lundi 31 mars 2008

Death From Above 1979 - You're a Woman, I'm a Machine (2004)

Death From Above 1979 était un groupe canadien de dance-punk basé à Torronto. Si j'emploie l'imparfait c'est parce que le groupe s'est séparé en 2006, après 5 ans d'existence et après avoir sorti un seul album en 2004: 'You're a Woman, I'm a Machine'.


Il y a des groupes ou des chanteurs qui sortent un seul album et puis qui meurent tragiquement et deviennent une légende, mais il y a aussi des groupes qui décident un jour d'arrêter de faire de la musique ensemble et c'est souvent tout aussi tragique. DFA 1979 fait partie de ces groupes là et ils ont réussi à léguer à la musique une petite bombe d'une demi-heure. Le mot 'bombe' n'est pas vraiment exagéré puisque comme tout bon groupe de dance-punk qui se respecte, le tout balance un max avec en prime la fonction 'loud'. Les personnes qui ont des oreilles fragiles n'aimeront peut être pas mais les fans de riffs puissant accompagné par une simple batterie et une basse devraient adorer; si le tout est assez minimaliste, la puissance de ce cd est extraordinaire! Il n'est donc pas étonnant de retrouver l'influence du groupe dans pas mals de nouveaux groupes comme les Klaxons pour ne citer qu'eux. 

Ce cd est indispensable!

8,5/10



Guillemots - Red (2008)

Guillemots (à prononcer à la française) est un groupe anglais originaire de Birmingham et qui a sorti son premier album 'Through the Windowpane' en 2004 et il leur aura fallût 4 ans pour sortir le successeur intitulé 'Red'.


Les Guillemots sont un groupe réputé pour avoir un son assez riche et diversifié, accompagné de la belle voix cristaline de Fyfe Dengerfield. Le premier album était assez intéressant, comprenant  des chansons qui avaient tous les atouts d'une bande-son pour un film. D'autres étaient beaucoup plus rythmées et accompagnées souvent par des cuivres. Le groupe avait du talent, c'était indéniable. Prendre du temps pour faire un album est souvent utile et porte ses fruits mais des fois, on peut obtenir l'effet inverse. Bien avant la sortie de ce deuxième album, le groupe parlait de beaucoup d'influences comme celle du R'n'B, et mélangeant ce qu'on savait déjà du groupe et ce que ça pourrait donner, l'imagination faisait palpiter plus d'un fan. Guillemots allait sans aucun doute devenir un des meilleurs groupes pop de la scène mondiale. L'album ayant réussi à échapper au piratage jusqu'aux derniers jours, c'est avec beaucoup d'étonnement que j'a découvert, en même temps que les autres, ce deuxième album. En écoutant le single d'intro 'Kriss Kross', je me suis demandée si je ne m'étais pas trompée. En effet, 'riffs' de violons à la Metalica et basse puissante, ce n'est qu'au moment où on entend la voix du chanteur qu'on se sent rassuré. La chanson quant à elle termine de façon grandiose et on a pas vraiment le temps de se remettre que déjà 'Big Dog' commence et fait penser à 'Supermassive Black Hole' de Muse. 
La première écoute de l'album est donc assez étonnante, il y a plein d'influences de partout qui surgissent d'un coup. Une chose est sûr, le groupe est allé chercher loin; on retrouve des fois de la techno, de la dance et des sonorités orientales. Cette démarche est somme toute assez louable car la société d'aujourd'hui est un melting pot, riche de cultures diverses. Et puis, ce n'est pas non plus le premier groupe qui tente ce petit mix (cfr. Muse 'Black Holes & Revelations'), mais c'est là que se fait toute la différence. Encore une fois, soit on accroche, soit ça ne passe pas et en ce qu'il me concerne, ça ne passe pas. Le groupe tente beaucoup de choses mais ça semble un peu trop éparpillé et superficiel; on se trouve un peu perdu dans tout ce méli-mélo musical et le tout n'est pas vraiment convaincant malgré 2-3 chansons...

A écouter pour les fans et pour les autres curieux, je vous conseille d'abord de passer par leur premier album.

6/10



dimanche 30 mars 2008

Camera Obscura - Let's Get Out of This Country (2006)

Camera Obscura est un groupe d'indie pop de Glasgow en Ecosse. 'Let's Get Out of This Country' est le troisème album du groupe et aussi le plus récent.


