je fais partie) saluaient l'innitiative du groupe et surtout l'excellent résultat que la chanson donnait au final.
C'est ainsi qu'est sorti hier 'Intimacy', un album qui a un son définitivement plus dance et électro; c'est osé, c'est risqué, mais ça marche! Le groupe suit le chemin de 'Mercury' en essayant de ne pas trop perturber les fans (notamment avec 'Halo' qui reste traditionnelle) mais le reste de l'album nous présente un nouveau groupe qui commence à prendre de plus en plus confiance en lui et en son talent. Même les chansons plus lentes que d'habitude je trouve trop molles et ennuyantes prennent une toute autre dimension avec les samples soigneusement choisit par le groupe.
Les Bloc Party ont réussi leur mission et ont prouvé qu'ils avaient du talent à revendre et qu'ils étaient capable, comme Radiohead, d'évoluer dans leur musique et de rester toujours bons dans ce qu'ils font. L'album est en téléchargement digitale sur le site officiel du groupe (prix environ 7,5 euros) et la version 'physique' sortira au mois d'octobre ayant en prime des chansons inédites. A consommer sans modération.
Pas de panique si le nom Friendly Fires ne vous dit rien. Il s’agit d’un autre nouveau groupe anglais originaire du Hertfordshire et qui sort cette année son premier album éponyme. Leur musique est un savant mélange d'indie rock, pop, disco/dance/electro et de shoegaze. Ca fait beaucoup mais on vit bien dans une époque où pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? Au fil de l’album, des influences comme celle du célèbre groupe français Phoenix se font ressentir et ce rock léger parfumé de percussions légères ressuscite sans aucun mal les journées longues d’été déjà derrière nous.
Au final c’est un album assez léger et court qui plus est mais qui reste somme toute assez répétitif ; on retrouve souvent le même schéma dans les chansons et ça peut lasser plus d’un à moins d’avoir eu un véritable coup de foudre, à vrai dire, ce n’est pas très difficile de trouver mieux ailleurs. Ca reste donc un album écoutable mais facilement oubliable.
Les Hollywood Porn Stars sont un groupe belge originaires de Liège. Leur premier album, ‘The Year of the Tiger’ est sorti en 2004 et a créé un petit buzz assez discret mais certain pour me donner envie de m’intéresser à leur deuxième album, ‘Satellites’ sorti l’année dernière.
Le morceau d’ouverture ‘Andy’ est un peu décevant quand on le compare avec ‘Actarus’ sur l’album précédent. Heureusement, ‘Islands’ rattrape le coup. A vrai dire, l’album en entier peut-être vu comme une succession de chansons moyennes qui se font rattraper par quelques perles. Le son des Hollywood Porn Stars est quant à lui plus calme et posé par rapport au premier album et certainement beaucoup plus indie. Les tubes quant à eux sont assez discret, encore une fois, il y en avait plus sur le premier album.
Je reste donc sur un sentiment assez mitigé parce qu’il ne s’agit pas vraiment d’un mauvais album ni d’un album exceptionnel…Le groupe se cherche sans aucun doute et fait preuve de beaucoup de talent sur certaines chansons comme ‘Islands’, ‘the fugitive’ ou encore ‘Diamond’. Je conseille quand-même le groupe parce qu’il s’agit d’un groupe belge pas vraiment connu et pourtant il le mérite…
Pour cause de vacances et à moins que je n'arrive miraculeusement à capter internet là où je vais, le blog sera mis entre parenthèse jusqu'à la mi-août. Bonnes vacances à toutes et tous.
Récemment, les Late of the Pier sont entrain de provoquer un énorme buzz dans le monde musical. Ce nouveau groupe anglais avait déjà beaucoup fait parler de lui avec un album de démo très prometteur intitulé 'Zarcorp Demo' et qui est en circulation sur le net depuis 2006. On peut donc facilement comprendre qu'à un mois de sa sortie officiel, le premier album du groupe 'Fantasy Black Channel' défie sans aucun mal les albums situés au top de cette première moitié de l'année 2008.
C'est avant tout un album plutôt varié qui me fait penser aux Does It Offend You, Yeah? mais là où ceux-ci provoquent un grand débat/dilemme chez les auditeurs, les Late of the Pier parviennent assez facilement à se faire beaucoup de partisans et à mettre, de façon générale, tout le monde de leur côté. L'album ne contient pas beaucoup de nouveautés, que ce soit par rapport à Zarcorp Demo (on retrouve beaucoup de chansons mais en version différente) ou par rapport à ce qu'on peut écouter chez d'autre groupes mais les Late of the Pier arrivent à se distinguer de façon assez déconcertante et apportent un sentiment de fraicheur et de renouveau. 'Hot Tent Blues' est de loin une très bonne intro pour un album où les chansons s'enchainent sans trop de mal. Après, les questions de goûts et de coup de coeur entrent en scène; 'Focker' fait toujours l'unanimité avec des samples à la Crystal Castles (mais Dieu merci l'effet est 100 fois meilleur ici) par contre 'Heartbeat' et 'Whitesnake' ne m'impressionent pas vraiment mais ne dérangent pas plus que ça non plus. A vrai dire, le seul vrai point négatif c'est l'artwork, il n'a vraiment rien à voir avec l'ambiance générale de l'album est aux graphiques colorés de 'Zarcorp Demo' mais les artistes sont toujours incompris n'est-ce pas...?
Fan d'indie-électro-punk-pop-synthé (ouf) ou plus simplement de tout ce qui se fait de mieux aujourd'hui, voici votre nouveau meilleur ami...!
Plus besoin de présenter Beck, artiste américain touche-à-tout et actif depuis maintenant 14 ans. Après 'The Information' sorti en 2006, Beck marque son retour cette année avec 'Modern Guilt'.
A vrai dire, je n'avais pas vraiment aimé 'The Information', c'était aussi la première fois que je me frottais vraiment à cet artiste et je n'ai surement pas commencé par le bon album. Quoiqu'il en soit, j'apprécie assez Beck pour des chansons comme 'Sex Laws" ou 'Girl' pour retenter l'expérience avec ce nouvel album. Alors qu'avec le précédent on sentait une touche hip-hop assez prononcée, 'Modern Guilt' est sans aucun doute un hommage aux 60s avec une volonté de préserver cette touche musicale bien caractéristique mais en essayant aussi d'apporter un peude fraicheur en utilisant de l'électro comme sur 'Replica'. Le chant de Beck est toujours aussi détaché et tout s'emboîte assez bien. Je me surprend d'ailleurs à l'écouter assez souvent et d'une oreille assez attentive. De plus, il dure une petite demi-heure et ça passe assez vite.
Voici sans aucun doute un autre album phare de 2008 !
Mute Math est un groupe de rock américain qui a sorti à ce jour un ep, un album et un dvd live.
Les pochettes des albums sont toujours intéressantes; elles annoncent la couleur et l'ambiance d'un album. Mute Math nous présentent donc leur album comme une sorte de laboratoire musical où le son est disséqué sous toutes formes possibles...intéressant à première vue, pour peu que ça coïncide avec la musique. Du début à la fin, on retrouve une touche américaine assez marquante dans la musique et d'ailleurs ça frôle parfois le mainstream; ce n'est pas forcément un point négatif mais c'est un peut trop carré. Les percussions quant à elles sont très présentes, le batteur ne chôme pas et ça ajoute une dimension à l'album, un rythme soutenu qui fait sans aucun doute la force de cet opus. Impossible aussi d'ignorer la puissance dégagée par le groupe, que ce soit grâce à la voix ou à la musique sur des titres comme 'Typical' ou 'Chaos'. Le côté expérimental ne surgit vraiment que vers le milieu avec 'Obsolete' par exemple et c'est un peu dommage car l'album donne une impression de déjà-vu. Déjà, la longueur est assez importante (une heure), et puis comme je viens de le dire, on a une impression de déjà-vu, que ce soit par rapport à l'album qui semble se répéter quelque peu, ou par rapport à d'autres groupes.
C'est un peu dommage car le groupe a un énorme potentiel qui parvient à m'atteindre avec certaines chansons comme 'Chaos' ou 'You are mine' et ils devraient peut-être essayer d'aller plus dans le côté sombre de l'expérimentale, ça donnerait sans aucun doute de grands résultats mais on sera vite fixé car le deuxième album de groupe est prévu pour les mois prochains. D'ici là, ça reste un groupe à découvrir.
Retour dans le passé avec un groupe belge phare: K's Choice. Formé en 1993 et après avoir sorti 4 albums studios, le groupe n'est plus actif depuis 2002 après que Sarah, la chanteuse du groupe, ait décidé de se lancer dans une carrière solo. Cependant, et c'est un scoop, le groupe s'apprête à sortir un nouvel album en 2009!
J'ai décidé de faire une petite parenthèse en vous parlant de ce groupe après avoir retrouvé le cd et l'avoir réécouté, ce que je n'ai pas fait depuis des années à vrai dire. K's Choice c'est toute une histoire pour moi, surtout avec cet album qui était un des premiers de ma discographie personnelle. Mélangeant un pop rock parfois teinté de grunch et toujours avec des mélodies accrocheuse ('Not an Addict', 'Iron Flower', 'Song for Catherine'), j'ai l'impression de revenir chez moi après un long voyage en écoutant cet album. Il est vrai qu'en 12 ans la musique a beaucoup évolué et ce dans toutes les directions mais la magie K's Choice opère toujours et c'est un vrai plaisir de réécouter un disque plein de fraicheur où nostalgie et plaisir se mélangent si bien.
Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, N.E.R.D. est le groupe de Pharell Williams qui a sorti son premier album en 2002. 'Seeing Sounds' est le troisième opus du groupe.
Jusque là, pas grand chose me direz-vous mais je vous arrête tout de suite si vous pensez qu'il s'agit d'un groupe de hip-hop; il y en a certes, mais N.E.R.D. c'est surtout l'équilibre entre hip-hop, rock et soul....en gros, que du bon! Je vais pas faire de comparaison avec les albums précédent étant donné que je ne les connais pas vraiment à part les singles 'She Wants to Move' ou 'Provider'. En gros, c'est un album qui devrait ravir les fans des genres cités plus haut; on retrouve un peu de chaque genre sans en faire de trop. C'est peut-être pas le meilleur album de ce genre de concept étant donné qu'on retrouve beaucoup de groupes comme Subtle par exemple qui font beaucoup de musique expérimentale avec le hip-hop mais N.E.R.D. doit beaucoup à Pharell Williams qui est véritablement l'âme du groupe et qui apporte sa touche très personnelle comme sur 'Yeah You' par exemple et qui apporte donc beaucoup de qualités au résultat final.
Que dire à part que je vous conseille de l'écouter si vous n'êtes pas imperméable au hip-hop...
Fear of Music est un de ces groupes britanniques qu'on adore; après 4 EP, le groupe sort enfin son premier album cette année.
Fear of Music est avant tout un groupe de rock alternatif qui se rebèle un peu contre cette invasion de groupes d'indie rock qui nous viennent d'un peu partout...et ça fait du bien! Sans vraiment apporter un vrai renouveau au rock, les Fear of Music proposent quand même quelque chose d'assez intéressant pour un premier album et font preuve d'un potentiel assez grand. La voix du chanteur n'est pas sans rappeler d'autres groupes et on peut également retrouver des touches discrètes d'électro comme dans 'A dream, a murder and a trip out of'.
La longueur de l'album quant à elle est assez basique (40 minutes) par contre, la fin semble un peu s'étirer...mais on peut mettre ça sur le compte du 'premier album' et donc, de quelques imperfections assez normales.
Un album à découvrir pour tous les passionés du genre et du rock en général.
Changement de registre avec The Hacker (ou Michel Amato), Dj français qui est notamment connu pour sa collaboration avec Miss Kittin, est son troisième album, 'X', aux sonorités electro/techno voir communément appelé 'clubbing', qui sort cette année.
Je vais être courte; je suis pas vraiment pro de l'électro/techno mais cet album passe nickel et on ne peut vraiment s'empêcher de bouger en l'écoutant. Parfait pour chauffer les soirées ou pour se l'écouter 'en passant' grâce à la magie des headphones. Les fans du genre aimeront sans aucun doute, d'autres amateurs de musique comme moi s'en délecteront sans problème...surtout à la veille (voir le jour J pour moi) des vacances d'été!
Grandaddy porte bien son nom. Bien que ce groupe américain ne soit plus actif, il peut se vanter d'avoir été un précurseur de beaucoup de groupes comme Radiohead ou Muse. 'The Software Slump' est le troisème album du groupe sorti en 2000, année où beaucoup de choses ont sûrement été remises en question pour bon nombre de gens, tout comme pour le groupe qui livre avec cet album un témoignage émouvant de la relation entre l'être humain et les avancées technologique.
