mercredi 16 décembre 2009

Le hit-parade de 2009

MEILLEURS ALBUMS DE 2009:

20. Official Secrets Act - Understanding Electricity
19. Placebo - Battle for the Sun
18. Mando Diao - Give me Fire!
17. Peaches - I Feel Cream
16. The Maccabees - Wall of Arms
15. Yeah Yeah Yeahs - It's Blitz!
14. Sunset Rubdown - Dragonslayer
13. Atlas Sound - Logos
12. Editors - In this Light and on this Evening
11. Them Crooked Vultures - S/T
10. La Roux - S/T
9. The Love Language - S/T
8. Kasabian - The West Rider Pauper Lunatic Asylum
7. The Horrors - Primary Colours
6. Franz Ferdinand - Tonight: Franz Ferdinand
5. Grizzly Bear - Veckatimest
4. Julian Casablancas - Phrazes for the Young
3. Ghinzu - Mirror, Mirror
2. Animal Collective - Merriweather Post Pavilion
1. Muse - The Resistance

Les chansons qui ont marqué 2009:
1. Animal Collective - Bluish
2. Muse - Uprising
3. The Love Language - Lalita
4. Ghinzu - Take it Easy
5. Animal Collective - Summertime Clothes
6. M. Ward - Stars of Leo
7. Julian Casablancas - Out of the Blue
8. Franz Ferdinand - Ulysses
9. Muse - United States of Eurasia (+ Collateral Damages)
10. The Horrors - Sea Within a Sea
11. La Roux - Bulletproof
12. Grizzly Bear - Two Weeks
13. Kasabian - Fast Fuse
14. Sunset Rubdown - Apollo and the Buffalo and Anna Anna Anna Oh!
15. Mando Diao - Gloria
16. Editors - Papillon
17. Noisettes - Never Forget You
18. Them Crooked Vultures - Gunman
19. The Maccabees - Kiss and Resolve
20. Atlas Sound - Criminals

(les classements sont basés sur le nombre d'écoutes de mon profil last.fm, ce qui explique que certains albums/chansons manquent éventuellement à l'appel).


jeudi 3 décembre 2009

Ahem...

L'activité du blog est un peu réduite à néant ces derniers temps car je n'ai moi-même pas vraiment le temps d'écouter de la musique à cause du boulot que j'ai pour la fac. Je tiens ainsi à m'excuser pour celles et ceux qui viennent régulièrement consulter le blog; le prochain post concernera surement le top 2009 et bien sûr le top de cette première décennie du 21ème siècle!

D'ici là, que la musique vous soit douce!

V.

jeudi 26 novembre 2009

Customs - Enter the Characters (2009)



Si vous habitez en Belgique et que vous regardez régulièrement la chaine TMF, il y a beaucoup de chance que vous ayez déjà entendu le single 'Rex' de ce nouveau groupe en provenance de Belgique. Pour les autres, ce n'est pas étonnant que le quatuor soit encore inconnu; il aurait été sans doute plus facile d'être britannique et de faire une ascension comme celle des White Lies, qui jouent dans le même cours au niveau de la musique, c'est-à-dire un mélange de beaucoup de groupes post-punk, ce qui rend la tâche difficile pour se faire accepter en tant que groupe à part.



Pour ce faire, le groupe se décrit comme 'un combo de quatres rétrofuturistes, connus pour leur mélodies, leur atmosphère et un tranchant mathématique' (myspace). Il y a certes du vrai dans cela mais en écoutant l'album, et comme c'est le cas pour beaucoup d'autres nouveaux groupes, les fantômes des Interpol et Editors planent au-dessus du groupe et au lieu d'apprécier la musique, on se surprend à essayer de trouver à qui les Customs ressemblent le plus. Cependant, et au fil des écoutes, le groupe ne se défend pas trop mal au final, et apporte une certaine fraîcheur au style, avec des rythmes saccadés, des mélodies accrocheuses (certaines chansons méritent vraiment le détour comme 'Talk Nonsense' ou 'We are Ghosts') et une production digne d'un grand groupe.


Impossible de dire comment cet album va vieillir mais les Customs ont certaiement un énorme potentiel à exploiter, et surtout, ils ont besoin de trouver leur propre voix. Ça reste donc agréable sans être innovant, mes les fans du genre devraient être charmés, ne serait-ce que pour un temps.


7/10

'Rex':


Sortie: 26/10/2009

mercredi 25 novembre 2009

The Bravery - Hatefuck (2009)


Single issu de l'album 'Stir the Blood' (01/12/2009)

dimanche 15 novembre 2009

The Drums - Let's Go Surfing (2009)


Single issu de l'EP 'Summertime!' (15/09/2009)

jeudi 12 novembre 2009

Them Crooked Vultures (2009)

Après le 'super groupe' de Jack White, The Dead Weather, c'est au tour de Josh Homme, frontman des Queens of the Stone Age, de former son propre groupe, Them Crooked Vultures, avec Dave Grohl à la batterie (ancien batteur de Nirvana et frontman des Foo Fighters) et John Paul Jones à la basse (mais qui fût également le bassiste de Led Zeppelin). Comme pour la bande à Jack White, les Them Crooked Vultures ont bénéficié d'un énorme coup de pub et ont provoqué une excitation certaine parmi les fans des Queens of the Stone Age, mais on pourrait dire pour tout le monde car depuis la première représentation live du groupe au mois d'août, et surtout depuis la diffusion du single 'Mind Eraser, No Chaser', cet album est attendu comme le messie pour les fans de rock. Et bien pour une des rares fois où ça arrive, la déception n'est pas au rendez-vous!

Les fans des Queens of the Stone Age connaissent la danse; à chaque nouvel album, Josh Homme aime bien changer le line-up de son groupe, ce qui a le mérite de changer le son de sa musique à chaque nouvelle galette. La première chose qui m'est venue à l'esprit en écoutant cet album c'est que Josh Homme aurait tout simplement dû garder le nom de ce groupe originel car les 5 premières chansons sont très QotSA. J'avoue avoir été quelque peu déçue en le découvrant car on en vient à se demander à quoi servent les side-projets si c'est pour faire la même chose. Cependant, ça change pas mal à partir de 'Scumbag Blues' qui est tout simplement une tuerie et qui offre en 4:27 un tube rempli de riffs et de rock, bref un son groovy énorme (un son qu'on retrouve d'ailleurs plus tard avec 'Gunman'). Ca continue avec des chansons comme 'Bandoliers' ou 'Reptiles' et c'est là que la touche Led Zeppelin (grâce à la présence de John Paul Jones) fait la différence. Pour parler simplement, cet album est un mélange savant de Led Zeppelin et de Queens of the Stone Age en mode plus funky et groovy, avec un son de guitares bien lourd, et remplis de riffs bien gras. Quant à Dave Grohl, il prouve encore une fois son énorme talent de batteur sans pour autant ajouter une touche des Foo Fighters (et c'est tant mieux comme ça).

Cet album n'a pas de points faibles, du moins techniques. Il est destinés non seulement aux fans des QotSA, mais plus largement aux fans de rock tout cours, que ce soit les plus jeunes ou les plus vieux. Il y a certes des chansons qui marchent mieux que les autres mais l'ensemble fonctionne assez bien et les 66 minutes paraissent bien courtes. C'est également un album qui devrait facilement faire sa place dans le top de cette première décennie car il représente fièrement le meilleur de la musique des Queens of the Stone Age et il fait également un pont avec le passé, avec des groupes comme Led Zeppelin, The Doors ou Jimi Hendrix qui sont bien loin d'être oubliés.

8/10
'Gunman' (extrait):


Sortie: 16/11/2009

mardi 10 novembre 2009

Local Natives - Airplanes (2009)


Single issu de l'album 'Gorilla Manor' (02/11/2009)

dimanche 8 novembre 2009

We are Wolves - Holding Hands (2009)



Single issu de l'album 'Invisible Violence' (06/10/2009)

dimanche 25 octobre 2009

Julian Casablancas - Phrazes for the Young (2009)

Après Julian Plenti (alias Paul Banks des Interpol), c'est au tour d'un autre Julian, qui n'est autre que le chanteur des Strokes, d'offrir au monde un album en tant qu'artiste solo. L'absence du célèbre groupe new-yorkais se fait sentir puisque leur dernier album, 'First Impressions of Earth' est sorti en 2006 et la formation aurait apparemment du mal à se réunir afin de travailler sur un nouvel opus. Et pourtant, les membres du groupes se sont montré assez impatient au niveau créatif puisque Albert Hammond Jr. a déjà sorti deux albums solos, et le bassiste du groupe, Nikolai Fraiture, a également un projet solo du nom de Nickel Eye. Cependant, ces deux formations n'ont pas vraiment marqué les esprits mais ce nouveau projet ambitieux de la part de mister Casablancas pourrait bien changer la donne.

Voilà en tout cas un bel exemple de promotion que nous
offre 'Phrazes for the Young'. Il faut dire qu'en étant leader et chanteur d'un groupe comme les Strokes, on arrive facilement à captiver les foules et la presse. Julian Casablancas a misé fort sur son projet; ça se voit facilement en visitant sa page myspace ou son site officiel, mais surtout en écoutant le premier single de l'album '11th Dimension'. Les fans inconditionnels du groupe ont surement eu le cœur serré à l'écoute de cette chanson puisqu'il s'agit un peu de la seule œuvre musicale se rapprochant fortement des Strokes depuis 3 ans. Il est ainsi impossible de ne pas penser ou comparer la musique de Julian avec celle des Strokes; il faut dire que c'est un peu normal vu la voix, mais c'est également le cas au niveau musical puisque dire que la chanson n'est autre que 'du Strokes avec des synthés' s'avère être une définition assez exacte.

Il serait cependant dommage de rester sur une telle conclusion car Julian Casablacas arrive ici à transformer et à transcender le son de sa formation musicale initiale en quelque chose d'innovants, de futuriste et...de meilleur. 'Phrazes of the Yoing' est ainsi la rencontre de l'ancien et du nouveau (comme la pochette le suggère) mais c'est surtout un album varié qui n'a pas peur du ridicule; on passe de l'indie rock à de la synthpop, ou des balades mélancoliques parsemées de riffs à la Queen et teintées de musique Country. La texture des chansons est également très riches et on se surprend à découvrir de nouvelles structures au fil des écoutes.
Quant à Julian Casablancas, la pièce maîtresse du puzzle, il nous offre une performance vocale remarquable en poussant sa voix vers des sommets trop peu explorés par le passé, ce qui a le mérite de rendre cet album encore plus réussi.

C'est un projet ambitieux et audacieux qui perturbera surement certains fans des Strokes (ça arrive toujours) mais dans l'ensemble, et malgré une durée bien trop courte (40 minutes et 8 chansons) il s'agit d'un des albums les plus originaux et les plus réussi qu'il m'ait été donné d'écouter en 2009, et je ne suis pas prête de m'en lasser!

9,3/10

'11th Dimension':


Preview de l'album:

Sortie: 02/11/2009

dimanche 18 octobre 2009

Wolfmother - New Moon Rising (2009)


Single issu de l'album 'Cosmic Egg' (26/10/2009)

vendredi 16 octobre 2009

Flashy Python - Skin and Bones (2009)

Si je dis 'Clap Your Hands Say Yeah', ça ne dira pas grand chose pour certains, mais pour d'autres, cela évoquera peut être le souvenir lointain d'un groupe d'indie rock new-yorkais qui manque cruellement à l'appel en cette année 2009. Ceux qui connaissent le groupe savent que la marque de fabrique de ce dernier est sans aucun doute la voix aussi bizarre que flippante du leader et chanteur Alec Ounsworth. Si aucun album du groupe new-yorkais ne s'annonce à l'horizon, cette voix si spéciale réapparait quand-même au sein du groupe formé avec Toby Leaman et Scott McMichen (tous deux du groupe Dr. Dog), Matt Barrick (The Walkmen), Biffy Duffala (Man Man) et biensûr, Alec Ounsworth.

Le nom de cette formation est Flashy Python, et ce n'est pas étonnant si ça ne dit absolument rien car l'album du groupe est sorti dans l'anonymat le plus total. En effet, il n'y a eu aucune promotion, que ce soit dans les magazines ou dans les webzines musicaux; l'album du groupe est 'soudainement' apparu en streaming sur le site officiel, qui proposait notamment de l'acheter. Si au niveau commercial il s'agit d'une manoeuvre assez peu fructueuse, Flashy Python démontrent ici que la publicité n'est pas forcément quelque choses de positif pour les groupes et que beaucoup d'entre eux passent sans cesse inaperçus quant ils ne bénéficient pas d'une couverture médiatique suffisante.