Définir Camera Obscura comme un groupe d'indie pop est assez faux, surtout avec cet album (ne connaissant pas les disques antérieurs) qui fait plus penser à une pop légère teintée de folk, se mélangeant plus avec des violons qu'avec des guitares. 'Lloyd, I'm Ready to Be Heartbroken' est le titre phare de l'album et c'est aussi un excellent début. La voix de la chanteuse est assez douce et agréable et c'est sans aucun doute un des atouts majeurs du groupe. On retrouve aussi un côté un peu rétro qui fait souvent penser à April March. L'orchestration est quant à elle sublime et prend une énorme dimension sur des titres comme 'Come Back Margaret' et on obtient même une valse avec 'The False Contender'. Le groupe joue beaucoup sur l'effet echo et à vrai dire, ça peut devenir un peu fatiguant pour les oreilles. Ce qui est un peu dommage également c'est que l'album pert un peu d'énergie vers le milieu et on décroche assez facilement.


Le tout est quand même assez charmant et agréable à écouter....mais peut-être pas tout le temps...


7,6/10


samedi 29 mars 2008

The Raconteurs - Consolers of the Lonely (2008)

Tout ceux qui connaissent les White Stripes connaissent forcément le side-project de Jack White, 'The Raconteurs' avec ses potes Brendan Benson, Jack Lawrence et Patrick Keeler (tout deux membres du groupe 'The Greenhornes'). Après un premier album 'Broken Boy Soldiers' sorti en 2006 et procurant déjà une position assez confortable pour le groupe, ils reviennent cette année avec leur deuxième album studio: 'Consolers of the Lonely'. 


Et oui, il s'agit encore une fois du fameux test du deuxième album...mais heureusement, il y a des groupes qui réussissent ce test haut la main. 'Broken Boy Soldiers' était un premier album somme toute assez bon sans vraiment être parfait; assez court et fluide mais pas inoubliable pour autant. Pourtant, le groupe a réussi à se créer une fameuse base de fans avec notamment leur single phare 'Steady as She Goes'. Cet album étant donc très attendu, que ce soit par les curieux ou par les fans. Après la surprise de l'annonce de sa sortie une semaine à l'avance, la surprise était aussi au rendez-vous en écoutant cet album. D'abord, il est bien plus long que le premier; 14 titres et 55 minutes de musique au total. C'est assez osé et même dangereux à priori. Les deux titres d'ouverture ('Consolers of the Lonely' et 'Salute Your Solution' [premier single de l'album]) donnent un grand coup de pied tellement ils sont énergiques et puissant (ce qui change un peu par rapport au premier album). Très vite, on se rend compte que les 14 titres étaient nécessaires car la diversité de l'album est assez riche; on passe de rock à du country, sans oubier à des chansons bluesy accompagnées de piano et aussi, un élément qui semble être très à la mode ces derniers temps, les trompettes. En ce qui concerne la qualité des chansons, elle est bien meilleure que sur 'Broken Boy Soldiers', le tout est plus paufiné et les paroles ont aussi beaucoup plus de poésie (en même temps, ils ne s'appellent pas 'The Raconteurs' pour rien...).
Après toutes ces éloges, on pourrait croire que l'album est parfait. Malheureusement, il y a quand-même des points négatifs. Comme dit auparavant, la longueur pose un peu problème. Certes, on obtient plus de musique mais on a aussi besoin de beaucoup plus de temps pour cerner l'album. De plus, toutes les chansons ne sont pas non plus des hits en puissances, il y a bien entendu de grands moments mais il y a aussi des pertes de vitesses souvent dues à la lourdeur de la tracklist. Mais ces petits détails ne devraient pas déranger avec le temps.

Ce deuxième album est donc réussi haut la main et représente sans aucun doute un album phare de cette année 2008. 

8,7/10



lundi 24 mars 2008

The Black Keys - Attack & Release (2008)

The Black Keys est un duo de blues rock de l'Ohio (U.S.). Ayant sorti leur premier album en 2002, le groupe, très actif en est déjà à son 5 album studio.