L'espace est un thème assez important dans l'album, pas étonnant d'ailleurs qu'on retrouve du 'Space Rock' ou des effets à la 'Bliss' de Muse, notamment dans 'Crystal Lake'. La voix du chanteur est assez douce, voir trop douce car on a souvent l'impression qu'elle est à deux doigts de se briser mais elle s'associe parfaitement à la musique qui passe de confessions émouvantes, à des atmosphères planantes et joyeuse qui virent aussi à des sons apocalyptique...d'où une certaine comparaison avec des groupes contemporrains bien connus; d'ailleurs, cet album est souvent cité comme étant le 'OK Computer américain' est ce n'est pas loin d'être la vérité. On retrouve cette sensibilité chère au groupe de Thom Yorke se mélangeant souvent à une furie bien musienne.
Cet album ne vous apportera peut-être pas grand chose de nouveau, mais il vaut sans aucun doute la peine d'être écouté/réécouté au moins une fois...
Johnossi est un groupe de garage-rock de Suède qui a sorti son premier album éponyme en 2006 et qui marque son grand retour cette année avec un deuxième album.
Bien que pas vraiment médiatisé, Johnossi a réussi à faire son petit bonhomme de chemin avec un premier album assez réussi; simple et pourtant puissant grâce à son style épuré. Il est rare de retrouver une telle énergie rien qu'avec une voix, une guitare, une batterie et (accessoirement) une basse; les White Stripes arrivent très bien à le faire à deux, et c'est aussi le mérite de Johnossi. On retrouve aussi un petit côté bluesy dans des chansons comme 'Man Must Dance' et dans beaucoup d'autres en faite. Le seul point négatif qu'on pourrait pointer du doigt c'est le faite que l'album s'éssouffle un peu vers le milieu jusqu'à la fin bien qu'il ne dure que 39 minutes et qu'il n'est pas si exceptionnel que ça...
C'est un détail qui ne devrait pas vous empêcher d'écouter cet album qui ravira surement les amateurs de rock simple et puissant, accompagné d'une belle voix...Belle mise en bouche pour découvrir le deuxième opus du groupe qui sort cette année.
Fleet Foxes est un nouveau groupe de Seattle (U.S.A) qui fait beaucoup parler de lui avec la sortie de son premier album éponyme. M'étant déjà frotté une fois à leur album, j'ai préféré m'attaquer d'abord à leur EP sorti la même année pour essayer de mieux cerner leur musique.
Petite surprise quand-même quand on écoute Fleet Foxes pour la première fois; entre choeurs d'église mélangé à de la folk légère. Ca peut créer un certain effet 70s sans vraiment casser la baraque. 'Mykonos' est une très belle chanson par contre mais je ne suis pas vraiment sûre de pouvoir tenir le coup tout un album...mais je tenterai quand même l'expérience encore une fois - qui sait?
Wild Beasts est un nouveau groupe anglais de pop qui vient de Kendal. Leur premier album est sorti ce 16 juin 2008, et je l'attendais impatiemment.
Définir la pop n'est pas vraiment facile, en faire peut-être s'avérer être difficile aussi tout comme arriver à définir la musique des Wild Beasts. Certes, on peut l'appeler 'pop' mais 'on dirait Freddie Mercury bourré entrain d'improviser sur son piano' me parait parfait pour définir le son de ce groupe. Avant tout, et vous allez pouvoir le vérifier par vous-même en jetant un coup d'oeil au clip vidéo plus bas, la voix du chanteur est assez impressionante, passant facilement de tons assez graves à des tons élèves et aigus qui font parfois plus penser à des cris qu'à un vrai chant. Heureusement, il s'agit d'une voix qui colle parfaitement à son décor musical, la musique est tout aussi loufoque, parfois difficile à dégager une mélodie mais l'album renferme quand même des petites perles comme 'Devil's Crayon', 'Brave, Bulging, Buoyant, Clairvoyant' ou 'Please, Sir' dans le côté plus sobre. A vrai dire, j'attendais avec impatience cet album après avoir écouté et réécouté les chansons disponibles sur le myspace du groupe ou sur last.fm mais je ne peux m'empêcher d'être quand même déçue, je m'attendais quand même à quelque chose de différent; on passe facilement du grotesque au génie sans vraiment que j'arrive à me décider de quel côté penche plus la balance. C'est peut-être (surement) un grower comme l'appellent nos amis anglais mais ça ne convaint pas plus que ça pour le moment...
