Ratatat est un duo (et non pas un dessin animé des Pixar studios....:p) New-Yorkais d'électro-expérimental. LP3, comme son nom l'indique, est leur troisième album studio.
Je vais être franche, l'électro-expérimentale me plaît mais à petite dose. A vrai dire, je n'ai jamais vraiment adoré un album électro du début à la fin, trouvant toujours quelque chose qui me dérange. Dans le cas de Ratatat, j'ai quand-même fait l'effort d'écouter l'album plusieurs fois et j'ai pu y découvrir des choses intéressantes tout comme des choses qui m'ont déplues, voir ennuyées. C'est un groupe qui offre de la musique expérimentale donc je trouve qu'en musique de fond, ça peut passer nickel mais de là à me laisser porter en trance en écoutant leur musique....pas vraiment. 'Falcon Jab', 'Bird Priest' et 'Shempi' m'ont assez plues mais le reste est assez copié-collé; on retrouve souvent la même structure, un synthé et quelques notes de guitares + une boite à rythme qui passe en mode hip-hop dans certains cas.
Ce groupe ne me fera pas aimer l'électro mais par contre, il me donne envie d'aller chercher plus loin.
Voici un disque qui se veut être prétendant d'une place assez bien placée dans mon top 2008; le quatrième album d'un groupe anglais de Manchester, Elbow, actif depuis 10 ans...on ne rigole pas!
Plus sérieusement, Elbow est un groupe assez mûre et on le ressent bien dans leur musique. D'ailleurs, sur cet album on ne peut pas vraiment parler d'un groupe de rock car la seule chanson rock (cad guitares à gogo) est 'Ground for Divorce' qui au passage, est excellente. En même temps, est-ce qu'être un groupe rock veut dire ne faire que des chansons avec des riffs de guitares ravageurs sur lesquels les petits jeunes vont pouvoir se briser la nuque? Biensûr que non, Elbow est la preuve vivante. Cet album est surprenant, émouvant et surtout très calme...ce qui m'a d'ailleurs fort surprise à la première écoute. Je viens juste de regarder leur fiche sur wikipedia et je tombe sur leur choix du nom du groupe: 'Elbow est le mot anglais le plus sensuel, non pour sa définition mais bien pour la sensation que ça fait de le prononcer'. On peut tout aussi bien qualifier leur musique et même si à priori, l'album est long (55 minutes), le groupe arrive à me tenir captivée par leur musique, leur son jusqu'à la dernière seconde de chaque chanson. La première chanson 'Starlings' est d'ailleurs un excellent exemple; je ne vais pas la révéler entièrement pour ne pas vous gâcher la surprise si vous décidez d'écouter cet album mais juste pour dire que, comme l'album, on a envie d'écouter jusqu'à la fin tant le groupe surprend par ses changements de rythmes, de mélodies, d'ambiances. De pop rock, on passe a des mélodies amères qui ne cachent pas leur influences latines (tango,...). La voix, qui le fait penser à celle de Damon Albarn (Blur, Gorillaz) mais en plus grave est très agréable à écouter et charme tout autant que la musique qui l'accompagne.
La seule chose qui me dérange un peu c'est qu'à certains moments l'album est un peu trop mou et en live soit doit certainement mieux donner. Quoiqu'il en soit, ça ne gâche en rien l'album qui reste de toute façon très bon.
The National est un groupe d'indie rock venant de Brooklyn et formé en 1999 et ayant sorti 4 albums à ce jour dont le dernier en date, 'Boxer', sorti en 2007.
Ce groupe doit surement vous dire quelque chose étant donné qu'il a provoqué un énorme buzz autour de son album 'Boxer' qui s'est avéré être sur bon nombres de blogs/sites musicaux à la première place du top 2007. Et pourtant, j'ai réussi à éviter ce 'phénomène' jusqu'à maintenant, par manque de temps sans doute mais aussi parce que l'univers du groupe n'est pas forcément facile à pénétrer; son côté froid et glacial (She Wants Revenge, Interpol) et la voix épaisse du chanteur sont assez 'effrayant' à la première écoute et quand le système du coup de foudre ne marche pas, il faut bien écouter et réécouter pour essayer de trouver la faille. Et écouter je peux dire que je l'ai fais....et encore, l'album change constamment de structure à chaque écoute, prenant plus d'ampleur la nuit et de superficialité le jours...mais j'ai décidé de ne pas lacher l'affaire, il n'est pas le numéro 1 de 2007 pour rien....