En écoutant cet album pour la première fois, je m'apprêtais à recevoir une claque à la White Stripes  mais 'All You Ever Wanted' m'a beaucoup surprise étant une chanson idéale pour un slow avec un côté très poignant grâce à la puissance bluesy de la voix du chanteur et biensûr de la musique. C'est un élément qu'on retrouve plus tard avec notamment 'Remember When (Side A)' mais on a bien évident des chansons qui envoie beaucoup plus comme le single 'Strange Times' pour ne citer que lui, avec des riffs et un rythme ravageur. L'album n'a pas vraiment de points négatifs, il est court et s'enchaine parfaitement. J'ajouterai d'ailleurs que, là où les White Stripes n'arrivent pas à me convaincre, The Black Keys y arrivent sans aucun problème et font très bien passer leur passion du blues et du rock'n'roll avec un petit clin d'oeil à Jimmy Hendrix.

Album à découvrir!


8/10



vendredi 21 mars 2008

Editors - An End Has a Start (2007)

Après avoir repoussé de maintes fois l'écoute de cet album, je me décide enfin à en parler, un an après sa sortie.
Editors est un groupe qu'on a plus vraiment besoin de présenter, venu de Birmingham, ils ont réussi à s'imposer à l'unanimité avec leur premier album intitulé 'The Back Room' en 2005 et revenant en 2007 avec un deuxième opus.

Ce groupe m'a quelque peu laissée sceptique avec leur premier album; la ressemblance avec Interpol était assez flagrante, surtout au niveau de la voix que je croyais pourtant unique...et puis biensûr au niveau des riffs de guitare et de cette ambiance glaciale propre au style post-punk représenté par les deux groupes. Et pourtant, il y a bien une différence. Alors que la musique d'Interpol est beaucoup plus froide au niveau des mélodies et des ambiances des chansons en général, on découvre avec Editors beaucoup plus de sentiments et de sensibilité dans leur musique. Je ne vais pas m'étendre sur cette comparaison plus longtemps car on pourrait en parler pendant des heures. Quoiqu'il en soit, avec un bon premier album comme base, on les attendait au fameux tournant appelé 'test du deuxième album'. Dès l'ouverture de l'album avec le premier single 'Smokers Outside The Hospital Doors' on découvre une touche Coldplay assez présente, et ce tout au long de l'album. A vrai dire, il y a beaucoup de répétitions dans l'album et ce n'est pas toujours facile d'arriver à dissocier les chansons. Par contre, le groupe a réussi à transcrire dans leur musique une atmosphère assez pesante qui prend bien à la gorge; 'The Weight of the World' est une magnifique chanson avec une tristesse assez alourdissante, comme son titre d'ailleurs mais ce n'est ici en aucun cas une remarque négative. Pour le reste, 'The Racing Rats' est sans aucun doute une chanson phare de l'album avec ses riffs accrocheurs.

Les Editors réafirment encore plus leur statut de groupe majeur de ces dernières années et montre encore une fois un énorme potentiel. Malgré certains défauts, 'An End Has a Start' n'est pas prêt de marquer la fin du groupe!


8/10



lundi 17 mars 2008

The Kills - Midnight Boom (2008)

The Kills, le groupe d'Alison Mosshart ('VV') et Jamie 'Hotel' Hince, est un group de garage rock/Lo-fi basé à Londres. Bien qu'assez absent des médias, les Kills sont pourtant assez connu; ayant sorti 'Keep On Your Mean Side' en 2003, leur musique reste surtout associée à leur deuxième album 'No Wow' sorti en 2005. 3 ans après, ils font le retour avec 'Midnight Boom'.



Si le groupe est défini comme 'garage rock', les guitares ne sont pourtant pas présentes sur chaques chansons; au contraire on retrouve des fois des atmosphères assez épurées avec surtout des lignes de basse bien épaisses à la 'Yeah Yeah Yeahs' (sans oublier que dans les deux groupes on retrouve une vocaliste féminine) et ce côté épuré fait justement penser à un autre duo bien connu, The White Stripes, avec qui ils partagent également cette touche bluesy et sensuelle qu'on retrouve dans les mélodies, le rythme et les voix (qui d'ailleurs s'associent parfaitement et la voix de Hince n'est pas sans rapeller celle d'un célèbre Trent Reznor).


La musique des Kills n'est pas toujours facile à assimiler mais on se remue assez facilement sur les explosifs 'U.R.A Fever' et 'Cheap & Cheerful'. Quant au reste, ça marche au feeling/goût de tout un chacun, ça reste assez appréciable sans vraiment être exceptionnel pour certains...alors que ça le sera forcément pour d'autres.