Je conseille quand même cet album aux curieux, surtout si vous appréciez les deux clips vidéos qui suivent...c'est une expérience intéressante que d'écouter leur album, sans vraiment apprécier au final. Wild Beasts est sans aucun doute un des groupes les plus originaux de Grande-Bretagne à l'heure actuelle.
Je ne suis pas une grande fan de Coldplay à la base, bien que je suit leur carrière de loin; je me rappelle la première fois que j'ai vu le clip de 'Yellow' à la télé ou quand je me suis jetée sur 'A Rush of Blood to the Head' à sa sortie chez le disquaire. Malheureusement, à part quelques chansons prise de chaque album, je n'ai jamais vraiment réussi à cerner le groupe ou m'extasier complètement devant leur musique.
Depuis quelques mois, 'Viva la Vida' a créé un buzz en révélant quelques unes de ses chansons au grand public comme 'Violet Hill' pour commencer. Comme beaucoup, j'ai écouté le single par curiosité et à vrai dire, il a réussi à réveiller mon intérêt et faisait preuve d'un certain changement de la part du groupe. C'est quelque chose que j'ai d'ailleurs souvent reproché à Chris Martin et ses compères, ils font de la bonne musique mais ça ne se renouvèle pas au fil du temps, et c'est bien dommage, mais avec 'Violet Hill' on aurait dit qu'ils ont enfin compris, beaucoup plus rock que d'habitude mais toujours à la Coldplay.
Quant à l'album, en l'écoutant la première fois, je suis restée assez passive je dois avouer, à part 'Lost?', Viva la Vida' et 'Violet Hill' (donc toutes les chansons qui ont réussi à filtrer avant l'album), je ne trouvais pas le reste si bien. Par contre, les trois chansons citées sont à elles-mêmes de vrai petit chef d'oeuvres, des petites perles qui arrivent enfin à apporter un souffle nouveau au groupe.
Je suis entrain d'écouter l'album une troisième fois et la sauce commence enfin à prendre, lentement mais assez sûrement par rapport aux autres albums. Ce nouvel opus est quand même plus expérimental que les autres point de vue son mais aussi notamment par le fait que certaines chansons renferment une autre à la fin, selon Chris Martin, il s'agirait d'un signe à Radiohead. Mouais.
L'album est bien sans vraiment être exceptionnel....quoique ça, ça se vérifiera surement avec le temps. Alors rendez vous en fin d'année pour le top final, et on sera fixé.
En attendant, n'hésitez pas à écouter cet album, vous pourriez bien changer d'avis sur Coldplay...
Retour très attendu des Fratellis qui sortent leur deuxième album cette année; ont-ils réussi à faire mieux que leur très bon 'Costello Music' ?
Il faut dire qu'avec leur premier album la barre était assez haute, après avoir écrit une séries d'hymnes rock comme 'Chelsea Dagger' , c'est un grand challenge pour le groupe que d'écrire quelque chose de meilleurs voir d'aussi 'consistant'...Bonne surprise quand même en ce qui concerne le début de ce nouvel album avec 'My Friend John' accompagné par des guitares beaucoup plus lourdes que d'habitudes mais on retrouve néanmoins cet air entraînant qui fait la marque de fabrique des Fratellis. Autre caractéristique, il me semble qu'il y a beaucoup plus de piano par rapport au premier album qui utilisait plus de cuivres. Les trois premières chansons sont assez bien et en faite, l'album en entier peut être qualifé de bon mais je ne peux m'empêcher de trouver que Costello Music était meilleur, avec des refrains et mélodies beaucoup plus frappantes et facilent à mémoriser pour après ne plus pouvoir s'empêcher de les chanter partout et n'importe quand. Il faut dire que 'Here We Stand' est encore inconnu et avec le temps, ces chansons doivent encore se roder dans mes oreilles...mais on dit souvent que la première impression est la meilleure et je reste dessus.
