Kanye West - 808's and Heartbreak (2008)
Annoncé pour le mois de décembre et puis sur décision de Kanye West lui-même et après un changement dans le tracklisting des chansons, le nouvel album de West sort un mois à l'avance, à la surprise de beaucoup, et ça ne s'arrête pas là.
Il y a déjà quelque semaines que les deux premiers singles de l'album circulent sur les ondes, 'Love Lockdown' étant le premier et annoncant une toute autre direction pour le rappeur. Là où beaucoup devaient s'attendre au flow bien connu de Kanye West on découvre ce dernier entrain de chanter accompagné de sons de basses bien grasses qui rendent la chanson assez épurée et qui ne font qu'accentuer l'attention sur la voix du rappeur. 'Heartless' vient confirmer le tout avec certes des beats plus hip hop mais encore une fois, Kanye West ne rape pas, il chante. Ce n'est qu'en écoutant 'Paranoid' qu'on retrouve les bonnes vieilles habitudes et cette formule magique que Kanye West utilise dans tous ses plus grands tubes. Les chansons s'enchainent et au final, l'impression qui domine c'est qu'on ne sait pas vraiment où va Kanye West. Cet album marque sans aucun doute un tournant majeur dans sa carrière musical, de part ses sonorités r'n'b et surtout la maturité qui s'en dégâche; Kanye a 'enfin' laissé tomber les titres d'albums mentionnant le collège et ça traduit peut-être ses sentiments par rapport au décès de sa mère il y a quelques mois.
Quoiqu'il en soi, il y a quelques pierres précieuses sur cet album, comme sur chacun d'ailleurs, mais ce qui est sûr c'est que Kanye West risquent de perdre des fans mais ça ne devrait pas trop lui poser de problèmes vu son passé musical. Reste à savoir s'il s'agit d'une passe ou pas...
7,5/10
'Love Lockdown':
1 commentaires:
J'avoue avoir aimé Love Lockdown (surtout la version live) mais j'étais beaucoup plus dubitative à l'idée d'entendre tout un album avec un son différent. Je comptais ne pas acheter l'album jusqu'à ce que je l'écoute et coup de foudre comme au premier jour j'ai adoré cet album qui part dans tous les sens. Il déroute depuis Graduation (un de mes albums préférés de 2007) et c'est tant mieux, je déteste les artistes consensuels qui refont tout le temps la même chose pour garder leur public.
Très bonne chronique nuancée !
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