Hercules and Love Affair (2008)
Ce mois de mars commence avec le 'réajustement' d'opinion de l'album des Hercules and Love Affair. L'année dernière, quasi jour pour jour, j'avais écris mon avis concernant cet album, que j'ai redécouvert cette année-ci d'une manière totalement différente. Il me semblait donc logique de réécrire une critique et de par la même occasion, faire connaitre la musique de ce groupe.
Hercules and Love Affair est sans aucun doute un des premiers groupes qui ont surfé sur la vague revival des années 80, vague qui atteint quelque peu son apogée ces temps-ci. Le groupe vient de New-York et est un projet du DJ Andy Butler, qui s'entoure de Nomi ruiz, Ann Foxman et surtout, d'Antony Hegarty, choix aussi surprenant qu'audacieux. Il faut dire qu'il est difficile d'imaginer Antony dans ce genre de groupe alors qu'on le connait surtout pour son projet 'Antony & the Johnsons' où l'humeur est loin d'être joyeuse ou loin de donner envie de danser. Et pourtant, c'est bien un des but de ce groupe (incorporer l'amour de la danse) et Antony se trouve être un atout majeur pour Hercules and Love Affair.
C'est d'ailleurs lui qui ouvre le bal avec 'Time Will' où sa voix suave s'élève aux cotés de sonorités 80s et de l'électro - disco de cette époque. Ensuite, dans 'Hercules Theme', une des chansons phares de l'album, la voix d'Antony se marie parfaitement avec cette 'vibe', ce son entremêlé de basse et de trompettes qui arriverait sans aucun doute à faire danser un mort. Enfin, 'Blind' représente sans aucun doute le paroxysme du talent vocal d'Antony, là où on s'attenderait le moins à le voir: ça vibe, ça groove et on a qu'une envie, danser.
Il faut ajouter à cela qu'il y a aussi d'autre chanteurs et que monsieur Hegarty n'était qu'une collaboration à la base et même si ça donne pas vraiment le même effet, ça reste tout aussi agréable surtout grâce à la musique qui reste, encore une fois, 80s du début à la fin, que ce soit au niveau de la basse, des synthés, des beats... bref: disco power (vous serez prévenu).
Les fans de cette époque, jeunes comme moins jeunes, devraient adorer. Personnellement je me délecte de cette album qui est comme une drogue et qui se laisse dévorer une fois la bête apprivoisée.
7,9/10
'Blind':
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