'Here We Stand' est un album agréable à écouter, vous avez aimé le premier? Vous aimerez sans doute celui-ci....alors let the music play parce que les Fratellis déchirent toujours!
Ratatat est un duo (et non pas un dessin animé des Pixar studios....:p) New-Yorkais d'électro-expérimental. LP3, comme son nom l'indique, est leur troisième album studio.
Je vais être franche, l'électro-expérimentale me plaît mais à petite dose. A vrai dire, je n'ai jamais vraiment adoré un album électro du début à la fin, trouvant toujours quelque chose qui me dérange. Dans le cas de Ratatat, j'ai quand-même fait l'effort d'écouter l'album plusieurs fois et j'ai pu y découvrir des choses intéressantes tout comme des choses qui m'ont déplues, voir ennuyées. C'est un groupe qui offre de la musique expérimentale donc je trouve qu'en musique de fond, ça peut passer nickel mais de là à me laisser porter en trance en écoutant leur musique....pas vraiment. 'Falcon Jab', 'Bird Priest' et 'Shempi' m'ont assez plues mais le reste est assez copié-collé; on retrouve souvent la même structure, un synthé et quelques notes de guitares + une boite à rythme qui passe en mode hip-hop dans certains cas.
Ce groupe ne me fera pas aimer l'électro mais par contre, il me donne envie d'aller chercher plus loin.
Voici un disque qui se veut être prétendant d'une place assez bien placée dans mon top 2008; le quatrième album d'un groupe anglais de Manchester, Elbow, actif depuis 10 ans...on ne rigole pas!
Plus sérieusement, Elbow est un groupe assez mûre et on le ressent bien dans leur musique. D'ailleurs, sur cet album on ne peut pas vraiment parler d'un groupe de rock car la seule chanson rock (cad guitares à gogo) est 'Ground for Divorce' qui au passage, est excellente. En même temps, est-ce qu'être un groupe rock veut dire ne faire que des chansons avec des riffs de guitares ravageurs sur lesquels les petits jeunes vont pouvoir se briser la nuque? Biensûr que non, Elbow est la preuve vivante. Cet album est surprenant, émouvant et surtout très calme...ce qui m'a d'ailleurs fort surprise à la première écoute. Je viens juste de regarder leur fiche sur wikipedia et je tombe sur leur choix du nom du groupe: 'Elbow est le mot anglais le plus sensuel, non pour sa définition mais bien pour la sensation que ça fait de le prononcer'. On peut tout aussi bien qualifier leur musique et même si à priori, l'album est long (55 minutes), le groupe arrive à me tenir captivée par leur musique, leur son jusqu'à la dernière seconde de chaque chanson. La première chanson 'Starlings' est d'ailleurs un excellent exemple; je ne vais pas la révéler entièrement pour ne pas vous gâcher la surprise si vous décidez d'écouter cet album mais juste pour dire que, comme l'album, on a envie d'écouter jusqu'à la fin tant le groupe surprend par ses changements de rythmes, de mélodies, d'ambiances. De pop rock, on passe a des mélodies amères qui ne cachent pas leur influences latines (tango,...). La voix, qui le fait penser à celle de Damon Albarn (Blur, Gorillaz) mais en plus grave est très agréable à écouter et charme tout autant que la musique qui l'accompagne.
La seule chose qui me dérange un peu c'est qu'à certains moments l'album est un peu trop mou et en live soit doit certainement mieux donner. Quoiqu'il en soit, ça ne gâche en rien l'album qui reste de toute façon très bon.
The National est un groupe d'indie rock venant de Brooklyn et formé en 1999 et ayant sorti 4 albums à ce jour dont le dernier en date, 'Boxer', sorti en 2007.
Ce groupe doit surement vous dire quelque chose étant donné qu'il a provoqué un énorme buzz autour de son album 'Boxer' qui s'est avéré être sur bon nombres de blogs/sites musicaux à la première place du top 2007. Et pourtant, j'ai réussi à éviter ce 'phénomène' jusqu'à maintenant, par manque de temps sans doute mais aussi parce que l'univers du groupe n'est pas forcément facile à pénétrer; son côté froid et glacial (She Wants Revenge, Interpol) et la voix épaisse du chanteur sont assez 'effrayant' à la première écoute et quand le système du coup de foudre ne marche pas, il faut bien écouter et réécouter pour essayer de trouver la faille. Et écouter je peux dire que je l'ai fais....et encore, l'album change constamment de structure à chaque écoute, prenant plus d'ampleur la nuit et de superficialité le jours...mais j'ai décidé de ne pas lacher l'affaire, il n'est pas le numéro 1 de 2007 pour rien....