On va donc commencer par les plus; ce qui me plait beaucoup sur cet album c'est la mise en avant des percussions. On ne s'en rend pas vraiment compte à la première écoute, ça apparait au fur et à mesure pour commencer à créer son effet surtout avec 'Squalor Victoria'. L'atmosphère froide que j'ai citée plus haut arrive aussi à créer des moments assez intenses comme sur 'Fake Empire' ou 'Gospel' et le piano et l'orchestration trouvent leur place aisément sans vraiment être mis plus en avant que les guitares, qui restent sommes toutes assez discrètes aussi. A ces points positifs je rajouterais les paroles qui sont souvent tout aussi subtiles voir tout aussi directes que la musique.
Maintenant, les points négatifs...A vrai dire, cet album ne me procure rien comme sensations ou émotions. Je l'écoute d'une oreille assez passive et parfois ennuyée. Le début est assez bien et réveille un soupçon d'intérêt/frémissement qui ne réapparaîtra qu'à la fin avec 'Gospel'. La voix du chanteur m'ennuie souvent et je la trouve trop monotone. J'ai beau écouter et réécouter l'album, je ne le trouve pas tellement exceptionnel ou fantastique, du moins, je ne trouve pas que sa place de top 1 de 2007 soit vraiment méritée...
Je ne peux pas vraiment me vanter d'être une grande fan de Madonna mais je dois avouer qu'elle fait partie de ces artistes incontournables qui ont tellement de tubes/chansons cultes à leur compteur qu'il est impossible de ne pas citer au moins une chanson qui nous semble être particulière. Avec Madonna, j'ai quand-même bien plus qu'une chanson fétiche et depuis 'Confession on the Dancefloor', j'attendais impatiemment son retour.
Madonna pourrait tout aussi s'appeler 'Miss Caméléon' car si on regarde son parcours entier, elle est une des rares artistes qui peut se vanter d'avoir essayer tous les styles et surtout d'être à la tête des tendances...ça c'était jusqu'à présent. A la sortie de 'Confessions on the Dancefloor' j'ai ressentie une très grande admiration pour Madonna; déjà, j'aimerai être aussi en forme qu'elle à son âge, ensuite, alors que la tendance revenait au disco, voilà que Madonna comme de par hasard sort un album spécial disco-revival. La tendance est lancée et tout le monde s'est surement bien éclaté au moins une fois en boite avec 'Hung Up' ou 'Sorry'. Ici par contre, déception quand même parce que pour une fois, Madonna ne dicte pas, elle ne fait que suivre la tendance actuelle qui est surtout représentée par des Timbaland, Justin Timberlake et autres, qu'on retrouve d'ailleurs au complet sur l'album. En faite, Hard Candy est assez similaire au dernier album en date de Timbaland. Si on va plus loin, je trouve personnellement que la pochette est super moche et pas bien faite sans parler du faite qu'elle fait penser au dernier Kylie Minogue...
Bref, après toutes ces critiques, que peut-on vraiment dire sur la musique? Personnellement, je trouve l'album plus écoutable que le précédent (qui était surtout 'bon' pour ces 2-3 tubes), mais ça ça dépend aussi des goûts personnels même si on a quand même un mélange d'r'n'b est d'un peu de dance qui fait le lien avec l'album précédent...mais on peut pas vraiment dire qu'il y ait vraiment de défauts flagrants malgré mes remarques citées plus haut. La qualité générale fait qu'on pardonne la Queen of Pop sans problème et cet album s'avèrera surement utile pour les soirées chaudes des vacances qui arrivent....
The Ting Tings est un groupe anglais constitué de deux membres: Jules de Martino et Kathie White. 'We Started Nothing' est leur premier album.
