samedi 26 avril 2008

Hadouken! - Music for an Accelerated Culture (2008)

Les Hadouken! sont un groupe électro/New Rave de Leeds qui après 2 Eps sortent finalement leur premier album cette année. 


Cet album porte bien son nom, à l'heure ou la culture contemporraine des jeunes ne sort quasi que de leur ordinateurs, Hadouken! se sont décidé à sortir une bande-son pour cette nouvelle génération qu'ils qualifient de 'wasted youth'. Aussi jeune qu'on puisse être et désireux de porter notre regard vers le futur, on en oublie pas le passé pour autant et c'est un message que les Hadouken! font bien passer en faisant un petit clin d'oeil à des jeux vidéos comme Mortal Kombat et Street Fighter, premiers jeux de combats que beaucoup d'entre vous doivent surement se remémorer avec une petite larme au coin de l'oeil. On obtient donc un mix d'électro contemporraine et de cette musique si propre à ces vieux jeux vidéos. Le résultat est assez bon, c'est énergique ou 'accéléré' pour rester dans l'esprit de l'album. 

Maintenant, est-ce qu'il s'agit vraiment d'un album indispensable? Si le début est entrainant, à la longue ça lasse un peu, ce n'est peut-être pas vraiment l'album à écouter tout le temps et tout seul, plutôt en soirée ou justement devant des jeux vidéos mais ne durant que 37 minutes, l'album trouvera sans doute sa petite place dans une discographie, discret mais explosif à l'écoute.

7,75/10

dimanche 20 avril 2008

M.I.A. - Kala (2007)

M.I.A. ou Mathangi 'Maya' Arulpragasam est une chanteuse britannique originaire du Sri Lanka bien connue dans le milieu électro. 'Kala' est son deuxième album studio. 


Il faut savoir que M.I.A. est avant tout une artiste complète qui s'est déjà attaquée à l'art en peignant des tableaux et est également allée à l'école du film. Sa double culture apporte beaucoup d'exotisme et de fraicheur, que ce soit dans ses oeuvres peintes ou dans sa musique; on obtient un petit mix sympa d'électro et de musique hindou, en passant par le funk, le disco ou le hip-hop. Ca bounce, ça shake, ça jump - et ça met de bonne humeur. Ce n'est peut être pas un album qu'on écouterait tout le temps mais qui apporte son lot de fraicheur ou de chaleur avant de partir en soirée. Attention toutefois, ce n'est pas parce que c'est rythmé et coloré que c'est vide de sens, M.I.A. est aussi et avant tout une artiste engagée qui essaye de faire passer son message au moyen de sa musique qui se trouve être un messager convaincant et puissant.

A l'approche de l'été, rien de mieux pour se mettre dans le bain et se balancer en rythme sur la musique de M.I.A....!

7,6/10



vendredi 18 avril 2008

The Last Shadow Puppets - The Age of the Understatement (2008)

Difficile de parler d'un groupe que la réputation précède, doit-on nourrir le mythe ou le détruire? Une chose est sûre, Alex Turner, le leader des Arctic Monkeys, est quelqu'un de créatif qui sort un album pour la troisième année consécutive, mais là, il ne s'agit plus des singes arctiques mais de son side project 'The Last Shadow Puppets' formé avec son pote Miles Kane du groupe 'The Rascals'...mais ça, je suppose que la plupart d'entre vous le savent déjà grâce/à cause de l'énorme publicité que bénéficie le groupe, sans que l'album ne soit vraiment sorti...donc oui, on dirait presque un mythe. Alors, qu'en est-il vraiment ?