On va donc commencer par les plus; ce qui me plait beaucoup sur cet album c'est la mise en avant des percussions. On ne s'en rend pas vraiment compte à la première écoute, ça apparait au fur et à mesure pour commencer à créer son effet surtout avec 'Squalor Victoria'. L'atmosphère froide que j'ai citée plus haut arrive aussi à créer des moments assez intenses comme sur 'Fake Empire' ou 'Gospel' et le piano et l'orchestration trouvent leur place aisément sans vraiment être mis plus en avant que les guitares, qui restent sommes toutes assez discrètes aussi. A ces points positifs je rajouterais les paroles qui sont souvent tout aussi subtiles voir tout aussi directes que la musique.
Maintenant, les points négatifs...A vrai dire, cet album ne me procure rien comme sensations ou émotions. Je l'écoute d'une oreille assez passive et parfois ennuyée. Le début est assez bien et réveille un soupçon d'intérêt/frémissement qui ne réapparaîtra qu'à la fin avec 'Gospel'. La voix du chanteur m'ennuie souvent et je la trouve trop monotone. J'ai beau écouter et réécouter l'album, je ne le trouve pas tellement exceptionnel ou fantastique, du moins, je ne trouve pas que sa place de top 1 de 2007 soit vraiment méritée...
Je ne peux pas vraiment me vanter d'être une grande fan de Madonna mais je dois avouer qu'elle fait partie de ces artistes incontournables qui ont tellement de tubes/chansons cultes à leur compteur qu'il est impossible de ne pas citer au moins une chanson qui nous semble être particulière. Avec Madonna, j'ai quand-même bien plus qu'une chanson fétiche et depuis 'Confession on the Dancefloor', j'attendais impatiemment son retour.
Madonna pourrait tout aussi s'appeler 'Miss Caméléon' car si on regarde son parcours entier, elle est une des rares artistes qui peut se vanter d'avoir essayer tous les styles et surtout d'être à la tête des tendances...ça c'était jusqu'à présent. A la sortie de 'Confessions on the Dancefloor' j'ai ressentie une très grande admiration pour Madonna; déjà, j'aimerai être aussi en forme qu'elle à son âge, ensuite, alors que la tendance revenait au disco, voilà que Madonna comme de par hasard sort un album spécial disco-revival. La tendance est lancée et tout le monde s'est surement bien éclaté au moins une fois en boite avec 'Hung Up' ou 'Sorry'. Ici par contre, déception quand même parce que pour une fois, Madonna ne dicte pas, elle ne fait que suivre la tendance actuelle qui est surtout représentée par des Timbaland, Justin Timberlake et autres, qu'on retrouve d'ailleurs au complet sur l'album. En faite, Hard Candy est assez similaire au dernier album en date de Timbaland. Si on va plus loin, je trouve personnellement que la pochette est super moche et pas bien faite sans parler du faite qu'elle fait penser au dernier Kylie Minogue...
Bref, après toutes ces critiques, que peut-on vraiment dire sur la musique? Personnellement, je trouve l'album plus écoutable que le précédent (qui était surtout 'bon' pour ces 2-3 tubes), mais ça ça dépend aussi des goûts personnels même si on a quand même un mélange d'r'n'b est d'un peu de dance qui fait le lien avec l'album précédent...mais on peut pas vraiment dire qu'il y ait vraiment de défauts flagrants malgré mes remarques citées plus haut. La qualité générale fait qu'on pardonne la Queen of Pop sans problème et cet album s'avèrera surement utile pour les soirées chaudes des vacances qui arrivent....
The Ting Tings est un groupe anglais constitué de deux membres: Jules de Martino et Kathie White. 'We Started Nothing' est leur premier album.
