Ghinzu - Blow (2004)
Ca fait un petit temps que je me promets de me plonger dans l’univers musical de Ghinzu mais je n’ai jamais vraiment trouvé le temps ni l’envie de découvrir ce groupe en profondeur. Cependant, vu que leur troisième album va bientôt sortir et qu’en plus je vais les voir ce 22 février à l’ancienne Belgique, je n’avais plus d’excuse.
Avant toute chose, Ghinzu est un groupe belge formé en 1999. Le groupe a deux albums à son compteur : ‘Electronic Jacuzzi’ et celui dont je vais parler maintenant ‘Blow’. L’ordre logique aurait voulu que je commence par Electronic Jacuzzi mais Blow est celui que je connaissais le plus ou dirais-je, celui qui m’attirait le plus.
L’album démarre avec ‘Blow’, un bourdonnement vrombis dans nos oreilles, des violons s’élèvent au loin et une ligne de basse se fait entendre. Je pense ne pas me tromper en disant que ‘Blow’ pourrait bien faire partie des grands chefs d’œuvres alliant un nombre élevé de minutes à leur compteur comme Bohemian Rhapsody, Citizen Erased ou Paranoïd Androïd. En effet, au fil des secondes qui s’écoulent, la mélodie crée une véritable fresque dans notre esprit, passant de couleurs foncées au plus claires. L’histoire continue avec ‘Jet Sex’, véritable chef d’œuvre alliant piano, riff discret de guitare et les paroles déchirantes de John Stargasm, il ne faut pas beaucoup de temps pour passer directement à la face B de la chanson qui n’est autre que la chanson qui suit ‘Cockpit Inferno’, on a l’impression que le ciel se déchire tout autour de cette fameuse ascension dans le ciel pour cette fameuse découverte ‘if heaven is a lie’. Ces trois premières chansons représentent à elles seule une partie relativement compact qui se suit dans la logique de la mélodie et des paroles… c’est ainsi que l’explosif ‘Do You Read Me’ vient clore cette partie quelque peut apocalyptique et nous donne envie de sauter dans tous les sens (ça doit être énorme en live sur cette chanson) et de gueuler dans tous les sens ‘Do You Read Me, Do You Read Me Aliiiive’et ça continue avec un ‘Til You Faint’ sur lequel il y a bien moyen de perdre des kilos aussi. Le majestueux ‘The Dragster-Wave’ vient clore le petit jam des trois chansons précédentes suivit d’un ‘Sweet Love’ poignant, efficace mais pourtant simple comme bonjour. On continue avec un ‘High Voltage Queen’ dans les normes pour atterrir sur la planète des ‘21st century Cronners’, chanson qui a à elle seule le plus d’influence de Muse (même si l’album en général est très influencé par le trio britannique) et qui nous emmène dans des hautes sphères bien connue pour les fans de Muse. L’atterrissage n’est pas doux car ‘Mine’ arrive avec ces fameux riffs et impossible de ne pas se balancer sur cette chanson. On revient à un moment de calme extrême avec l’instrumental ‘Horses’ qui semble venir d’un autre monde pour enfin terminer sur ‘Seaside Friends’, une chanson qui reste dans l’esprit de l’album et qui le clos en beauté.
C’est album est un véritable diamant mais au contraire de son prédécesseur qui est beaucoup plus désordonné, on a ici plus de précision et de travail, c’est plus fouillé mais on ressent aussi beaucoup de spontanéité, beaucoup d’énergie qui n’est parfois pas canalisée mais que ça fait du bien ! Ca nous change de tous ces groupes formatés qui n’utilisent que trois notes dans toute leur chanson. Voilà un album rempli d’amertume et qui parle de la vie de tous les jours pour nous laisser bien méditatif à la fin de son écoute.
A consumer sans aucune modération!
1. Blow
2. Jet Sex
3. Cockpit Inferno
4. Do You Read Me
5. ‘Till You Faint
6. The Dragster-Wave
7. Sweet Love
8. High Voltage Queen (the reign of)
9. 21st century crooners
10. Mine
11. Horses
12. Seaside Friends
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire