vendredi 29 février 2008

These New Puritans - Beat Pyramid (2008)

These New Puritans, nouveau groupe anglais venant de l'île Southend-on-Sea, a déjà eu l'occasion de faire parler de lui avec la sortie de son premier opus 'Beat Pyramid', il y a tout juste un mois. Mais que peut-on vraiment en dire?


En découvrant la tracklist, on voit tout de suite que la grande science des maths est mise à l'honneur avec des titres comme 'Numerology (aka Numbers)', 'C.16th +-', 'Infinity Ytinifin', ... Vous allez me dire qu'on s'en fout parce qu'il ne s'agit que de détails, et bien, ça va plus loin. En effet, le groupe a construit c'est album de façon assez symétriques avec un effet mirroir. Le premier titre par exemple trouve son début à la fin de l'album et on retrouve également certaines superpositions de chansons comme Colours qui revient à la fin de l'album. Ca va vous suivez toujours? Il faut dire que 'symmétrie' est un grand mot, ça donne des fois des effets un peu désordonné mais tout dépent de l'oreille de tout un chacun. A côté de ça, on retrouve des influences diverses comme celle du groupe 'In' du moment, Battles, mais aussi Bloc Party, Franz Ferdinand, un peu d'électro par-ci, un peu d'électro par-là mais jamais des masses. 'Colours' est assez excellent et entrainant alors que d'autres titres plongent un peu plus dans l'expérimentale. Et puis, l'album en lui même ne dure pas tellement longtemps, une trentaine de minutes mais toutes pesées et réfléchies, à part peut-être les 2-3 chansons de 30 secondes à peines où il ne se passe quasi rien du tout (mais bon, on parle de secondes et pas de minutes n'est-ce pas :p)


En gros, cet album n'apporte rien de nouveau, les mélodies n'innovent pas tellement si ce n'est le concept de symmétrie qui semble être devenu la nouvelle religion de ces 'nouveaux puritains'. Ca ne veut pas dire non plus que l'album est mauvais mais il y a mieux.




6/10

lundi 25 février 2008

Goldfrapp - Seventh Tree (2008)

A l'évocation de Goldfrapp, beaucoup de personnes se mettent à fredonner le fameux tube disco/électro 'Ooh la la' qui en a fait danser plus d'un...et aujourd'hui, Alison Goldfrapp et Will Gregory nous reviennent avec un 4ème album qui va en surprendre beaucoup.


Par surprise, il faut entendre par là que tous ceux qui connaissaient le groupe come une machine à tube électro ne doivent pas trop s'attendre à retrouver cet univers car ce qu'on y trouve c'est totalement le contraire, place à la douceur, à la mélancolie et à une atmosphère planante où électronique se montre discrètement en accompagnant les balades folks du groupe. D'ailleurs, la pochette est assez évocatrice de cet univers planant et hippie. Certains pourraient être déçu en apprenant celà mais, le titre d'ouverture 'Clowns', bien que très doux et calme, nous entraîne sans aucun mal, la voix d'Alison et les accords dégoulinent de douceur et volupté que l'on retrouve tout au long de l'album. Il y a biensûr des titres qui bougent un peu plus, et tant mieux d'ailleurs, mais ils restent toujours dans cette optique de légèreté et de pureté propre à l'album.


Y-a-t-il donc un point négatif me demanderez vous? Et bien, les chansons ne sont pas toutes exceptionnelles mais l'album forme un tout assez joli et cohérent et c'est sans aucun doute un album à écouter sans avoir forcément besoin de connaitre Goldfrapp et leur passé...alors n'attendez plus pour faire connaissance avec cette petite bulle d'oxygène.




8/10

samedi 23 février 2008

Sons and Daughters - This Gift (2008)

Alors que les Franz Ferdinand se terrent dans leur studio pour terminer leur 3ème album, leur ville natale, Glasgow, n'arrête pas de 'pondre' des groupes de rock avec une musique idéale pour les dancefloor. Sons and Daughter en fait biensûr partie. Originellement crée en 2001 mais ayant sorti leur premier album en 2003 (puis redistribué en 2004 sur le labem Domino), l'année 2008 marque le come back du groupe avec leur deuxième album: The Gift.


Si j'ai parlé de Franz Ferdinand c'est biensûr parce qu'il y a beaucoup de similarités avec le groupe, une touche écossaise sans aucun doute, devenue assez célèbre depuis quelques années pour son incitation à danser. Dès le début, le ton est donné avec 'Gilt Complex', une vraie petite bombe qui fait bouger nos jambes sans qu'on s'en rende vraiment compte. Adele Bether n'a pas uen voix exceptionnelle mais suffisament belle et énergique pour aller comme un gand à la musique de son groupe. L'énergie est efficace et on peut reconnaitre un petit côté 'Hives' et 'Yeah Yeah Yeahs' mais, et oui, il y a quand-même un hic. L'album en lui-même est très agréable à écouter et est assez énergique mais malgré sa durée raisonnable (40 minutes), on a quand-même une petite impression de déjà-vu au fil de l'écoute qui donne l'impression de s'éterniser. C'est somme toute un point négatif qui n'est pas tellement grave, mais qui donne peut-être moins envie de le réécouter à moins d'avoir eu un vrai coup de coeur.