'Skin and Bones' débute avec une chanson qui en dit long : 'Let Us Hallucinate Together', un titre qui définit en lui-même les couleurs et contours de cette album. Le chanteur est bien entendu Alex Ounsworth, ce qui donne une touche encore plus bizarre aux compositions dans lesquelles sa voix prend l'ampleur d'un instrument et qui ne suit pas forcément toujours les chemins creusés par les autres instruments. Si le style général de l'album peut-être rattaché à l'indie rock, le côté expérimental est assez présent, notamment grâce à l'apport vocal du chanteur mais aussi à une certaine diversité (à l'instar des instruments utilisés comme le saxophone, le piano, les trompettes, de l'accordéon ou encore de l'harmonica....) et quelques clin d'œils 'intermusicaux' sont présent, comme 'Ichiban Blues' qui rappelle le son des Cold War Kids, et la la deuxième partie d' 'Avalon's Snake Breath' qui ressemble curieusement à 'Fitter Happier' de Radiohead. Les chansons ont également beaucoup de textures, de couches d'instruments intelligemment superposées pour au final créer des chansons hypnotiques et entrainante dans lesquelles il est également facile de se perdre, mais c'est justement ça qui fait la puissance et la beauté de cet album.

Les fans des Clap Your Hands Say Yeah seront surement sous le charme tandis que les curieux qui arriveront à passer au-delà de l'étrangeté de la voix d'Alec Ounsworth devraient également trouver des moments plus qu'agréables dans cet univers musical hallucinant.

7,7/10

Myspace
Site officiel

Sortie: 11/08/2009

vendredi 9 octobre 2009

Mew - Introducing Palace Players (2009)


Single issu de l'album 'No More Stories / Are Told Today / I'm Sorry / They Washed Away // No More Stories / The World Is Grey / I'm Tired / Let's Wash Away' (19/08/09)

lundi 5 octobre 2009

Lykke Li - Dance Dance Dance (2008)


Single issu de l'album 'Youth Novel' (09/06/2008)

samedi 3 octobre 2009

Editors - In this Light and On This Evening (2009)

J'ai dernièrement écouté 'Unknown Pleasure' de Joy Division, ce groupe britannique de la fin des années 70 qui est à l'origine du mouvement musical Post-Punk aujourd'hui associé à des groupes comme Interpol, She Wants Revenge, Editors, White Lies, ... C'est toujours intéressant d'écouter les 'vieux' groupes qui ont inspiré la nouvelle génération musicale et ce qui m'a frappé dans le cas du groupe de Ian Curtis, c'est ce côté très sombre et glacial de leur musique, un son qui laisserait presque un arrière-gout métallique dans la bouche, mais aussi un son qu'on ne retrouve pas facilement dans les groupes actuels, qui s'orientent plus facilement vers le côté indie rock et vers un son moins lourd et moins sombre. Le cas des Editors a toujours provoqué des controverses puisque depuis leur premier album, 'In the Back Room', sorti en 2005, l'ombre du groupe Interpol n'a cessé de planer au-dessus de leurs têtes. Et pourtant, si on compare ces deux formations musicales, le parcours des Editors se montre être aussi intéressant que varié (un adjectif qu'on ne colle pas forcément sur les albums des Interpol), avec notamment un changement de son sur leur deuxième album 'An End Has a Start'. Bien que le changement est synonyme de prise de risque, c'est aussi une preuve d'ambition, et si ça marche, de talent. 'In This Light and On this Evening' ne fera donc pas exception en apportant son lot de nouveautés et de changements.
L'intro, qui n'est autre que la chanson au titre éponyme de l'album, donne le ton et surprend. En faite, c'est une vraie claque dans la gueule. La voix de Tom Smith donne des frisons et la chanson développe une atmosphère froide, brute et crue, et fera sans aucun doute partie du top des meilleures intro d'albums de cette année (voir de cette décennie). 'Bricks and Mortar' apporte son lot de lignes de basse épaisses, de notes de synthés et d'une boite de rythme qui fait instantanément penser aux premières notes de 'She's Lost Control' de Joy Division. A vrai dire, l'album est imprégné de cette atmosphère des 80s, et donc d'une touche assez prononcée de synthés, qui apporte parfois un côté 'dance' réussi ('Papillon'). Il y a également une atmosphère assez lourde et présente tout au long de l'album; on se sent oppressé et cerné par ces bruits métalliques ('The Big Exit') et ces lignes de basses qui enflent de chanson en chanson. L'atmosphère lourde n'est pas quelque chose d'inconnu pour les Editors, par contre, ce côté obscure, froid et 'cru' est accentué par l'utilisation des synthés qui remplace la plupart du temps les riffs de guitares auxquels le groupe avait habitué ses fans. L'autre grande surprise de l'album (après 'Papillon') est sans aucun doute l'audacieux 'Eat Raw Meat = Blood Drool' qui créée une énorme polémique parmi les (ex)fans du groupe, mais qui, pour ma part, est vraiment réussi et entrainant.

'In This Light and On this Evening' est un album qui a besoin d'être apprivoisé, ou plutôt, un album qui nous apprivoise d'écoutes en écoutes. Je n'ai jamais été complètement impressionnée par les deux premiers albums du groupe, mais ce nouvel opus est édifiant, innovant par rapport à ses prédécesseurs, et surtout captivant avec un son énorme et intemporel qui fait peut-être un des meilleures clins d'œils à 'Unknown Pleasure' sorti 30 ans plutôt. La seule différence est que les Editors n'ont plus rien à prouver, ni aux gens, ni au passé.

9/10

'Papillon':


Sortie: 12/10/2009

dimanche 27 septembre 2009

Atlas Sound - Logos (2009)

Atlas Sound est le projet solo et ambitieux de Bradford Cox, chanteur et figure de proue du groupe Deerhunter. En plus d'un membre commun, les deux groupes partagent également les mêmes inspirations musicales. Il y a à peine un an, Atlas Sound sortait le fameux 'Let The Blind Leads Those Who Can See But Cannot Feel', un album qui fut assez bien reçu par les audiophiles et par les critiques. A peine avoir sorti un double album avec son groupe Deerhunter, Bradford Cox ne chaume décidément pas, et nous offre une nouvelle galette à dévorer sans modération.

Avant toute chose, je dois avouer que je suis un peu passée à côté du phénomène Deerhunter et du premier album d'Atlas Sound, et ce, pour la simple raison qu'il y a à peine quelques mois (voir un an), ce genre de musique me passait absolument 'à côté' des oreilles. Cependant, l'année 2009 a vu la consécration de pas mal de groupes issus ou assez proches de ce courant musical, comme les Animal Collective, les Grizzly Bear ou les Horrors et leur changement de cap définitivement shoegaze...et je me suis laissée entrainement par ce tourbillon de nouveauté musicale qui est venu perturber mon univers musical assez carré.


Quoiqu'il en soit, l'album 'Logos' se trouve être une assez bonne synthèse de quasi tout ce qui s'est fait de meilleur en cette année 2009, et plus particulièrement des groupes que je viens de citer; on retrouve donc aisément une pop ambiante/psychédélique à la Animal Collective, et ce surtout grâce à la collaboration avec Noah Lennox sur le très pétillant 'Walkabout' mais on retrouve également du freak folk à la Grizzly Bear ('Criminals', 'An Orchid') et du shoegaze sur pas mal d'autres chansons, ainsi que d'une note discrète d'électro, qui ne manque pas de rappeler les Radiohead à l'époque de Kid A ('Kid Klimax') et de noise pop.

Bref, c'est du lourd et en même temps de l' 'extra light' tellement l'album regorge de douceur et de romantisme, sans pour autant être ennuyant; Bradford Cox arrive à captiver du début à la fin, et à faire rêver. Que demander de plus?

8/10

'Shelia' (vidéo non-officielle):


Sortie: 19/10/2009

jeudi 24 septembre 2009

The Juan McLean - One Day (2009)


Single issu de l'album 'The Future Will Come' (20/04/2009)

mercredi 23 septembre 2009

Islands - Vapours (2009)

A peine un an après la sortie de leur deuxième album (Arm's Way), les Islands sont déjà de retour avec un nouvel opus qui vient s'inscrire dans une tendance générale que beaucoup de groupes suivent: le changement. Ce troisième album signe également le retour de Jamie Thompson, qui avait quitté le groupe en 2006.

'Vapours' est un album étonnant, surtout quand on connait (plus ou moins) le passé de ce groupe canadien. Les deux premiers albums sont en effet assez rock, que ce soit indie ou alternatif, et sont également accompagnés d'une tendance quelque peu expérimental, comme le foisonnant d'idées 'Arm's Way'. Ce dernier est un album qui a provoqué pas mal de débat, de part sa durée et aussi pour le fait que la première partie est assez bonne alors que la deuxième partie s'étire en longueur et ne contient pas vraiment des perles...ce qui donne un côté quelque peu ridicule à un opus qui pourtant démarrait sur de bonnes roues.

En ce qui concerne ce nouvel album, le groupe en a fait quelque chose de plus raisonnable au niveau de la durée, mais s'est surtout dirigé vers quelque chose de totalement différent au niveau de la musique; adieu les riffs de guitare et les violons et place aux synthés et à l'ambiance disco...en gros, on pourrait tout simplement dire que 'Vapours' est une prolongation du single 'Creeper'. Cependant, là où on pouvait penser à un simple délire, c'est avec un certain sérieux que le groupe nous fait découvrir ses compositions beaucoup plus calmes et peut-être plus maîtrisées que sur les albums précédents. Les chansons sont d'une simplicité affligeante, en tout cas à la première écoute, mais il faut bien beaucoup d'autres pour arriver à percevoir leur subtilité et la complexité de leur mélodies. Aussi, beaucoup seront/ont été certainement déçus à la première écoute de cet album, mais les Islands font preuve d'une maturité et d'un risque certain avec ce nouvel album, qui reste quand-même assez varié (on passe du disco, au rockabilly, au pop rock) et malgré tout beaucoup plus subtile qu'on ne l'imagine. Il faut donc pas mal d'écoutes pour vraiment commencer à apprécier cet album.

La seule chose qui pose un réel problème est, encore une fois, la différence flagrante entre le début et la fin de l'album; les tubes sont en effets empilés au tout début et le reste de l'album ralentit grandement le tempo et le dynamise général. Ce n'est décidément pas quelque chose de nouveau avec Islands, mais ce nouvel opus, certes déconcertant de 'facilité' à première vue, se trouve être aussi subtile qu'ambitieux et sans aucun doute, réussi!

7,8/10
'Vapours':

Sortie: 22/09/2009

dimanche 20 septembre 2009

Imogen Heap - First Train Home (2009)


Single issu de l'album 'Ellipse' (24/08/2009)

mercredi 16 septembre 2009

Florence + The Machine - Lungs (2009)

Voici un tout nouveau groupe britannique centré autour de la personne de Florence Welch. Il s'agit également d'un groupe qui depuis quelque mois bénéfice d'un bon coup de pubs de la part des médias britanniques. La publicité n'est pas forcément toujours bénéfique mais il arrive aussi qu'elle soit justifiée, et c'est le cas en ce qui concerne Florence + The Machine.

J'ai longtemps repoussé l'écoute de cet album car j'avais déjà des aprioris à cause des coups de pubs et puis, je m'attendais à quelque chose de folk. Il faut dire que ce milieu est dernièrement assagit de tous les côtés par de nouveaux artistes (Coeur de Pirates et compagnie) et il n'est pas forcément facile d'arriver à faire le tri. Heureusement pour moi, la formation de Florence fait du rock, parfois indie, parfois alternatif et même soul à quelques moments. La voix de Miss Welch est belle sans pour autant être exceptionnelle, c'est plutôt le tout qui marche bien ensemble et on retrouve aisément assez beaucoup d'influences d'autres artistes féminines comme KT Tunstall, Feist et même Bat For Lashes avec l'excellente chanson "Rabbit Heart (Raise it Up)".
Il ne faut cependant pas s'attendre à quelque chose de complexe au niveau des compositions musicales; certains trouveront peut-être que c'est du 'easy-listening' mais on en a parfois besoin et à vrai dire, ça ne fait pas du mal, bien au contraire.
De mon côté, la seule chose qui me freinera avec cet album est que l'indie rock en version féminin n'est pas tellement ma tasse de thé, ce qui ne m'a pas empêché d'être agréablement surprise à certains moments.

7/10
'Rabbit Heart (Raise it Up)':

Sortie: 6/07/2009

jeudi 10 septembre 2009

Muse - The Resistance (2009)

Voilà le retour d'un groupe qui ne cesse depuis quelques années de diviser l'opinion publique. Qu'on aime Muse ou pas, la sortie d'un nouvel album est toujours attendue: pour les fans d'un côté, car 'on' (je m'inclue dedans car il s'agit de mon groupe préféré) se demande toujours ce que le groupe pourrait faire de plus/de mieux, et de l'autre côté, pour les détraqueurs du groupe qui depuis quelques années s'en donnent à cœur joie. Il est vrai que le Muse des débuts, c'est-à-dire, énervé avec des riffs de guitare à vous démolir sur place, a fait doucement place à une colère plus contrôlée et à des mélodies plus douces mêlées d'éléments classiques de plus en plus présents. Sans oublier le côté mainstream, voir pop qui est apparu depuis Absolution avec 'Time is Running Out' par exemple.