Une chose est sûr, les Kills savent faire du rock sans massacrer leur instruments, c'est ici l'art de la volupté.






8/10



Zita Swoon - Big Blueville (2008)

Zita Swoon est un groupe belge. Déjà rien que ça, ça attire l'attention. Notre pays est peut être petit, mais il a déjà sû démontré sans aucune difficulté que le talent de ses groupes dépassait avec aissance les frontières; et ce bien plus facilement que certains groupes français. Zita Swoon a été créé par Stef Kamil Carlens qui a en plus été le membre fondateur de dEUS (!!! deuxième élément qui attire plus que l'attention), qu'il a quitté depuis un certain nombre d'années pour aller faire son chemin avec son autre groupe. Après avoir sorti un bon nombre d'albums (au début avec un nom de groupe différent), le groupe s'est surtout fait 'connaître' avec 'A Song About a Girls' (2004) et 'A Band in a Box' (2005). Cette année, il revient avec 'Big Blueville' contenant 10 chansons, plus une sorte d'EP par rapport aux albums précédents car celui-ci est bien plus court et possède aussi des chansons retravaillées comme 'I Feel Alive in the City'.


L'appelation de 'groupe de rock' est quelque peu erronée car il s'agit plutôt d'un groupe de 'piano-pop' étant donné la forte présence du piano accompagné par la voix bien rocailleuse de Stef (à la Arno) qui lui a déjà vallut le surnom de 'Tom Waits belge'. Et oui, même s'il s'agit du membre fondateur du célèbre dEUS, les fans ne vont pas forcément accrocher, sauf pour ceux qui ont adoré l'excellenticime 'Nothing Really Ends'. Donc, rien de lourd ici, bien au contraire, des mélodies légère avec des paroles soit en anglais, soit en français. L'usage du piano est vraiment une délectation pour les oreilles et ça contraste bien avec le côté tranchant et rocailleux de la voix de Stef. A part 'Looking for a Friend' et 'I Feel Alive in the City' qui sont véritablement les chansons phares de l'album, le reste n'atteint pas non plus des sommets de perfection mais reste agréable à écouter malgré tout.


Album parfait pour ceux qui désire faire connaissance avec ce groupe et ça vaut la peine, sans aucun doute.




7,75/10



dimanche 16 mars 2008

My Chemical Romance - Ennemis Publics n°x...

Qu'on adore ou pas, on connaît (presque) tous My Chemical Romance. Pour ceux qui ne connaissent vraiment pas, MCR est un groupe Américain au son très varié: pop punk, alternative rock, post hardcore et punk revival et...bien que le groupe rejette cette appelation, emo. Avec un premier album pasé assez innaperçu, ils se sont fait surtout connaître avec 'Three Cheers for Sweet Revenge' en 2004, également période où les critiques ont commencé, ayant ramené un bon nombre de nouveau fans, les anciens fans considèrent le groupe comme une machine à fric et les nouveaux fans comme des poseurs. Tout ça ne s'est pas arrangé avec l'album suivant, sorti en 2006, 'The Black Parade', véritable chef d'oeuvre musical avec un album thématique et beaucoup d'influences musicales externes comme Queen et un petit clin d'oeil au cabaret notamment avec la chanson 'Mama' qui a comme special guest Lisa Minneli. Cependant, le sujet MCR ne divise plus qu'entre les anciens et les nouveaux fans, c'est devenu à la mode de dire: je hais les MCR ou j'adore...et ce bien souvent à l'extrême et dans les deux sens. C'est somme toute normal de ne pas aimer un groupe mais la haine déversée contre les MCR est impressionante, surtout sur les forums. Le but de cet article n'est pas de m'enfoncer plus dans le sujet, personnellement j'adhère beaucoup à leur musique qui contient beaucoup de puissance, d'émotion et de créativité. Quant au style 'emo', je considère ce thème assez vague car, même si certain groupe l'utilise à l'extrême, tout un chacun faisant partie du monde musical peut se qualifier de tel, voilà juste une autre bonne excuse d'accuser un groupe.

Sinon pour passer à l'actualité, Gerard Way, le chanteur du groupe a annoncé que le prochain album serait un retour plus punk par rapport à 'The Black Parade'.