En conclusion, c'est un album qui vaut la peine d'être écouté et qui deviendra peut-être le CD indispensable pour certain ou un cd agréable à écouter pour d'autres, sans vraiment sortir de l'ordinaire.




7,5/10

vendredi 22 février 2008

Scouting For Girls (2007)

Scouting for Girls est un groupe de rock anglais formé en 2005 et qui a sorti son premier album éponyme l'année dernière.


Bien que le groupe soit anglais, la première impression en écoutant cet album est qu'il s'agit d'un groupe américain! On retrouve une atmosphère 'college pop' américaine assez flagrante, avec la voix, les mélodies et les paroles qu'il faut. On a donc aucun mal à s'imaginer ce genre de musique à un barbecue sur un plage de californie. Tout ça n'est pas très négatif mais bon, c'est quand même assez répétitif, la voix n'est pas tellement exceptionelle quant aux paroles, elles se concentrent sur la dulcinée du chanteur donc pas vraiment facile pour tout le monde de s'identifier.

Les accoutumés du genre devraient aimer mais les autres, vous ne perdez pas grand chose à ne pas connaitre ce groupe.



5/10

jeudi 21 février 2008

Tokyo Jihen - Kyoiku (2004)

Je ne me suis jamais intéressée à la musique japonaise, et encore moins au j-rock et j-pop; les seuls fois étant en zappant sur des chaines et en tombant sur le générique d'un manga japonais. En faite, j'ai toujours pensé que le rock britanique et américain suffisait amplement. C'est pourquoi, par un hasard complet, je suis tombée sur Tokyo Jihen et je me suis prise une grosse claque dans la figure!


Tokyo Jihen est donc un groupe japonais de Rock Jazz créé par la chanteuse Ringo Shiina (ou Shiina Ringo) alors qu'elle avait décidé de mettre sa carrière solo en pause. En 2004 sort le premier album du groupe: Kyoiku.


La première chanson que j'ai entendue était 'Ekimae' et j'ai tout de suite aimé, il y a quand même un certain côté kitch mais la voix de la chanteuse est très belle quant à la fin de la chanson, on ne peut s'empêcher de penser à Radiohead ou à Muse en l'écoutant. L'album quant à lui, ne m'a pas du tout déçue, il faut certes passer le stade de la langue mais l'ensemble est vraiment excellent, on retrouve l'énergie rock avec des guitares saturées mais aussi des teintes jazzy avec le piano et la voix de la chanteuse. Ainsi, l'album possèdent des univers différents qu'on explore avec un certain plaisir au fil des chansons proposées.


Si vous ne connaissez pas encore de musique japonaise, je vous invite à la découvrir avec ce groupe de rock excellent, quant à moi, je me réjouis d'approfondir ma connaissance de ces groupes qui méritent d'être connus!




9/10

samedi 16 février 2008

The Hoosiers - The Trick to Life (2007)

The Hoosiers est un groupe de pop rock qui nous vient d'Angleterre (Reading). Ils ont sorti leur premier album en 2007.


Si aujourd'hui le terme 'pop rock' est souvent associé à du easy-listening ou du mainstream, The Hoosiers se trouvent être un groupe pétillant qui nous offrent une galette remplie de tubes pop rock bien british, avec des refrains accrochant. Le single 'Worried About Ray' n'est pas sans rapeller la chanson culte 'So Happy Together' et le reste de l'album reste dans la même veine, de la pop légère et croustillante avec une voix assez aigue et claire qui rappelle bien souvent la voix d'un certain Matthew Bellamy. Il n'y a pas vraiment de points négatifs, certains pourraient trouver cet album assez lisse et simple mais des fois, tout le monde a besoin d'un peu de simplicité n'est ce pas?








7/10

vendredi 8 février 2008

Lenny Kravitz - It is Time for a Love Revolution (2008)

Plus besoin de présenter Lenny Kravitz, vous avez surement déjà entendu un de ses tubes passer à la radio ou à la télé et même si Lenny a souvent été accusé de plagiat, il a pourtant réussi à créer son propre style et a à de maintes fois prouvé son talent d'auteur-compositeur. C'est un peu avec une certaine honte que je dois avouer que de toute sa carrière je ne connais que ses Greatest Hits et quelque chansons sur le côté même si, à côté des hits en puissance, Lenny Kravitz a aussi écrit quelques daubes et même si je ne connais pas vraiment les albums, j'ai pu voir que beaucoup de fans étaient déçu des dernières sorties de Lenny, jugée trop superficielles et loin du talent et de la magie du temps d' 'Are you gonna go my way?'. C'est pourquoi ce 8ème album studion était attendu au tournant.