Et pourtant, le fait que je sois fan du groupe ne m'aveugle pas forcément; Absolution reste pour moi un exemple de la métaphore d'un verre à demi vide ou à demi plein alors que Black Holes and Revelation est un bon album mais qui souffre d'une surproduction et qui au final, manque peut-être de réelle cohésion par rapport au reste de la discographie du groupe.
Il a fallut donc 3 ans pour que le trio britannique revienne au devant de la scène avec un nouvel album. Avant et pendant l'enregistrement de cet album, les rumeurs les plus farfelues ont circulé: collaboration avec Timbaland, album complètement classique et symphonique, ou encore, un contenu des plus lourd et des plus doux que le groupe ait jamais composé...bref, tout et n'importe quoi. Ce n'est qu'avec le premier extrait de l'album, 'United States of Eurasia' que les choses ont commencé à se préciser.

Ce premier extrait a été très décevant pour moi car chaque note, mélodie et construction de la chanson transpirait du Queen. Ce dernier est mon deuxième groupe favoris, et j'ai toujours aimé le lien indirect mais bien présent qui existait entre les deux groupes. En effet, depuis Origin of Symmetry, le groupe de Matthew Bellamy s'est souvent vu appelé 'les nouveaux Queen', un fait qui était certes, indéniable, mais pas forcément explicite. C'est pourquoi 'United States of Eurasia' ne m'a paru être qu'une simple émulation de la bande à Freddie. Ma déception ne s'est pas forcément améliorée avec le premier single de l'album, 'Uprising', qui de son côté sonnait plus comme du Depeche Mode. En gros, avec ces deux extraits, certes assez différents, Muse semblaient avoir disparu.

Et pourtant, en réécoutant plusieurs fois ces deux chansons, la sauce a prit. 'United States of Eurasia' parait être une copie de Queen, mais quel groupe à l'heure d'aujourd'hui pourrait se permettre de faire celà sans paraître ridicule? Il en est de même pour 'Uprising' et ses percutions à la Marilyn Manson (Rock is Dead) et son synthé à la Depeche Mode. Voilà des influences puissantes mais Muse se montrent à la hauteur en arrivant à faire ressortir leur touche personnelle.

En ce qui concerne l'album, le fait qu'il frôle avec la notion de 'concept album' ('1984' d'Orwell) a sans doute permis au groupe de créer un ensemble cohérent avec des chansons qui s'emboîtent parfaitement malgré leur différence de style. C'est quelque chose que le groupe avait déjà fait sur Black Holes and Revelation, avec une palette de style différents, mais là où ça donnait plus l'impression d'être une compile de chansons, ils arrivent à cimenter le tout sur The Resistance. Aussi, les styles sont toujours aussi variés mais le tout est très travaillé sans forcément laisser un arrière-goût d'écœurement. En effet, la production est très bonne et très soignée (d'ailleurs le groupe s'en est chargé personnellement sans faire appel à un producteur) mais le tout ne sonne pas 'lisse'. A vrai dire, c'est un album qui fait beaucoup penser à Origin of Symmetry, notamment pour son côté cru et ses riffs de guitares beaucoup plus brutes et moins 'carrés' que sur BH&R ('Unnatural Selection', 'Mk Ultra'). D'un autre côté, il y a également beaucoup d'éléments d'Absolution, au niveau de la profondeur des émotions et des éléments symphoniques et classiques. Et pourtant, cet album théâtral et progressif est très différent de son prédécesseur et de tout ce qu'ils ont fait en général...et ça, c'est sans aucun doute une marque de talent et d'inventivité.
De plus, The Resistance est également l'album qui voit enfin se réaliser un des plus grands désirs et fantasmes de Matthew Bellamy: une symphonie. Selon ses dires, il y travaille depuis des années, sans vraiment avoir réussi à la placer dans un des albums précédents. Le temps était donc venu de le faire et cela prouve que le groupe fait enfin ce qui lui plaît et nous offre un album grandiose qui se termine en apothéose avec la très réussie Exogenesis, un titre de 12 min qui résume à lui-même la carrière de Muse.
Muse n'ont jamais été plus excentrique qu'aujourd'hui et ça, ça n'apaisera certainement pas ceux qui les détestent ou ceux qui préféraient leur musique du début. C'est bien dommage car le groupe pourra toujours revenir vers quelque chose de plus simple et de plus percutant au niveau des riffs de guitare mais en attendant, le groupe explore les styles et nous offre une galette très variée, et qui se trouve être un mélange quasi parfait de pop, de heavy rock et de symphonique, saupoudré d'une pincée d'art dramatique. Aucun groupe ne fait ce genre de musique à l'heure d'aujourd'hui et celle de Muse est inclassable, parfois prétentieuse mais elle ne vous laissera certainement pas de marbre, que ce soit positivement ou négativement. La seule chose qu'on pourrait vraiment reprocher au groupe est de peut-être vouloir en faire de trop, et dans ce cas-ci le groupe s'éparpille un peu dans tous les sens. Néanmoins, la symphonie procure un son unique à cet album qui reste quand-même incontournable.

9,5/10

'Uprising'(making of):

Sortie: 14/09/2009

mercredi 2 septembre 2009

BLK JKS - After Robots (2009)

BLK JKS (à prononcer 'Black Jacks') sont un groupe originaire de Johannesbourg (Afrique du Sud). La formation existe depuis 2000 mais le premier album ne parait que cette année-ci. Il y a sans aucun doute beaucoup de groupes américains et britanniques qui attendent d'être connus mais les BLK JKS méritent qu'on s'intéresse de plus prêt à leur musique, ne serait-ce que pour le cocktail explosif et diversifié de leurs compositions.

Il est en effet difficile de résumer le groupe en un mot; certes, leurs musique est avant tout du rock, mais il y a tellement plus! Les fans des Mars Volta devraient être ravi car il s'agit également d'un groupe de rock progressif mais qui rajoute en plus des éléments de fusion, musique africaine traditionnelle (afrobeat), des riffs de métal...sans parler de quelques rugissements de trompette ('Bana Ba Modimo'). Ce n'est donc pas improbable que Tv on the Radio vienne en tête lors de l'écoute d' 'After Robots', qui se révèle être une œuvre qui se révèle être à l'écoute véritablement originale et diversifiée. Le seul hic c'est que cet album ne donne pas forcément envie d'être réécouté en boucle; ça reste quand-même un peu brouillon et ça part un peu dans tous les sens, ce qui risque de déplaire à certains alors que les fans de rock progressif devraient adorer.

Voici donc un album qui fait voyager, mais qui donne aussi envie de rentrer chez soi...