Le premier single 'The Age of the Understatement' a surpris bon nombre de personnes et beaucoup de remarques du genre 'Ca n'a pas l'énergie des Arctic' ont fusé. La plupart des gens n'arrivent pas à comprendre que le but d'un side project est d'explorer d'autres univers musicaux, et ici, à part la voix (car c'est Alex qui chante aussi), on obtient quelque chose de tout autre et d'une maturité exceptionnelle; le tout est soigné, les violons fusent de partout et nous font entrevoir de beaux paysages musicaux, l'ambiance est voluptueuse et sensuelle et les cuivres donnent un certain côté rhétro. A vrai dire, la première chose qui m'est venue en tête à l'écoute de cet album c'est James Bond, l'album pourrait être d'un bout à l'autre la bande son d'un des films de notre espion préféré, que ce soit à l'époque de Sean Connery ou maintenant. D'ailleurs, la pochette que je trouvais assez banale représente pourtant bien cet univers glamour et rhétro représenté dans l'album.
Pour le côté négatif, je pense que tous les fans des Arctic Monkeys ne suiveront pas forcément étant donné que les deux univers sont assez éloignés et différents. Il y a quand même une similarité ici dans le sens où les chansons sont bien trop courtes comme celle des Arctic en faite, on a pas vraiment le temps de bien s'installer que déjà on passe à la suivante.

Voici donc un projet assez ambitieux pour deux jeunes hommes qui pourtant font preuve d'un talent et d'une maturité peu commune et le groupe se montre donc à la hauteur de sa réputation en dévoilant des facettes encore inconnues des deux artistes. Que va encore faire Alex Turner l'année prochaine?

9/10

lundi 14 avril 2008

Islands - Arm's Way (2008)

Rebelotte, voici de nouveau un groupe canadien qui vient cette fois de Montreal. Le groupe est en faite une sorte de side project d'un autre groupe canadien 'The Unicorns'. Après avoir sorti leur premier album en 2006 comprenant une collaboration avec les Wolf Parade et certains membres d'Arcade Fire. Waouw. Il ne me faut pas vraiment plus pour me convaincre. Mais avant de revenir en arrière, je vais quand même vous faire partager mon avis sur ce deuxième album.


Je commence à aimer de plus en plus le Canada, surtout après cette nouvelle découverte qui est sans aucun doute pour moi le meilleur album 2008 jusqu'à présent. Déjà au niveau de la pochette (et c'est fou comme ça peut influencer la vision qu'on a sur l'album) on remarque que le groupe doit être assez original, créatif voir extravagant...? C'est donc avec une certaine excitation que je me suis lancée dans l'écoute de cet intrigant album. C'est dans ces moments là qu'on se demande comment on a pû passer à côté d'un groupe comme ça. Mais parlons du début. Avant tout, Islands est un groupe d'indie expérimentale, terme qui est assez maléable et qui ne définit pas vraiment cet album. A l'écoute de la première chanson 'The Arm' ça s'annonce fort bien, des riffs de guitare et de violons, on se croirait presque dans un film. Et ça continue de plus belle avec les chansons suivantes qui ont parfois des sonorités disco 'Pieces of You' et 'Creeper' voir même des rythmes exotiques comme la fin de 'J'aime Vous Voir Quitter', le tout mélangé à du rock. Il y a beaucoup d'influences d'autres groupes comme Muse, Pulp, Mika, etc (j'en passe)...mais, malgré ce que beaucoup doivent se dire en voyant ça, le résultat est loin d'être ridicule; au contraire, ça marche, ça roule, tout s'enchaîne et s'emboîte parfaitement et harmoniquement et le résultat frise la perfection. En faite, ils reprennent un peu les idées de Guillemots, ou tout du moins leur intention de créer une sorte de mix mais le font 100 fois mieux.
Avant de conclure cet article, il faut quand-même parler des points faibles car oui, il y en a quand-même...mais rien de catastrophique. Un point faible flangrant est que l'album est long, très long, 1h08 de musique divisée en 12 chansons, ça fait long, surtout que passé les 6 premières, le tempo de l'album se modifie, alors qu'on a quelque chose de plutôt enjoué et rythmé au début, on se retrouve avec des chansons assez lentes et au ton très déchirant(cfr 'Life In Jails') ce qui ralonge vraiment l'album et qui fait un peu baisser sa qualité. En plus, cerise sur le gâteau avec la toute dernière chanson 'Vertigo (if it's a crime)' qui dure 11:02 min mais qui est assez progressive et qui se termine par une longue outro instrumentale mêlant guitares et violons. Ca ne se refuse pas.