"Quand un génie véritable apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui." Jonathan Swift



samedi 15 mars 2008

The Kooks - Konk (2008)

Plus besoin de présenter les Kooks, ces musiciens décoiffé venus de Brighton et qui sont devenu célèbre avec 'Naive' tiré de leur premier album 'Indise In/Inside Out'. 'Konk' est sans aucun doute un des albums les plus attendus de cette année, que ce soit pour les fans ou les curieux. Alors, ont-ils réussi le test du deuxième album?


Le premier single de l'album 'Always Where I Need to Be' circule sur le net depuis un bon moment, mais je l'ai découvert qu'en écoutant leur nouvel opus. Et heureusement. Les trois premières chansons de l'album sont assez basiques, à vrai dire, 'See the Sun' et 'Always Where I Need to Be' sont très similaires, à part une mélodie différente, ce qui laisse présager un mauvais signe. En effet, il faut attendre 'Do You Wanna' pour voir une certaine nouveauté, notamment du côté des riffs de guitare plus puissants et présents. Il y a aussi plus de solos sur l'album et ça semble être la seule nouveauté du groupe. L'album est assez fluide mais l'impression de répétition des mélodies et des structures de chansons ennuie quelque peu. De plus, l'album manque cruellement d'un titre phare alors que dans le précédent, plusieurs titres se dégagaient facilement du tout. Pire, on a l'impression ici d'avoir les mêmes chansons que sur l'album précédent.


J'aurais tendance à vouloir dire que les fans apprécieront, quoique la déception se présentera sûrement pour ceux qui attendaient un peu de nouveauté dans le son des Kooks. Le test du deuxième album est donc assez bien râté avec un album standard qui se fera vite oublier dans la future (j'espère pour eux) discographie du groupe.




5/10



vendredi 14 mars 2008

Tapes 'n Tapes - Walk it Off (2008)

Tapes'n Tapes est un groupe américain originaire du Minnesota. Après avoir remporté un franc succès avec leur premier album 'The Loon' et gagnant la réputation du phénomène 'band-blog', voici leur deuxième album.


Les Tapes'n Tapes sont souvent comparé à des groupes comme les 'Pixies', 'Clap Your Hands Say Yeah' et à celà j'ajouterai 'The Veils'. Si vous aimez déjà ces influences citées, ils se peut que ce groupe vous plaise beaucoup. Qu'en est-il des autres? (et je me place dans cette catégorie bien que je ne déteste aucun des groupes cités, c'est juste que j'ai l'habitude d'écouter autre chose...). Leur musique est loin d'être inintéressante, il y a quelques chansons du début auxquelles j'accroche assez bien, on retrouve notamment ce son un peu crade propre au 'Lo-Fi'. L'album connait bien entendu des périodes moins bonnes et c'est là que le fossé se creuse entre ceux qui apprécie un peu et ceux qui adorent. A vrai dire, à part quelques chansons, l'album ne m'accroche pas vraiment (bien que je l'ai écouté plusieurs fois), j'ai l'impression que je peux trouver mon bonheur ailleur et c'est ce que je vais faire. Mais que ça ne vous empêche pas de l'apprécier si, je le répète, vous aimez les groupes cités comme influence.




7/10

mardi 11 mars 2008

Hot Chip - Made in the Dark (2008)

Hot Chip est un groupe anglais d'électropop qu'on a plus besoin de présenter dans le milieu des fans d'électro, surtout connu avec leur deuxième album 'The Warning' et les singles 'Over and Over' et 'And I was a Boy from School'. Ils reviennent donc cette année avec un troisième album 'Made in the Dark'.