6,6/10
'Lakeside':

Sortie: 8/09/2009

dimanche 23 août 2009

The XX - Crystalised (2009)


Single issu de l'album 'XX' (17/08/09)

The Dodos - Time to Die (Live) (2009)


Single issu de l'album 'Time to Die' (31/08/2009)

vendredi 21 août 2009

Wild Beasts - Two Dancers (2009)

Rappelez-vous l'année dernière le premier album de ces britanniques déjantés, 'Limbo Panto', un album aussi ambitieux que bizarre, et un album qui allait sans aucun doute remuer les fondations de la pop britannique. A peine un an plus tard, le groupe revient déjà avec un deuxième album qui attire forcément la curiosité et ce, qu'on ait aimé ou pas.

'Two Dancers' est un titre qui laissait présager quelque chose de justement, 'dansant' mais ce deuxième album se révèle être une surprise, notamment pour sa directionn beaucoup plus subtile, douce et moins rapide que 'Limbo Panto'. En effet, des titres beaucoup plus rythmés comme 'The Devil's Crayon' ou 'Brave Bulging Buoyant Clairvoyant' de l'album précédent ne trouveront pas de challengers sur ce deuxième opus. Certes, 'Hooting and Howling', 'All the Kings Men', 'Two Dancers' ... possèdent un rythme plus soutenu que les autres chansons, mais le moto de cet album semble plus résider dans l'harmonie; les voix s'assemblent parfaitement et suivent avec une aisance les montées et descentes du son de la basse, du rythme de la batterie et des notes discrète des guitares.Le seul vrai problème c'est que ceux qui n'ont pas aimé le premier opus n'aimeront pas forcément plus celui-ci; il y a toujours cette dose de kitsch dans les voix (ce qui est d'ailleurs la marque de fabrique du groupe) et ça passe ou ça casse.

Alors que 'Limbo Panto' n'était pas forcément évident à cerner, les Wild Beasts nous livrent ici un album par forcément plus facile à cerner, mais beaucoup plus doux et moins 'sauvage' que l'opus précédent. La fascination est toujours précédente et réside peut-être dans la définition cruelle du groupe: 'Equally elegant and ugly'.

7,2/10

'Hooting and Howling':

Sortie: 3/08/2009

mercredi 19 août 2009

V.V. Brown - Crying Light (2009)


Une découverte 2009 !
Single issu de l'album 'Travelling Like the Light' (15/06/2009)

lundi 17 août 2009

Arctic Monkeys - Humbug (2009)

Depuis la sortie du premier album des Arctic Monkeys en 2006 ('Whatever people say...'), chaque année est marquée par un projet du leader et chanteur du groupe: Alex Turner. En 2007, les singes arctiques sortaient déjà un deuxième album qui se trouvait tenir la route, et plus récemment, Alex revenait sur le devant de la scène avec un nouveau projet ambitieux intitulé 'The Last Shadow Puppets'. Ce dernier a sans aucun doute joué le rôle d'une période important dans la carrière d'Alex Turner, et cela s'entend sans aucun mal avec ce troisième album, 'Humbug'.

Les fans des deux premiers albums seront sans aucun doute déstabilisés à l'écoute de ce nouvel opus. Il est en effet difficile d'attribuer l'étiquette 'indie rock' que le groupe semblait porter comme une couronne; l'influence de Josh Homme (Queens of the Stone Age) y est sans doute pour quelque chose car le groupe a enregistré une partie de l'album dans son studio personnel. Le résultat n'est donc pas étonnant de ce côté-là: des riffs de guitares beaucoup plus lourds et gras et pouvant être qualifié de 'light' stoner rock, avec des chansons comme 'Dangerous Animals'. On retrouve également des sonorités d'ambiances de films 'spaghetti' ('Secret Door'). L'ambiance de l'album, quant à elle, est également assez lourde et la plupart du temps aussi sombre.
Mais que les fans de la première se réjouissent, il y a encore quelques traces des vieux Arctic Monkeys présentent dans des chansons comme 'Potion Approaching'.Le positif dans tous ça c'est que le groupe avance, progresse et essaye de nouvelles choses...bref, il s'agit sans aucun doute de l'album de la maturité mais également d'un album qui va provoquer beaucoup de remous chez les fans et 2 clans vont inévitablement se créér. C'est également un album beaucoup plus profond que ses prédécesseurs, et qui demande donc un certain temps d'adaption pour pouvoir parfaitement se forger une opinion.

7,4/10

'Crying Lightning':

Sortie: 24/08/2009

Simian Mobile Disco - Audacity of Huge (2009)



Single issu du très bon nouvel album: 'Temporary Pleasure' (sortie: 17/08/2009)

samedi 15 août 2009

The Dead Weather - Horehound (2009)

Jack White est de retour avec un nouveau groupe, à la base de collaborations des plus explosives; The Dead Weather se compose donc de Jack White, Alison Mosshart (The Kills), Dean Fertita (Queens of the Stone Age) et Jack Lawrence (The Green Hornets et The Raconteurs). Voici donc un mélange explosif qui nous présente en cette année 2009 un premier album avec un titre qui en dit long.

Jack White est un artiste qui a le mérite de rester actif et créatif; après s'être consacré pendant des années à son groupe fétiche, les White Stripes, il a créé un autre groupe, the Raconteurs, tout aussi célèbre et bon. De plus, il n'y a pas si longtemps de ça, il a composé et interprété la chanson du dernier James Bond avec une artiste des plus improbables, Alicia Keys. The Dead Weather est donc le 3ème projet potentiel de Mr White et rien que la liste des membres laissait présager que ce projet ne passerait pas inaperçu, sans parler du fait qu'il s'agit d'un mélange des membres de groupes des plus influents de garage rock/blues rock du moment.
'Horehound' tient ses promesse avec un début d'album très sombre, expérimental et avec du blues rock bien gras et on retrouve les influences de chaque groupe représenté par un des membres. Le son général de l'album reste quand même assez brute du début à la fin; des titres comme 'Hang you from The Heavens' et 'Treat Me Like Your Mother' se dégagent facilement, mais pour le reste, ça s'adresse plus aux fans de ce genre de musique. La deuxième partie de l'album est en effet quelque peu ennuyante et n'arrivera peut être qu'à convaincre les accros du genre. C'est un album qui mérite quand-même d'être découvert, notamment pour son line-up exceptionnel.

7/10

'Treat me Like Your Mother':
Sortie: 14/07/2009

Julian Plenti is...Skyscraper (2009)

Julian Plenti n'est autres que le pseudonyme de Paul Banks, leader et chanteur charismatique du groupe new-yorkais Interpol. Il y a environ deux-trois mois, l'annonce de ce projet solo et la diffusion d'un extrait de la chanson 'Skyscraper' était une suprenante bonne nouvelle; voilà quelque chose qui s'annonçait ambitieux et surtout différent du groupe de Paul Banks.