Très très belle découverte musicale, conseillée à tous et toutes (surtout pour ceux qui ont été déçu par le nouveau Guillemots). A déguster/écouter sans modération !

8/10

Extra bonus de trois clips pour avoir un petit avant goût des styles proposés:





samedi 12 avril 2008

Holy Fuck Lp (2007)

Holy Fuck est un groupe Lofi/electronique originaire de Torronto, Canada. Décidément, ce pays renferme beaucoup de pierres précieuses, ou en tout cas de groupes qui veulent la peine qu'on s'y intéresse. Dans ce cas-ci, le nom du groupe est assez parlant, c'est ce qu'on pourrait se dire en écoutant leur musique qui a comme particularités d'être instrumentales mais aussi, selon Pitchfork, 'd'être électronique en essayant de ne pas passer par les techniques traditionnelles du looping, slicing, etc,etc'.


Ces particularités peuvent présenter des avantages comme des inconvénients mais en général, quand le talent est au rendez-vous, ça ne pose pas vraiment problème. Avec 9 chansons et une longueur de 37 minutes, les Holy Fuck nous proposent un album expérimentant deux tendances assez fortes, le rock et l'électronique, en variant sur des thèmes techno ('Super Inuit'), Dance/electro et rock, sans jamais vraiment faire ressortir plus une tendance qu'une autre. Leur son Lofi donne d'ailleurs cette particularité, même s'il y a des beats électro, le son de la batterie est bien réel et le tout donne un résultat assez artisanal par rapport à certains albums d'électro qui ont souvent des colorités 'synthétiques'. 
Ce qui est un peu dommage par contre c'est qu'on a souvent des impressions de 'déjà-entendu' mais ça ne vient pas tellement salir le travail.

Bien que cet album s'adresse aux fans du genre, il vaut quand même la peine d'être entendu pour les curieux ou pour chauffer l'atmosphère avant d'aller faire la fête (surtout avec 'Royal Gregory').

7,3/10

mardi 8 avril 2008

The Young Knives - Superabundance (2008)

The Young Knives est un groupe anglais de 'geek rock' (ou 'nerd rock', subgenre du rock alternatif mais le plus utilisé pour décrire le look des musiciens) du Leicestershire qui sort cette année son troisième album studio. 


Le premier groupe qui me vient en tête quand il s'agit de parler des Young Knives est les Arctic Monkeys, bien que différents, les groupes ont tous les deux des chansons et des rythmes entrainants. Il serait facile de critiquer les Young Knives car on obtient ici rien de bien nouveau mais il y a quelque chose de magnétique dans leur musique qui donne envie d'écouter, une espèce de fil conducteur qui apparait dans chacune des chansons et qui nous donne envie de le poursuivre jusqu'à la fin. La première partie est assez indie et légère mais à partir de 'Turn Tail' le groupe tente un peu d'expérimenter leur son en ajoutant entre autre un background symphonique, ce qui leur réussi assez bien d'ailleurs. Par contre, quand il s'agit de vouloir nous pondre une pseudo balade avec 'The Fly' ou 'Mummy Light the Fire', ça tombe vraiment à l'eau et l'album se porterait bien mieux sans ces deux chansons.

On obtient ici un album agréable à écouter mais qui devra faire ses preuves sur le long terme.

7,6/10

dimanche 6 avril 2008

Wolf Parade - Apologies to the Queen Mary (2005)

Wolf Parade (à ne pas confondre avec Wolfmother) est un groupe originaire du Canada et qui a sorti à ce jour un album (le deuxième sort cette année).