La Grande Bretagne est vraiment un pays extraordinaire au niveau de la musique - et celà dans bien de genres différents. Après les Simian Mobile Disco, les Does It Offend You, Yeah?, on a donc Hot Chip, qui reste dans la ligne constante de la qualité des nouveaux groupes, ou plutôt des sorties britanniques de cette année. Détrompez vous, Hot Chip est un groupe exclusivement masculin même si la voix du chanteur est très androgyne, d'ailleurs je ne peux m'empêcher de penser à Christophe Willem en l'écoutant; en gros, ça passe ou ça casse. En ce qui concerne les compositions musicales, l'album démarre en force avec trois tubes électro en puissance d'affillée pour aboutir au climax qui est le single 'Ready for the Floor', une véritable petite bombe. Ce début explosif laisse donc présager un excellent album, malheureusement, ça commence à empirer à partir de 'We're Looking for a Lot of Love', véritable effet inverse par rapport au début. Alors qu'on a qu'une envie, c'est de continuer à écouter des tubes qui boostent et nous donnent envie de sauter dans tous les sens...le rythme se trouve tout d'un coup cassé par trois chansons assez épurée, une basse, une piano, et la voix du chanteur (décord à la 'Anthony & the Johnsons')...mais qu'est ce qu'ils nous font là? C'est d'ailleurs à ce moment que la voix fluette du chanteur peut s'avérer assez agacante. Heureusement, on retrouve encore une explosion timide vers la fin de l'album mais on ne peut s'empêcher d'être déçu quand ils nous refourguent encore deux chansons tristounette pour cloturer le tout.


Les Hot Chip reviennent avec un album mi-explosif, mi-soporifique, beaucoup de grands moment (surtout au début) mais la qualité de l'album s'effoufle sur la longueur (quel dommage); entre le dancefloor et le mélodramme, il faut choisir les gars!




7,5/10


lundi 10 mars 2008

Cloud Cult - Feel Good Ghosts (Tea Partying Through Tornadoes) (2008)

Cloud Cult est un groupe d'indie expérimental du Minnesota (U.S.A). Actifs depuis 1994, voici leur 8ème album studio.


Pour une fois, voilà un groupe qui s'applique à faire une jolie pochette qui donne envie d'écouter l'album et en ce qui concerne le titre, ils ont été chercher loin aussi. Tout ça pour dire que le visuel reflète bien le contenu de l'album: très recherché. Je n'ai jamais eu affaire au groupe auparavant donc impossible de certifier qu'ils font ce genre de chose à chaque fois mais, on se retrouve bombardé de genre très différents à l'écoute de cet album; indie rock avec violons et compagnie, folk mais aussi un peu de dance et d'électro. C'est ici une initiative très ambitieuse que de mélanger tous ces genres et ça peut souvent s'avérer fatal. Même s'il est vrai qu'il reste facile de trouver un fil conducteur à travers chaque chanson, il y a quand même un petit truc qui cloche? Déjà, la voix du chanteur passe moyennement en ce qui me concerne, un peu trop miévreux (mais bon, c'est aussi leur signature). Ensuite, toutes ces expérimentations font parfois trop cliché et paraissent un peu trop forcées - d'où une certaine perte de crédibilité de l'ensemble. Il y a certes de grands moments comme la chanson d'introduction 'No one said it would be easy' ou la très épique 'When water comes to live'...mais, après avoir écouté l'album un certain nombre de fois, je n'ai toujours pas trouvé le déclic qui me donne envie de le réécouter.


En conlusion, il s'agit quand même d'un groupe assez intéressant point de vue créatif; on sent qu'ils veulent offrir quelque chose de différent mais malheureusement, ce n'est pas encore au point pour faire l'unanimité. A découvrir quand même pour les curieux.




7/10

samedi 8 mars 2008

Devotchka - How it Ends (2004)

Après avoir entendu le très réussi 'A Mad and Faithful Telling' (voir plus bas), je me suis empressée de faire plus ample connaissance avec la discographie antérieure de Devotchka, en commencant par rebobinner pour arriver 4 ans en arrière avec 'How it Ends', le quatrième album du groupe.


Dès la première écoute, on se rend compte qu'on a affaire à quelque chose de beaucoup moins mature et beaucoup moins pointilleux que AMAFT, mais l'intensité des chansons et elle beaucoup plus grande. Encore une fois, on retrouve l'influence hispanique (beaucoup plus marquée ici) et des sonorités qui nous viennent de l'Europe de l'est et qu'on retrouve plus dans la deuxième partie de l'album. Il n'y a pas vraiment de tubes à part la chanson 'How it Ends' qui est passée dans une publicité à la télévision.

Pour en revenir à l'intensité de l'album et plus précisément, au thème, il s'agit avant tout d'un album bourré de sentiments, d'amour, d'espoir mais aussi de nostalgie pour le temps qui passe et tous les deuils qu'on est amené à faire dans sa vie, que ce soit en perdant des amis, des amants ou même en arrivant à la fin de sa vie et en regardant en arrière. C'est pourquoi, 'How it Ends' est vraiment bien choisie comme chanson phare de l'album, c'est un bel hymne à l'espoir et à l'amour tout en gardant un certain côté tragique. A noter aussi que la poésie des paroles est assez belle, alors mise en musique, ça devient magique.