C'est marrant comme des fois on peut aller loin en faisant attention aux détails; ce dont je veux parler ici c'est que le groupe et leur musique peuvent se résumer en un mot: dualité. Déjà, deux membres, deux fois 'Ting', 2x5 chansons, mais surtout (pour vous prouver que je ne suis pas parano), leur musique schizophrène qui se situe au milieu de la pop la plus traditionelle et de l'indie rock. Le faite que la chanteuse soit blonde n'arrange pas les choses...Non mais sérieusement, le résultat n'est pas mal 'That's not my name' est un single assez bien, entrainant, bien pop, bref, on se prend pas la tête, au contraire, on la balance. Et puis, l'album est assez court (37 minutes) pour autant qu'on apprécie toutes les chansons. Encore une fois, on retrouve une dualité; la première moitié de l'album est assez bien et la deuxième moitié laisse à désirer.
En gros, ça s'écoute, il y a des chansons qui donnent envie de les réécouter mais l'album en lui même pas vraiment, je préfère Mika.
Pour les curieux, osez quand-même l'expérience....
Si vous connaissez Lady Tron, vous avez peut-être déjà entendu parlé de Pop Levi; sinon, pour préciser le lien, Pop Levi a déjà eu l'occasion de jouer de la basse dans le groupe (pour qui il a également déjà fait un remix) mais en 2006 le premier album de cet anglais déjanté de Londres, 'The Return to Form Black Magic Party, sort discrètement mais ne manque pas de marquer les esprits de beaucoup de personnes.
Avant toute chose, oubliez Ladytron, 'The Return to Form Black Magic Party' est avant tout rock pour ne pas citer Revival; tous ceux qui l'ont entendu peuvent se mettre d'accord sur une chose: Pop Levi est le digne descendant de groupes comme T.Rex et remet le Glam Rock au goût du jour de façon assez déconcertante. Le premier titre de l'album, 'Sugar Assault Me Now' annonce la couleur et est devenu un de mes titres incontournables; voix nassilardes, riffs de guitares puissants et entrainants, sans oublier le fameux déhanchement de Pop Levi (à voir dans la vidéo plus bas). Au fil des chansons, on découvre d'autres influences rock des années 70 mais rien de lourd, on a surtout des balades aux ambiances 'Peace and Love' et même le livret de l'album a un côté farfelu; les pages sont toutes de couleurs différentes et on a aussi la traduction anglais - japonais des paroles.
Il y a quand-même certains points négatifs qui font baisser la qualité générale de l'album: les paroles et les mélodies sont très répétitives et donc, donnent l'impression de s'éterniser. Ce n'est pas un album que j'écoute tout le temps mais dès que je tombe par hasard sur une chanson, la magie Pop Levi opère...
7,75/10
Cette année marque également le grand retour de Pop Levi avec son deuxième album: 'Never Never Love' (prévu pour juillet 2008). Certaines chansons sont disponibles depuis un certain temps sur myspace mais j'ai décidé de découvrir l'album dans son entièreté. Tradition oblige, la première chanson 'Wannamama' est digne d'avoir cette première place comme dans l'album précédent avec 'Sugar Assault Me Now' car les deux chansons sont tout aussi 'catchy'. Rien ne laisse cependant présager ce que ce deuxième album renferme de différent et pourtant, Pop Levi nous offre ici quelque chose de bien meilleur que son premier opus; après avoir exploré les années 70, on retrouve quelque chose qui sonne plus années 80, avec beaucoup plus d'éléments électro qui restent quand-même discrets, du synthé, et biensûr de la guitare mais moins marquée que sur le premier album. Il y a même un petit côté reggae sur certaines chansons, voir même un côté Prince. Dans l'ensemble, on peut dire que Pop Levi a bien bossé dessu et a réussi à corriger la plupart des points faibles (voir tous) de son premier album pour nous offrir une galette de 43 minutes qui se 'déguste' avec un plaisir immense, on s'étonne à l'écouter en boucle... Petit détail mais qui peut avoir de l'importance, notre 'Genie-bob' s'est entouré du célèbre Quincy Jones, producteur du célèbre 'Thriller' De Michael Jackson.
Voilà un disque idéal à écouter en attendant les vacances et l'été!
Je suis une très grande fan de musique et sur ce blog vous trouverez mes (modestes) critiques d'albums (moins) récents trouvés par-ci par-là. Si le but de ce blog est, avant tout, de partager mes découvertes , j'espère aussi pouvoir vous aiguiller quant aux prochaines sorties musicales. (Je m'excuse au passage si les critiques ne sont pas vraiment toujours chronologiques...)