Souvent comparé aux 'Clap Your Hands Say Yeah', notamment à cause de la voix (mais qui est ici plus grave), et à d'autres groupes assez réputés comme les 'Modest Mouse' ou les 'Cold War Kids', le groupe nous offre un album surprenant, pas forcément facile à assimiler mais qui prend aux tripes au fil des écoutes. Passé le cap des préliminaires et de la voix assez bizarre (ou plutôt de son utilisation bizarre) de Dan Boeckner, on découvre des chansons qui contiennent des mélodies (mêlant guitare et piano) émouvantes et puissantes, souvent cachées et qui paraissent différentes à chaque écoutes. Même si l'album pert un peu en efficacité vers le milieu, la fin rattrape toutes ces petites faiblesses. En tout cas c'est un groupe à surveiller et pour ceux qui ne le connaissent pas, je vous conseille vivement de le faire avant la sortie du deuxième album.

8,3/10


dEUS - Vantage Point (2008)

La Belgique est un petit pays mais elle peut se vanter d'avoir des groupes connus et respectés dans le monde entier, dEUS en fait biensûr partie. Fondé en 1989 par Tom Barman et revenu d'une absence de 6 ans en 2005 avec 'Pocket Revolution', voici le 5ème album studio du groupe: 'Vantage Point'.


Avec 'Pocket Revolution', le groupe avait fait un retour fort réussi. L'album, que je n'ai pas forcément adoré non plus, avait quand même un petit nombre de tueries comme 'Bad Timing', 'What We Talk About' et la meilleure pour la fin: 'Nothing Really Ends'. 'Vantage Point' est assez différent: l'atmosphère n'est plus assez sombre que sur l'opus précédent et le tout est moins brut en général....et ça manque un peu quand même. Il ne faut plus s'attendre à avoir une fin à la 'Bad Timing', 'Oh Your God' est bien la seule qui propose un son un peu plus brut. Les deux premiers titres sont assez ressemblant et personnellement je n'aime pas trop le style parlé de Tom Barman. 'Eternal Woman' est une ballade assez traditionel, rien qui ne casse vraiment la baraque mais heureusement, c'est à partir de 'Favourite Game' que l'album semble vraiment décoller. Les deux titres qui suivent et que le public a pu découvrir en avance, 'Slow' et 'The Architect', sont sans aucun doute le point fort de l'album avec 'The Architect' qui représente la prise de risque du groupe comme celle faite précédemment avec 'Nothing Really Ends' et ça marche du tonnerre. 'Is A Robot' est une chanson dEUSienne assez traditionelle pour aboutir sur 'The Vanishing of Maria Schneinder' qui ensorcèle sans vraiment qu'on s'en rende compte. 'Popular Culture' termine l'album d'une façon assez simple mais néanmoins efficace.

Au final, j'ai un sentiment un peu mitigé concernant cet album, il y a des chansons que je trouve excellente et d'autres qui me laissent assez de marbre. Ce qui est sûr c'est que le groupe a mûrit et ça se ressent dans leur musique...et c'est sûrement un album qui a besoin de mûrir en nous pour porter ses fruits.

7,8/10

vendredi 4 avril 2008

Blood Red Shoes - Box of Secrets (2008)

Box of Secrets est un nouveau groupe anglais originaire de Brighton. Ils sortent cette année leur premier album 'Box of Secrets'.


Voici encore un xème groupe de post punk/indie/alternative rock avec des gros riffs de guitares et une voix féminine. Il devient difficile de distinguer tous ces nouveaux groupes qui arrivent d'un peu partout et qui essayent eux aussi de se distinguer des autres. Blood Red Shoes est un bon groupe de rock, avec des chansons solides, énergique, mélodieuses, et surement excellents en live. Les deux membres se partagent aussi le micro, ce qui est un plus car les deux voix sonnent tout aussi bien l'une que l'autre. De plus, l'album est d'une longueur moyenne, ni trop long, ni trop court. En faite, il n'y a pas grand chose de négatif à dire car pour un premier album, la qualité est assez bonne. Par contre, après avoir écouté l'album 5-6 fois, aucune chanson ne s'est encore vraiment imprimée dans ma tête, et c'est bien le seul problème de cet album. Toutes les chansons se ressemblent un peu trop, elles sont trop homogènes et ne varient pas beaucoup. A moins d'écouter l'album encore une dizaine de fois, quand j'y pense c'est le dernier album des Hives qui me vient en tête. 

Tout ça pour dire que malgré la bonne qualité des chansons, on s'ennuie quand même un peu, ce qui rend cet album un peu moins atrayant.

7,75/10



Björk - Debut (1993)

Il faut souvent remonter à la source d'un 'problème' pour le comprendre. Si Björk est aujourd'hui une des plus grandes artistes de la scène électro-expérimentale, etc. elle reste souvent inaccessible et incompréhensible pour certaines personnes, dont je fais partie. Je me suis un jour intéressée à Björk avec son album 'Medula' mais c'était une grave erreur étant donné que je suis tombée sur un de ces albums le plus expérimentale. Et pourtant, j'adore 'Earth Intruders', single de son dernier album 'Volta', j'écoute souvent le remix de Vitalic 'Who is This' et je l'ai vue en concert à Werchter. Et pourtant...


Je me suis donc décidée à écouter son tout premier album qui est déjà sorti il y a 15 ans. La touche Björk est déjà bien présente; sa voix biensûr, qui part des fois dans des directions inattendues ('on dirait qu'elle est bourrée quand elle chante' me dit un jour un amis, et ce n'est pas faux d'ailleurs...) mais les chansons et les rythmes proposés sont déjà plus accessibles. On a ici quelque chose de dance, qui malgré les années, reste encore bien frais (en même temps, c'est l'époque du revival alors...), la demoiselle arrive même à me charmer avec son 'Human Behaviour', 'Crying' et 'Big Time Sensuality'. Malheureusement, c'est dans des chansons comme 'Aeroplane' ou 'Anchor Song' que j'ai envie de l'étrangler (pardon pour les fans). 

On ne peut pas tout aimer, c'est bien connu, et malgré ces quelques moments de déception, Björk reste unique dans son genre et arrive quand-même à mettre tout le monde d'accord sur certaines chansons. N'est-ce pas un des buts de chaque artiste aujourd'hui?

6/10



mercredi 2 avril 2008

Man Man - Rabbit Habits (2008)

Man Man est un groupe de Philadelphie (U.S.A.) dont la musique est souvent qualifée de Viking Vaudeville' ou 'Manic Gypsy Jazz' (selon Wikipedia). En d'autres mot, le groupe mélange des musiques de l'est et des ambiances de cabaret/cirque pour créer quelque chose à leur sauce. 'Rabbit Habits' est leur troisième album.


Ce genre de groupe est assez présent dans la musique de nos jours; comment ne pas citer Arcade Fire, Beirut, Gogol Bordello, Devotchka, ... Mais malgré leur nombre élévé, ces groupes s'arrangent pourtant toujours pour être différents et nous proposer des choses tout aussi diverses que bizarres. La musique de Man Man est sans aucun doute une des plus intéressantes que j'ai pu écouter. Alors que les deux premier single de l'album sont assez rock, on retrouve cette ambiance de vaudeville avec notamment 'The Ballad of Butter Beans'. L'atmosphère du cd est assez sombre, et c'est encore plus amplifié par la voix du chanteur, Honus Honus (pseudonyme), qui rappelle quelque fois celle de Tom Waits de part son côté rocailleux. D'ailleurs, si le début de l'album commence en trombe, la fin quant à elle est beaucoup plus sombre et à la Tom Waits (surtout avec 'Whalebones').
Il s'agit ici d'un album assez surprenant à écouter, surtout la première fois mais qui prend assez de temps pour me convaincre, il y a des éléments que j'adore, d'autres qui ne passent pas vraiment. Cependant, le groupe a assez éveillé m'a curiosité pour me donner envie de découvrir leur disques précédents, qui arriveront peut-être à me convaincre complètement.

7/10

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