Pourtant, que les fans d'Interpol se rassure; Julian Plenti n'est qu'une facette de la personnalité et de l'artiste enfouit en Paul Banks. 'is...Skycraper' est un album très personnel, sombre et envoutant. L'atmosphère de ces chansons n'est pourtant pas quelque chose d'inhabituel lorsqu' associé à cette voix bien tranchante et glaciale. Il aurait été en effet bien difficile de faire oublier Interpol, et donc Paul Banks, avec cette voix, d'une part, et les quelques riffs de guitares présents sur 'Fun that We Have' ou 'Games for Days' d'autre part. Cependant, des chansons comme 'Skyscraper', 'Madrid Song' ou encore 'No Chance for Survival' viennent confirmer l'identité d'un artiste unique qu'est Julian Plenti.C'est sans aucun doute un album auquel on ne s'attendait pas, un album aussi étonnant que bon, ambitieux et surtout, un album qui tient la route du début à la fin. Voilà qui devrait faire patienter les fans d'Interpol, ou même les rassasier, s'ils ont été déçus par 'Our Love to Admire'.

8,18/10

'Games for Days':
Sortie: 4/08/2009

samedi 11 juillet 2009

Vacances...

Le blog sera mit entre parenthèses jusqu'aux environs du 15 août.
A bientôt pour de nouvelles aventures musicales!

lundi 6 juillet 2009

Moderat - Rusty Nails (2009)



Single issu de l'album éponyme du groupe (sortie: 11/05/2009)

dimanche 5 juillet 2009

Popular Computer - Darling (2008)


Single issu de l'album 'Senso Data' (sortie: 24/11/2008)

samedi 4 juillet 2009

Portugal. The Man - The Satanic Satanist (2009)

2009 marque le retour assez rapide de ce groupe provenant d'Alaska; l'année dernière sortait le 3ème album, 'Censored Colors', qui marquait un changement assez marqué dans la musique du groupe. Alors que les débuts de Portugal. The Man étaient assez proche des Mars Volta, 'Censored Colors' était un tournant pour le groupe qui s'essayait à beaucoup plus de balades mêlées de soul rock. 'The Satanic Satanist' est une 'surprise' de part sa sortie assez rapide mais n'est-ce pas justement trop précipité?

Ce 4ème opus est dans la continuité de l'album précédent; du soul-rock très bien représenté par des chansons comme 'People Say'. Cependant, le tout sonne beaucoup plus pop-rock est moins expérimental que dans 'Censored Coulors'. A vrai dire, le son de cet album est beaucoup plus direct ce qui rend la tâche de distinguer les chansons assez difficile et donc une impression générale que le groupe a bâclé cette album; les chansons sont particulièrement courtes et donnent l'impression de s'arrêter brusquement; bref, il manque quelque chose. De plus, 'The Sun' aurait pu sans aucun mal se trouver sur l'album précédent, c'est quasi du copié-collé. Cependant, il y a toujours cette puissance que dégage la musique du groupe, sans parler de la voix toujours efficace de John Baldwin Gourley. Il y a également quelques chansons qui se démarquent comme 'Lovers in Love', 'Everyone is Golden' et 'People Say'mais quand on le potentiel du groupe, c'est un peu dommage et décevant.Malheureusement, la sauce a du mal à prendre et c'est un album qui donne l'impression d'être à moitié terminé. Il est certes beaucoup plus court et plus direct que 'Censored Colours' mais le niveau a du mal à être atteint et on se perd dans des 'déjà-entendus' assez dérangeants. Je croise les doigts pour le prochain album.

6,8/10

'People Say' (live):

Sortie: 21/07/2009

vendredi 3 juillet 2009

Miike Snow - Sylvia


Single issu de l'album éponyme du groupe (sortie: 9/06/2009)

mercredi 1 juillet 2009

White Denim - I Start to Run (2009)


Single issu de l'album 'Fits' (sortie: 22/06/2009)

lundi 29 juin 2009

6 mois de musique...

Alors que la date officielle du début des vacances n'est plus qu'à un jour, il serait peut-être temps de faire le point sur les albums qui m'ont particulièrement marquée en cette première moitié de l'année. Il s'agit bien sûr d'un classement provisoire et surtout basée sur mon nombre d'écoutes de chaque albums recueilli sur mon compte last.fm.

1. Animal Collective - Merriweather Post Pavilion
2. Ghinzu - Mirror Mirror
3. Grizzly Bear - Veckatimest
4. Franz Ferdinand - Tonight: Franz Ferdinand
5. The Love Language
6. Kasabian - The West Rider Pauper Lunatic Asylum
7. M. Ward - Hold Time
8. Yeah Yeah Yeas - It's Blitz !
9. The Horrors - Primary Colours
10. Peaches - I Feel Cream
11. The Maccabees - Wall of Arms
12. Patrick Wolf - The Bachelor
13. Mando Diao - Give me Fire !
14. Sunset Rubdown - Dragonslayer
15. Official Secret Acts - Understanding Electricity
16. Placebo - Battle for the Sun
17. La Roux
18. Malajube - Labyrinthes
19. IAMX - Kingdom of Welcome Addiction
20. Gossip - Music for Men
21. Little Boots - Hands
22. Yacht - See Mystery Lights

C'est bien connu, le temps joue un rôle très important dans l'assimilation d'un album. C'est pourquoi, des albums a priori très bon comme celui d'IAMX, n'ont pas réussi à me captiver assez longtemps pour avoir une bonne place dans le classement, tandis que d'autres, comme The Horrors ou les Animal Collective, que je trouvais bon mais sans plus, ont pourtant réussi à produire un effet remarquable à travers le temps.
D'autres, comme Yacht, La Roux et Gossip, sont arrivés assez tard, ce qui explique également leur position assez basse dans le classement.

Quoiqu'il en soit, cette année 2009 se trouve être une année vraiment bonne au niveau musical (à part le récent décès du roi de la pop...), avec des sorties d'albums de tous les bons groupes du moment. C'est aussi assez difficile d'essayer de pouvoir écouter toutes les choses intéressantes, et ce n'est pas prêt de s'arranger avec tout ce qui nous attends avant la fin de cette année !

dimanche 28 juin 2009

Tiga - Shoes (2009)


Single issu de l'album 'Ciao !' (Sortie: 20 Avril 2009)

La Roux (2009)

Après la blonde Little Boots, voici la rousse qui elle aussi nous sort son tout premier album cette année, en espérant se démarquer de la rude concurrence déjà existante. La Roux est en fait un duo, bien que Elly Jackson, soit la seule à apparaître sur les artworks et compagnie. Le deuxième membre est Ben Langmaid, qui donc préfère rester dans l'ombre mais qui a réussi, en formant une bonne équipe avec Elly, à faire transparaître sa musique électro-pop des années 80.