Avec cet album quelque peu sombre par moment, Devotchka nous apprend à essayer de guérir nos blessures en affrontant nos peurs et nos douleurs...car la mort fait partie de la vie et c'est en l'acceptant qu'on peut vraiment en profiter.


8,5/10

vendredi 7 mars 2008

Does it Offend You, Yeah? - You Have No Idea What You're Getting Yourself Into (2008)

Does it Offend You, Yeah? (encore un nom de groupe très créatif) est un groupe d'électro rock ou d'électro/dance-punk de Reading, Angleterre. Comme bon nombre de groupes de ce genre, ils ont débuté en faisant des remix de groupes connu comme Muse, Bloc Party ou encore les White Stripes. Ayant sorti un EP live, qui a sans aucun doute contribué à leur très bonne réputation de groupe live (à la hauteur de Muse certains diront), leur premier album arrive enfin cette année, et pour un titre, il est très bien choisit car c'est vrai, on n'a vraiment 'aucune idée dans quoi on s'embarque'.


On a souvent des appriori sur ce genre de groupe qui, à l'heure d'aujourd'hui, poussent comme des petits champignons. Pourtant, les DIOFY débarquent comme d'une autre planète avec un album énergique, puissant, décalé et différent. Si le titre d'intro est somme toute assez classique du genre (Justice et cie) on se rend compte au fil des chansons que le rock a une place assez important sans pourtant prendre le dessu. 'With a Heavy Heart (I regret to Inform you)' a vraiment quelque chose de Musien avec ces riffs de guitares énergique combiné à des beats electroniques tandis que 'Being Bad Feels Pretty Good' fait penser à Bloc Party. 'Dawn of Dead' est assez décalée et fait penser à un tube des années 80, tandis que les fans de Daft Punk devraient être comblé en écoutant 'Weird Science' qui est sans aucun doute un hommage au groupe mythique. La dernière chanson, sobrement intitulée 'Epic Last Song' clôt magistralement un album excellent qui devraient annoncer de belles années futures pour le groupe.




9/10

mercredi 5 mars 2008

Foals - Antidotes (2008)

Foals est un nouveau groupe anglais d'Oxford qui ces derniers mois a réussi à créer un petit buzz autour de son EP. Mélangeant des éléments de math-rock (devenu assez célèbre avec le groupe Battles) avec des éléments d'indie rock et parfois de techno, on obtient leur premier album 'Antidotes'.

Pas vraiment fan de math rock à la base, je me suis quand même décidé à écouter cet album en essayant de faire abstraction de la pochette (qui est assez moche...). A vrai dire, je me suis lancée dans une écoute assez veine car les Foals n'ont pas vraiment réussi à m'atteindre. Beaucoup trop expérimental à mon goût malgrés quelque chansons du début qui s'annonçaient prometteuses avec des échos timides de l'album 'Kid A' des Radiohead. Je passe donc mon chemin mais si toute fois il se trouve que vous aimiez les styles cités dans l'introduction, tentez toujours...on ne sait jamais (c'est pour ça que ça vaut toujours la peine d'écouter un album).


4/10

mardi 4 mars 2008

Devotchka - A Mad and Faithful Telling (2008)

Alors que les Arcade Fire semblent narguer les groupes de leur trempe du haut de leur trône, Devotchka semble être le prétendant idéal avec leur 6ème album, 'A Mad and Faithful Telling'.


Devotchka (nom dérivé de 'jeune fille' en Russe) est un groupe qui nous vient de Denver (Etats-Unis) composé de 4 membres qui jouent tous de beaucoup d'instruments; guitare, piano, trompette, bouzouki, violon, accordéon...bref, un mini orchestre ou un 'ensemble multi-instrumentale'. A la fin, difficile de vraiment qualifier leur musique de 'rock'; il s'agit ici d'une sorte de cousins germains des Arcade Fire, avec les riffs de guitare en moins.