Ce qui frappe tout d'abord c'est que la guitare et beaucoup plus présente par rapport à des compositions passées; les titres se rapprochent beaucoup plus d'un rock épuré et simple avec des riffs efficaces et secs. Biensûr, le thème principal de l'album est l'amour; que ce soit passionel ou familial (avec la chanson 'A long and sad goodbye'). J'étais assez surprise de découvrir qu'un des premiers singles était 'I'll be waiting' car cette chanson est peut-être la moins représentative de l'album, je dirais même qu'elle n'est qu'une balle copie de 'Stillness of Heart'. Il s'agit peut-être (et surement d'ailleurs) d'une démarche commerciale. Heureusement, le talent de Lenny apparait dans beaucoup d'autres chansons. Du côté des choses négatives, ce qui est frappant c'est la longueur. C'est quand-même un paris risqué de mettre 14 chansons (16 avec les bonus) alors que l'album aurait gagné à être plus court. Mais bon, personne n'est parfait.

Cet album n'apporte rien de nouveau ni de très marquant, au contraire, on a ici un retour aux sources qui sous certains aspects est gagnant car s'appeler Lenny Kravits c'est être avant tout une rock star. On reste donc dans ce que Lenny sait faire de mieux, sans que le tout casse vraiment la baraque mais Lenny fait partie de ces stars qu'on apprécie parce qu'elles représentent une valeur sûre et constante.



7,5/10

mardi 5 février 2008

MGMT - Oracular Spectacular (2008)

MGMT (aussi connu sous le nom de 'The Management') est un groupe américain d'indie-electro-pop qui après avoir sorti son EP 'Time to Pretend' en 2005 sort son premier album cette année-ci.


Le groupe a beaucoup d'influences; la voix fait beaucoup penser à David Bowie et l'ensemble à Of Montreal ou The Sleepy Jackson...donc c'est pas de la gnognotte. L'album démarre avec l'excellent 'Time to pretend' qui est sans aucun doute le titre phare de cet LP mais malheureusement, la deuxième partie est assez médiocre et c'est vraiment très dommage car l'album renferme quand-même des bombes comme 'The Youth' et 'Kids' mais à partir de '4th Dimensional Transition' ça descent en flèche. Les fans de ce genre de pop psychédélique devraient quand-même adorer quant aux autres, l'album vaut quand même la peine d'être découvert ne serait-ce que pour les quelques tubes qu'il renferme....



7/10

lundi 4 février 2008

The Dø - A Mouthful (2008)

The Dø sont un groupe de pop rock/folk franco-finlandais composé de Dan Levy et d'Olivia B. Merilahti. Ce nom original a en faite deux significations; il s'agit des initiales des prénoms des deux membres mais c'est aussi un hommage à la note de musique 'do' qui dans la gamme est au début et à la fin ou, comme dirait Olivia, le mélange d'élements anciens et d'éléments nouveaux. 'A Mouthful' est leur premier album.


C'est toujours avec une certaine excitation qu'on découvre un nouveau groupe, on s'attend à entendre n'importe quoi...mais il arrive qu'on soit souvent déçu. Ce n'est pas vraiment le cas avec The Dø, je dirais même que c'est le contraire. L'album débute avec une chanson où la chanteuse Olivia partage le micro avec des enfants pour clamer 'hey adults we're not afraid of you', référence qui revient de temps en temps dans l'album. Cette chanson annonce bien la couleur. On découvre un univers coloré et léger, bref une petite bulle qui justement pourrait faire penser à l'insouciance d'un enfant mais d'apparence car les textes ne manquent pas de parler des doutes et des difficultés que chacun d'entre nous doit affronter au quotidien. La voix d'Olivia est quant à elle très agréable à écouter et il devient difficile de ne pas se balancer sur les rythmes proposés, tantôt de belles balades folk, tantôt une chanson plutôt hip-hop, tantôt une chanson chantée en finlandais apparement avec comme percussions des tam-tams. Biensûr, l'album contient un nombre de moments tristes, après tout comme dit plus haut, ceux-ci font bien partie de la vie de tous les jours...

Il y a quand même quelques petits défauts et celui qui me semble être le plus flagrant est la structure de l'album. Celui-ci commence vraiment en force avec des titres qui s'enchainent sans que vraiment on s'en rende compte car c'est bien connu, ce qui est agréable passe souvent vite mais par la suite, l'album connait quand même des petites baisses de régimes comme pour la fin par exemple qui est assez molle par rapport au début et 15 chansons ça parait un peu long dans ces cas-là. Par contre, il y a quand même de bonnes surprises vers le milieu comme 'Queen dot Kong' qui redonne un peu de tonus à l'ensemble.


Ce disque est très charmant, délectable et s'écoute assez facilement mais c'est assez difficile de dire s'il est vraiment indispensable...ça se verra sur le long terme.



8/10

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