Il y a beaucoup de points commun entre la blonde et la rousse 'du moment'; notamment leur son électro/Synth pop et biensûr, ce sentiment de fraicheur qu'elle tente d'apporter dans la musique contemporraine. Il y a malgré tout des différences bien marquées qui arrivent à départager les deux artistes; alors que la musique de Little Boots est le plus centrée autour de samples électro, celle de La Roux est plus 'dance', et surement plus adaptée pour les clubs. Après, il s'agit d'une question de goût,mais en ce qui me concerne, l'album de La Roux est vraiment très bon et plus consistent que celui de Little Boots; les quatre premiers titres sont des tueries ('In for the Kill', 'Tigerly', 'Quicksand' et 'Bulletproof') et le reste de l'album, malgré un léger essoufflement vers le milieu, reste quand-même très bon. A vrai dire, je ne peux m'empêcher de penser à Royksopp à certains moments, notamment avec 'Bulletproof' qui ressemblent assez fort à 'The Girl and the Robot'. Si certains pourraient voir celà comme un manque d'inspiration, il n'en est rien puisque je dirais que c'est même meilleur que l'album des deux Dj's scandinaves.ll ne faut quand-même pas non plus s'attendre à quelque chose de totalement tordu et innovant de la part de La Roux; comme pour Little Boots, il s'agit plus d'un dérivé d'un style plutôt que d'innovation. Cependant, l'album est vraiment très bon et c'est suffisant pour l'apprécier comme il le mérite.

8,5/10

'Bulletproof':

Sortie: 29 Juin 2009

samedi 27 juin 2009

Michael Jackson - King of Pop


1958 ~ 2009

mercredi 24 juin 2009

The Mars Volta - Octahedron (2009)

Les Mars Volta sont un groupe qui ne chaume pas; ils sortent un album quasi chaque année et Omar Rodriguez-Lopez, le guitariste, sort même plusieurs albums par an. Avec tout ça, on pourrait se demander comment le groupe arrive à pondre autant de mélodies et de chansons et surtout, rester crédible, car le talent des Mars Volta n'est plus à démontrer, notamment grâce à leur excellent premier album 'De-Loused in the Commatorium' sorti en 2003. Voici donc leur 5ème album studio qui, selon Cedric Bixler-Zavala (le chanteur), devait annoncer quelque chose de différent.

'Différent' est sans aucun doute un adjectif qu'on peut facilement attribuer au groupe, que ce soit pour leur musique qui est un style de rock/metal/progressif avec des influences latines, sans parler de leurs idées farfelues concernant les thèmes de leurs albums (et il en va de même en ce qui concerne les titres de chansons/albums). A côté de cette extravagance, il faut avouer que le groupe s'est toujours bien défendu et a toujours réussi à proposer quelque chose d'original. Cependant, aucun de leurs albums n'a vraiment réussi à me toucher comme l'a fait leur premier opus. Je suis en faite totalement passée à côté de l'album précédent 'The Bedlam in Goliath' qui n'avait pas réussi à aiguiser ma curiosité. Mais il a suffit que l'adjectif 'différent' réapparaisse pour me faire écoute ce nouvel album, qui malgré un style plus direct, met en évidence toute la problématique du groupe: on aime ou on aime pas.
'Octahedron' est un album audacieux, et le groupe le restera toujours de toute façon, mais l'accent mis sur des chansons plus lentes à la 'The Widow' ne réussi qu'à moitié...L'intro 'Since We've Been Wrong' est assez bonne et provoque une agréable surprise; c'est donc un début d'album assez subtile, doux, voir mystérieux...mais quand ça dure pendant plusieurs chansons (notamment jusqu'à 'Cotopaxi' qu'on pourrait qualifier de bon vieux Mars Volta pur et dur), ça devient assez ennuyant. Les fans d' ambiant s'insurgeront peut-être contre mes dires, mais c'est un peu trop mou, ou plutôt pas du même calibre que des tubes du même style ont déjà réussi à provoquer sur les albums précédents. A vrai dire, il y a un climax sur cet album qui a vraiment du mal à arriver, voir qui passe inaperçu. Même les chansons plus rythmées ont vraiment du mal à convaincre...

A côté de ça il y a malgré tout cette aura et la signature du 'style Mars Volta' qui en jette toujours autant, que ce soit au niveau de la voix de Cédric ou des solos d'Omar, mais le tout donne plus l'impression d'être un collectif de b-side que d'être un véritable tournant ou étape dans la carrière du groupe.

6,5/10

'Teflon':

Sortie: 23 juin 2009

Yacht - See Mystery Lights (2009)

Malgré ses faux airs de Mika, la musique de Yacht, de son vrai nom Jonathan Warren Bechtolt, n'a vraiment rien à voir avec son collègue qui voit la vie comme un dessin animé; ceux qui le connaissent déjà savent qu'il s'agit d'un musicien électro et d'un artiste de multimédia et qu'il s'agit déjà de son 4ème album, sur lequel il fait également équipe avec Claire Evans et DFA Records.

Ne connaissant rien du parcours de l'artiste, je ne peux donc que me baser sur cet album. A vrai dire, je n'aurais peut-être pas apprécié cet album il y a quelques mois. 2009 m'a ouvert les portes de l'univers de la pop/electro experimentale avec des groupes comme Animal Collectif que je n'arrivais pas vraiment à cerner avant. 'See Mystery Lights' se classe dans ce genre de musique mais est bien plus direct que le collectif animalier; si 'Ring the Bells' a exactement le même début que 'Derek', l'univers de cet album se résume à beaucoup de clins d'oeils pour former une sorte de compile des choses les plus excitantes qu'on peut entendre à l'heure d'aujourd'hui; on retrouve de l'électro, un peu d'indie pop expérimentale et une atmosphère de 'trance' sur l'épique 'It's Boring (You can live Anywhere)'. Tout comme 'Merryweather Post Pavilion', il s'agit d'un album d'été mais beaucoup plus axé sur les dancefloors.Du côté des points faibles il n'y en a pas vraiment, c'est un album qui marche surtout bien en tant qu'ensemble, il n'y a donc pas vraiment de chanson qui se détacherait plus qu'une autre mais le tout s'enchaîne plutôt bien. Il s'agit également d'un 'grower'; c'est un album qui demande du temps mais vu que la qualité est là, c'est assez difficile de décrocher!

8/10


'Psychic City':
Sortie: 28 juillet 2009

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