Le ton est donné dès la première chanson qui mélange des sonorités tsiganes, du violon et des trompettes sans oublier de mentionner la voix, aussi trainante qu'entrainante, roulant parfois des 'r' comme il se doit. Il n'y a pas vraiment de localisation propre, le groupe nous emmène visiter les tsiganes, les russes, les espagnoles et de telle façon que les chansons s'enchainent sans aucune difficulté, bien au contraire, on se prend vite au charme et on s'étonne à écouter l'album sans arrêt. Mention très spéciale pour 'Blessing in Disguise', véritable valse décalée (comme l'album en faite), idéale pour une kermesse de village avec justement une dose d'ironie certaine qui donne plus envie de pleurer que de danser...magique!


Il s'agit sans aucun doute de mon premier vrai coup de coeur de l'année que je conseille vivement à tous et à toutes!



9/10

dimanche 2 mars 2008

Muse - HAARP Tour - Live From Wembley Stadium Soundtrack (2008)

Après une tournée magistrale de presque 2 ans, Muse nous en offrent la conclusion avec la sortie dvd de leur concert exceptionnel d'un week-end au tout nouveau stade de Wembley en Angleterre. Voici, deux semaines avant la sortie, le premier compte rendu sonore de ce week-end innoubliable du 16 et 17 juin 2007.


Muse est avant tout un groupe réputé pour leur prestations live et ils ont pu le prouver maintes fois durant cette tournée en honneur de leur dernier album 'Black Holes & Revelations', qui a suscité beaucoup de vives réactions, voir critiques, et il en a souvent été de même en ce qui concerne les prestations de cette tournée. Une chose est sûr, le groupe est devenu connu, très connu même, elle est loin l'époque où les concerts était simples et dépouillés, place au spectacle grandiose, à la hauteur de l'ambiance et atmosphère de leur dernier album. On comprend vite que Warner s'est bien rendu utile dans tout ça, et heureusement parce que ça fait un peut remonter sa cote. A priori, on pourrait en tant que fan, et moi la première, être un peu dégouté en voyant des footages de tous ces concerts, mais c'est en y assistant en live qu'on ne peut dire que: Muse déchirent tout. Vive les lumières, les animations et le côté scolaire, où tout est carré. Et ça ce n'était que Werchter alors qu'est-ce que Wembley a donné? Et bien même si ici on a que le son, on ne peut s'empêcher de frissoner en entendant l'intro de Prokofiev et sentir les cris de la foule nous soulever avant que le fameux riff de Knight of Cydonia commence. Les chansons s'enchaînent les unes après les autres, et je ne peux m'empêcher d'avoir l'impression de les découvrir pour la première fois malgrès le faite que je les connais par coeur. Comme je l'ai dit plus haut, le côté scolaire est certes présent, on a droit à aucun vrai débordement, tout donne l'impression d'être chronométré mais heureusement, on a pas coupé les riffs d'outro, dont celui de Stockholm Syndrom est excellent.

Au niveau du tracklisting, rien qui ne sorte de l'ordinaire à part Micro Cuts, qui a presque l'air de faire tâche dans cet ensemble de singles, mais que ça fait du bien de la réentendre en live!


Une chose est sûre, le groupe boucle merveilleusement bien la boucle avec la sortie de ce cd/dvd malgré les minimes bémoles comme le côté scolaire et la tracklist mais ces détails sont tellement insignifiant quand on écoute le cd que ça ne vaut même pas la peine d'en parler! Vivement le 17 mars pour découvrir le dvd, vous savez ce qu'il vous reste à faire!



9/10

Adele - 19 (2008)

Cette année 2008 apporte son lot de meilleurs espoirs féminins dont Adèle, nouvelle star britannique surnommé 'la nouvelle Amy Winehouse', qui nous sort son premier album cette année-ci.


Pourquoi Amy Winehouse? J'en rassure beaucoup, Adèle n'a que la voix légèrement rocailleuse et soul qui ressemble à celle d'Amy et pour le reste ça s'arrête là. C'est ici un agréable album qu'elle nous offre à écouter mais porter la réputation qu'elle a peut aussi s'avérer être un sacré fardeau; c'est bien beau tout ça mais on ne peut pas s'empêcher de penser qu'Amy Winehouse c'est bien mieux. Quelque chansons sortent du lot mais malheureusement pas assez pour faire de ce cd un album incontournable. Charmant mais sans plus.




7/10

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