C'est marrant comme des fois on peut aller loin en faisant attention aux détails; ce dont je veux parler ici c'est que le groupe et leur musique peuvent se résumer en un mot: dualité. Déjà, deux membres, deux fois 'Ting', 2x5 chansons, mais surtout (pour vous prouver que je ne suis pas parano), leur musique schizophrène qui se situe au milieu de la pop la plus traditionelle et de l'indie rock. Le faite que la chanteuse soit blonde n'arrange pas les choses...Non mais sérieusement, le résultat n'est pas mal 'That's not my name' est un single assez bien, entrainant, bien pop, bref, on se prend pas la tête, au contraire, on la balance. Et puis, l'album est assez court (37 minutes) pour autant qu'on apprécie toutes les chansons. Encore une fois, on retrouve une dualité; la première moitié de l'album est assez bien et la deuxième moitié laisse à désirer.
En gros, ça s'écoute, il y a des chansons qui donnent envie de les réécouter mais l'album en lui même pas vraiment, je préfère Mika.
Pour les curieux, osez quand-même l'expérience....
Si vous connaissez Lady Tron, vous avez peut-être déjà entendu parlé de Pop Levi; sinon, pour préciser le lien, Pop Levi a déjà eu l'occasion de jouer de la basse dans le groupe (pour qui il a également déjà fait un remix) mais en 2006 le premier album de cet anglais déjanté de Londres, 'The Return to Form Black Magic Party, sort discrètement mais ne manque pas de marquer les esprits de beaucoup de personnes.
Avant toute chose, oubliez Ladytron, 'The Return to Form Black Magic Party' est avant tout rock pour ne pas citer Revival; tous ceux qui l'ont entendu peuvent se mettre d'accord sur une chose: Pop Levi est le digne descendant de groupes comme T.Rex et remet le Glam Rock au goût du jour de façon assez déconcertante. Le premier titre de l'album, 'Sugar Assault Me Now' annonce la couleur et est devenu un de mes titres incontournables; voix nassilardes, riffs de guitares puissants et entrainants, sans oublier le fameux déhanchement de Pop Levi (à voir dans la vidéo plus bas). Au fil des chansons, on découvre d'autres influences rock des années 70 mais rien de lourd, on a surtout des balades aux ambiances 'Peace and Love' et même le livret de l'album a un côté farfelu; les pages sont toutes de couleurs différentes et on a aussi la traduction anglais - japonais des paroles.
Il y a quand-même certains points négatifs qui font baisser la qualité générale de l'album: les paroles et les mélodies sont très répétitives et donc, donnent l'impression de s'éterniser. Ce n'est pas un album que j'écoute tout le temps mais dès que je tombe par hasard sur une chanson, la magie Pop Levi opère...
7,75/10
Cette année marque également le grand retour de Pop Levi avec son deuxième album: 'Never Never Love' (prévu pour juillet 2008). Certaines chansons sont disponibles depuis un certain temps sur myspace mais j'ai décidé de découvrir l'album dans son entièreté. Tradition oblige, la première chanson 'Wannamama' est digne d'avoir cette première place comme dans l'album précédent avec 'Sugar Assault Me Now' car les deux chansons sont tout aussi 'catchy'. Rien ne laisse cependant présager ce que ce deuxième album renferme de différent et pourtant, Pop Levi nous offre ici quelque chose de bien meilleur que son premier opus; après avoir exploré les années 70, on retrouve quelque chose qui sonne plus années 80, avec beaucoup plus d'éléments électro qui restent quand-même discrets, du synthé, et biensûr de la guitare mais moins marquée que sur le premier album. Il y a même un petit côté reggae sur certaines chansons, voir même un côté Prince. Dans l'ensemble, on peut dire que Pop Levi a bien bossé dessu et a réussi à corriger la plupart des points faibles (voir tous) de son premier album pour nous offrir une galette de 43 minutes qui se 'déguste' avec un plaisir immense, on s'étonne à l'écouter en boucle... Petit détail mais qui peut avoir de l'importance, notre 'Genie-bob' s'est entouré du célèbre Quincy Jones, producteur du célèbre 'Thriller' De Michael Jackson.
Voilà un disque idéal à écouter en attendant les vacances et l'été!
Nervous Cabaret est un groupe de New-York et pourtant, on jurerait qu'il s'agit d'un parent éloigné du groupe Beirut car tout deux partagent des sonorités des Balkans. Le groupe a sorti deux albums à ce jour dont le dernier, 'Drop Drop'. Malheureusement pour eux, le groupe n'est pas encore vraiment connu donc voici une bonne occasion de vous le présenter.
A vrai dire, quand on voit la pochette de l'album et quand on l'écoute, on se rend compte que le tout est vraiment bien assorti; Mélangeant des cuivres et du rock, on obtient vraiment une sorte de 'cabaret nerveux' avec un son un peu crade et brute et il ne devient pas difficile de s'imaginer voir une fanfare de gorilles jouer des trompettes sur une estrade accompagnés de basses bien grasses et épaisse (de quoi faire beaucoup de dégâts si le volume va trop haut). La voix du chanteur est assez rocailleuse donc le tout colle parfaitement. Les 5 premières chansons de l'album sont incontestablement les meilleures et c'est dommage car l'album subit un vrai passage à vide vers le milieu pour remonter un peu vers la fin. C'est surement le seul défaut de l'album. Il y a des fois des petits passages brouillons qui restent assez pardonables et les qualités de certaines chansons font de cet album un must à découvrir pour les fans des sonorités citées et les curieux qui n'ont peur de rien....
Un groupe à surveiller!
8/10
(Malheureusement je n'ai réussi à trouver qu'une video d'une version acoustique...)
Examens obligent, le blog est et sera probablement un peu mis de côté; mais que cela ne m'empêche pas d'écouter de la nouvelle musique. J'ai donc décidé de m'attaquer à un gros morceau: Youthmovies. Originellement appelé 'Youhtmovies Soundtrack Strategies', ce groupe anglais originaire d'Oxford sort son premier album cette année.
Comme dit précédement, je m'attaque à ce gros morceaux, en tout cas je termine de m'y attaquer, car le groupe est coriace, pas facile de vraiment se laisser entraîner par une musique qui est un mélange d'indie expérimentale, de math rock et de post-rock. N'étant pas vraiment fan de 'math-rock' à la base, j'ai quand même décidé de jeter une oreille sur ce groupe après avoir écouté quelques chansons sur leur myspace dont 'If you'd seen a battlefield' qui m'a laissé une très bonne première impression. Cependant, c'est bien connu, une chanson ne définit aucunement un album et c'est avec regret que j'écris cette critique qui va sans aucun doute être négative. Pourtant, les Youthmovies ont tous les ingrédients pour être un bon groupe mais à force de vouloir faire quelque chose de trop compliqué, de trop poussé, de trop différent, ils s'écartent un peu de leur chemin et proposent quelque chose qui sonne plus comme une improvisation d'une heure que d'un véritable album. Un chaos bien géré? Moui, ça réussi chez certain mais là c'est vraiment un chaos chaotique qui nous fait décrocher dès que ça part en c*****. Dommage car il y a beaucoup de moments qui m'ont fait sourir sur cet album pour après me faire faire une grimace. En faite, les chansons n'ont quasi pas de structure malgré le son qui est très travaillé et précis. Je suis sûre qu'en remettant les choses en ordre, on obtiendrait quelque chose de bien meilleurs mais bon, encore une fois, les goûts et les couleurs chez les gens....
....mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?
Je suis une très grande fan de musique et sur ce blog vous trouverez mes (modestes) critiques d'albums (moins) récents trouvés par-ci par-là. Si le but de ce blog est, avant tout, de partager mes découvertes , j'espère aussi pouvoir vous aiguiller quant aux prochaines sorties musicales. (Je m'excuse au passage si les critiques ne sont pas vraiment toujours chronologiques...)
Ratatat est un duo (et non pas un dessin animé des Pixar studios....:p) New-Yorkais d'électro-expérimental. LP3, comme son nom l'indique, est leur troisième album studio.
